Le prieuré de Notre-Dame de Longpont

XIII. Chartes relatives à Bièvres

Chronique du Vieux Marcoussy ------------------------------------- _------------------- --------- Octobre 2010

Atlas de Trudaine, portion de la route de Paris à Chevreuse par Châtillon et Bièvres (1780).

 

C. Julien

 

 

 

Cette chronique est le treizième volet de la série des textes qui présentent les chartes du prieuré Notre-Dame de Longpont « ecclesia sancte Marie de Longo Ponte  » dont certaines sont inédites (1). Il s'agit d'actes concernant des seigneurs de Bièvres (ch.-l. cant., Essonne) ayant des biens dans le Hurepoix qui furent généreux avec les Clunisiens .

 

 

Les seigneurs de Bièvres

Sur la carte de Cassini (dressée vers 1760) la vallée de la Bièvre comprend, depuis sa source à Guyancourt, les villages successifs de Buc, Les Loges, Jouy, Bièvres, Igny, Verrières pour arriver au Pont d'Antony sur lequel passait la route royale de Paris à Orléans. Autrefois, ce cours d'eau était majestueux ; la seconde rivière parisienne s'étalait en plusieurs bras sur lesquels étaient installées des tanneries. À la fin du XVIIIe siècle, la Bièvre était aussi appelée le «  ruisseau des Gobelins  ». Avant de devenir un cloaque, l'industriel Oberkampf avait l'ambition de contrôler la qualité des eaux de la Bièvre quand il acheta, le 26 fructidor de l'an III, l'ancienne ferme royale de Bouviers. Enfin, vers 1912, la Bièvre fut recouverte sur toute la longueur de son parcours urbain. Aujourd'hui, elle finit son cours dans le collecteur principal des égouts de Paris (2).

Pour certains auteurs l'étymologie de cette rivière viendrait du mot «  biber  » qui désignait le « castor » en langue celtique (3). Il n'est pas certain qu'un jour des castors y aient élu domicile. D'autres étymologistes disent plus prosaïquement que «  beber  » signifie aussi : de couleur brune, comme les eaux de la Bièvre. Enfin , une troisième version qui serait moins prosaïque : en latin «  bibo, bibere  » , est le verbe "boire" ainsi «  aquam bibimis  » nous "buvons de l'eau". Notons que le grand spécialiste du XVIIIe siècle, l'abbé Lebeuf, avoue modestement «… je ne déterminerai rien là-dessus non plus que sur léthymologie de ce nom, d'autant que nous n'avons pas de titre plus ancien qui en parle, que du XIIe siècle …». Ainsi, tout n'est que pure conjecture en la matière (4).

En étudiant les chartes du prieuré N.-D. de Longpont, nous avons la confirmation des dires de l'abbé Lebeuf « … les actuaires se contentoient de mettre le mot en françois Bevre ou Biesvres dans les titres latins. Un ou deux actes dressés entre 1100 et 1150 appellent ce lieu en latin Bevria, ce qui n'apprend rien…  ». Comme nous allons l'apprendre dans la suite par les actes dressés au temps des rois Louis VI le Gros et Louis VII le Jeune, plusieurs seigneurs possédant des fiefs dans la vallée de la Bièvres sont cités.

Le premier seigneur est Garnier de Bièvres «  Garnerus de Bevria  » qui fut témoin au don des dîmes de Monteclain et de Vauboyen fait, vers 1090, par Teulfus (charte CCLXVIII). Le second est Gautier de Bièvres « Galterius de Buevria  » qui fut présent, vers 1100 lors de la donation au prieuré de Longpont d'un serf nommé Herbert par Girold Gastinel et son fils Ansoud (charte CXXII). Le troisième, un nommé Foulques de Bièvres «  Fulco de Bevre  », étant proche de la mort, lègue une terre en présence de toute sa famille (charte CXLIII). Entre 1106 et 1115 Bourdin de Bièvres accompagné par Guillaume de Massy «  Burdinus de Bevra et Willelmus de Maciaco  » sont témoins de l'inféodation d'une terre à Sainte-Geneviève-des-Bois par Thibaud 1er, prieur de Saint-Martin-des-Champs, au profit d'Anseau, fils d'Henri Roussel (charte XLVIII du Liber testamentorum Sancti Martini de Campis ). Dans la note page 63, l'auteur précise que Bièvres avait pour seigneur Geofroi Bourdin, fils de Gui Lisiard de Montlhéry , de la famille Le Riche.

Une des branches de la famille de Bièvres était alliée avec celle de Massy, puisque nous retrouvons plusieurs chevaliers venant témoigner à Longpont. Tout d'abord, le jour de la Pentecôte 1110, ce fut Pierre «  Petrus de Bevria  » qui assista dame Marie de Massy, la femme d'Aymon, lorsque celle-ci fit don d'une part de dîme à Villebon (charte CCLXXVI). Plus tard, vers 1140, Payen «  Paganus de Bevria  », que l'on imagine de la même famille, fut présent avec ses frères Pierre et Isembert quand Geoffroy de Massy, surnommé Sultan, fils de Bouchard fit don de douze setiers de grains en froment, orge et fèves aux moines de Longpont avec l'approbation de sa femme Aveline et leur fils Aymon.

En octobre-décembre 1105, l'official de Paris confirme que le prieur Thibaud 1er de Saint-Martin-des-Champs « domnus Teobaldus prior Sancti Martini de Campis, consilio amicorum suorum, et familiarum æcclesiæ Sancti Martini et quorundam monachorum credens » inféode en précaire, à Anseau Roussel, une terre à Sainte-Geneviève-des-Bois « terra apud Sanctam Genovefam » (charte CXII). Parmi les témoins, nous notons Bourdin de Bièvres «  Burdinus de Bevra  », Guillaume de Massy «  Willelmus de Maciacio  », Willelmus Marmarellus et son neveu Arnulfus Malmerellus, le régisseur Bertrand, le doyen Godard. La présence du forestier Godardus confirme bien l'exploitation des bois sur cette terre. À cette époque Bièvres avait pour seigneur Geoffroi Bourdin, fils de Gui Lisiard de Montlhéry, de la famille Le Riche.

D'autres seigneurs de Bièvres sont nommés par l'abbé Lebeuf. À la fin du XIIe siècle, il faut citer «  Jean de Bevre, du fief duquel étoient des terres à Chastenay qui furent données en 1196 au chapitre de Paris  ». Enfin, pour n'évoquer que ceux vivant au XIIIe siècle, citons un chevalier, feudataire de Philippe Auguste relevant de Montlhéry «  Ivellacius est homo Regis de eo quod habet apud Biesvres  ». Plus tard, sous Saint-Louis, deux seigneurs de Bièvres sont nommés dans les registres du Parlement : «  Eustache de Bevra qui relevait de l'évêque de Paris pour ce qu'il possédoit à Montrouge  » et «  Guillaume de Bièvre qui viola la fidélité à l'évêque de Paris, et qui fut banni du royaume  ».

 

 

La donation de Foulques

Nous venons d'apprendre que l'un des seigneurs de Bièvres, sentant la vie le quitter, fit son testament au profit du prieuré Notre-Dame de Longpont. C'est la fondation d'un obit qui fait l'objet de la charte CXLIII du cartulaire A, transcrite par Jules Marion.

«  Fulco de Bevre, moriens, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ejusdem loci, septem arpenta terre, apud Charcosium, testantibus his : Frogerio, decano ; Ermenaldo, presbitero ; Roberto, filio ejus, qui hoc donum concessit ; Gila, uxore sua ; Emelina, sorore ejusdem Gile ; Arnulfo Ariete, patre Aymonis Arietis ; Avelina, uxore Gaufredi Bernoala. Postea, predictus Robertus, filius ejus, mensuravit eandem terram supradictis monachis, videntibus simul & audientibus : Hugone, filio Alvi ; Nanterio Escharbot ; Rainerio Borno ; isti in parte ipsius Roberti ; ex parte autem monachorum : Heinrico, priore ; Georgio, subpriore ; Ranulfo, S. Marie majore ; Oylardo, famulo ; Johanne, famulo, cognomento Barba  ».

Voici la traduction : « Foulques de Bièvres, mourant, donna à Dieu et à Sainte Marie de Longpont et aux moines de ce lieu, sept arpents à Charcoix, les témoins de cela : le doyen Froger, le prêtre Ermenald, Robert son fils [de Foulques] qui approuve cette donation, Gile sa femme, Emeline soeur de Gile, Arnulf Ariete, le père Aymon Ariete, Aveline, la femme de Geoffroy Bernoala. Après ceci, Robert le fils précité accorda la terre aux moines, les témoins qui virent et entendirent, de la part de Robert : Hugues fils d'Alvi, Nantier Escharbot, Rainier Borno. De la part des moines : le prieur Henri, le sous-prieur Georges, Ranulf le régisseur de Sainte-Marie, le serviteur Oylard, le serviteur Jean surnommé Barbe ».

Foulques de Bièvres vécut au tout début du XIe siècle. La donation faite, vers 1100, aux moines de Longpont consiste en une terre de sept arpents à «  Charcosium  », c'est-à-dire Charcoix, hameau de la commune du Plessis-Pâté. Nous retrouvons ce bien parmi les terres déclarées dans l'aveu et dénombrement que le procureur du prieuré a fait à la Chambre des Comptes le 9 avril 1383 «  item à Plessis 84 arpents de terres arables à la main du prieur  » (5) .

Les Religieux de Longpont possédaient un grand nombre d'héritages sur les terroirs de Plessis-Brétigny : terres, bois, vignes, prés, fermes, rotures, cens et rentes. Dans un acte du 16 novembre 1580, un échange en forme de transaction est passé entre le prieur, les religieux de Longpont et messire Jean de Blosset, conseiller du roy, seigneur de Torrey et du Plessis-Paté, par lequel lesdits religieux cèdent 20 arpents et demi de terre, sçis au Plessis-Paté et toutes les censives et rentes foncières qui leurs appartiennent aux villages de Plessis-Paté et Fontaine de Saint-Pierre et de Saint-Philibert de Brétigny, sans exception. Et, en contre-échange, ledit sieur Blosset cède une maison, grange, etc., et 2 arpents et demy tant en cour, jardin, que vignes et terres près ladite maison sise au village de Charcoix, paroisse de Brétigny, plus 18 arpents de terre, plus 40 arpents de terre en deux pièces et 60 livres de rente que ledit sieur promet de faire valoir auxdits religieux tous les ans (6).

 

Extrait du cadastre napoléonien de Bièvres (feuille du village).

 

Dans l'acte de 1100, nous apprenons que Foulques était marié à Gile dont il avait eu un fils nommé Robert. La donation est concédée par plusieurs membres de sa famille y compris la sœur de sa femme. Ce qui signifie que la terre de Charcoix était arrivée dans son patrimoine lors de son mariage. Plusieurs prélats officient lors de la cérémonie lorsque Robert et Gile posèrent l'acte sur l'autel de la Vierge à Longpont. Ce sont le prieur Henri, chef du couvent qui resta en fonction près de quarante ans, le sous-prieur Georges, le prêtre Ermenald et le doyen Froger, patron des chanoines de la collégiale Saint-Merry de Linas «  Frogerius de Sancto Mederico  ». Du côté du prieuré, deux témoins sont des gens du peuple : d'une part, Ranulf le régisseur du couvent et d'autre part deux hommes, Oylard et Jean dit Barbe qui travaillent au service des moines et pourraient être même des serfs « famulus » .

 

 

La donation de Gile

Cinq ans après, Gila, la veuve de Foulques de Bièvres donne une terre que Menard, le bourreau de Chastres cultivait (charte CCXCIII du cartulaire A). Voici la transcription de Jules Marion.

«  Gila, uxor Fulconis de Bevria, dedit Deo & sancte Marie de Longo Ponte, & monachis ibi Deo servientibus, terram quam Menardus, carnifex, de Castris, tenebat, que reddit tres solidos ad Natalem Domini ; & hoc concessit Robertus de Fluriaco, filius ejus, & Fulco, filius Roberti, & ambo, videlicet pater & filius, ex hoc donum super altare miesrunt. Quod viderunt & audierunt hii testes : Gaufredus, major ; Oylardus, famulus ; Hugo de Cormerio ; Tebaldus & Gaufredus, filii Remberti ; Benedictus de Puteo ; Albertus de Dordingco ; Girardus de Rivo & Garnerius, frater ejus  ».

Voici la traduction : « Gila, épouse de Foulques de Bièvres donna à Dieu et à Sainte Marie de Longpont et aux moines qui y servent Dieu, la terre que Ménard, le bourreau de Chastres tenait et qui rendait trois sols payés le jour de la Nativité du Seigneur. Et cela fut consenti par Robert de Fleury, son fils, et Foulques, le fils de Robert et tous ensemble, c'est-à-dire le père et le fils, posèrent l'acte sur l'autel. Les témoins qui ont vu et entendu cela : le régisseur Goeffroy, le serviteur Oylard, Hugues de Cormerio, Théobald et Geoffroy, les fils de Rembert, Benoît de Puteo, Albert de Dourdan, Girard de Rivo et Garnier, son frère ».

La donation de Gile se situe vers 1105 après cinq ans de veuvage. De nouveau, le prieuré reçoit une terre, héritage considéré le plus précieux au cours du Moyen Âge. Cette terre est tenue en roture par le bourreau de Chastres, anciennement Arpajon, qui payait un cens annuel de 3 sols. Notons que Ménard est le bourreau public de la ville, c'est-à-dire un esclave exécuteur des hautes œuvres.

Nous ignorons la superficie et la situation du terrain. Toutefois, il n'est pas insensé de dire qu'il s'agit d'une terre située sur le plateau de Brétigny-Plessis-Pâté faisant partie du fief dont Gile avait hérité. Si l'on se réfère au montant du cens, on peut estimer une surface de trois arpents. En effet, dans un compte de 1232, entre le prieur de Longpont et Jean Broglio, neuf arpents proche le Breuil sont chargés envers le dit couvent de Longpont de 9 sols parisis de cens.

 

 

Donation d'Arnulf des Roches

La charte CCCXIX du cartulaire A est un acte testamentaire dont l'une des dispositions lègue une vigne au prieuré de Longpont. Voici le texte latin transcrit par Jules Marion. « Godefredus, filius Galonis, & Havise, uxor ejus, concesserunt Deo & sancte Marie de Longo Ponte, ac monachis ibidem Deo famulantibis, duodecim denarios de censu, quos Arnulfus de Rupibus reddit de quadam vinea: quam vineam ipse Arnulfus concedit eidem ecclesie de Longo Ponte, post decessum suum: donum vero supradictum postea Godefredus, filius Godefredi, posuit in manu Johannis, prioris, cum invenisset in Stampis. Hujus rei sunt testes hii: Gislebertus de Petroso; Symon, filius Ursini Divitis; Paganus Bardinus; Bernardus, famulus; Arnulfus de Rupibus ».

La traduction donne : «  Godefroy, fils de Galon, et Havise, sa femme, concédèrent à Dieu et à Sainte Marie de Longpont et aux moines qui servent Dieu en ce lieu, douze deniers de cens, qu'Arnoult des Roches payait de la vigne : c'est la vigne qu'Arnoult concéda à l'église de Longpont pour qu'elle la reçoive après sa mort. Après la susdite donation de Godefroy, son fils Godefroy posa l'acte dans la main du prieur Jean, lors de leur rencontre à Étampes. Les témoins de cette chose : Gilbert des Roches, Simon fils d'Ourson le Riche, Payen Bardin, le serviteur Bernard, Arnoult des Roches ».

Ainsi l'objet de cette charte est double : d'une part la donation par Arnoult d'une vigne dont on ignore l'emplacement et la contenance et l'approbation du seigneur Godefroy et par sa femme Havise dont le bien était dans la mouvance. Ce couple approuvait le testament en laissant le droit seigneurial au prieuré. Vraisemblablement, il s'agit d'un quartier de vigne qui est chargé d'un cens de 12 deniers. La date de cet acte est assez simple a déterminée ; puisqu'il a eut lieu au cours du priorat de Jean, c'est-à-dire pendant le court laps de temps de 1140-1141. Le fils de Galon est certainement un chevalier de l'Étampois, puisque le scribe précise que l'acte fut déposé dans les mains du prieur Jean lors de leur rencontre à Étampes «  cum invenisset in Stampis  ». D'ailleurs, un chevalier assistant comme témoin appartient à l'une des familles bien connues de cette ville, il s'agit de Simon, fils d'Ourson Le Riche.

 

Carte introductive à la monographie d'instituteur (1899).

 

Quel est le rapport de cette charte avec Bièvres ? Dans son dictionnaire géographique, l'auteur du cartulaire donne «  Rupibus  » comme une altération de «  Rupes  », les Roches en latin. Il s'agirait des Roches, hameau de la commune de Bièvres, situé en fond de vallée sur la rive gauche de la rivière. Un second personnage du nom de «  Gislebertus de Petroso  » que l'on peut traduire en Gilbert des Roches est aussi cité comme témoin. Notons que «  petrosa  » signifie un "lieu pierreux", un "endroit rocailleux" et par extension "roches" en latin. Le scribe aurait fait une variation pour le même mot «  les roches  » entre Petroso et Rupibus , ce qui était courant dans le latin médiéval.

D'autres chartes de Longpont font état de biens dans la paroisse de Bièvres, précisément dans les hameaux de Monteclain «  Monte Clen  » et Vauboyen «  Val Baen, Vallis Valbuini  ». Les donations sont faites par plusieurs personnages dont le curé de Jouy-en-Josas, le seigneur d'Orsay, un aristocrate qui prit le froc à Longpont. Ces actes seront l'occasion d'une chronique prochaine.

À suivre…

 

 

Notes

(1) J. Marion, Le cartulaire du prieuré Notre-Dame de Longpont de l'Ordre de Cluny au diocèse de Paris (Impr. Perrin et Marinet, Lyon, 1879).

(2) La Bièvre traverse seize communes qui sont depuis sa source à son confluent avec la Seine  : Guyancourt, Buc, Loges-en-Josas, Jouy-en-Josas, Bièvres, Igny, Verrières-le-Buisson, Massy, Antony, Fresnes, Bourg-la-Reine, l'Hay-les-Roses, Cachan, Arcueil, Gentilly et Paris (pont d'Austerlitz).

(3) En anglais, nous retrouvons la même racine, puisque le castor se dit «  beaver  » .

(4) Au Moyen Âge, la paroisse de Bièvres était constituée par plusieurs hameaux. Le plus important étant l'abbaye du Val-Profond dans la vallée de la Sygrie (au nord-est du village), les hameaux de Monteclin qui appartenait à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, de Villefavreuse et les domaines des Roches et de Vauboyen. La commune fut également nommée Biévre le Chatel et Bièvre-la-Montagne , pendant la Révolution.

(5) Dans le même «  aveu et dénombrement des gens d'église  », les déclarants mentionnent que «  80 arpents de terres arables vallent par an vingt septiers de bled  ».

(6) Le Plessis-Pâté et ses écarts faisaient partie intégrante de la paroisse Saint-Pierre de Brétigny. La paroisse du Plessis ne fut créée qu'au XVIIe siècle par démembrement de Saint-Pierre.

 

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