Le prieuré Notre-Dame de Longpont(I. Catalogue du deuxième Cartulaire) |
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Chronique du Vieux Marcoussy --Marcoussis--------------- _------------------------------------- Février 2010 C. Julien
Cette chronique est le premier volet d'une série de textes qui présentent les chartes du prieuré Notre-Dame de Longpont « ecclesia sancte Marie de Longo Ponte » dont certaines sont inédites. Fondé par le seigneur de Montlhéry et son illustre épouse en 1061, le prieuré de Longpont a été placé dès l'origine, avec la bénédiction de Geoffroy, évêque de Paris, sous l'obédience de l'ordre bénédiction de Cluny, que les spécialistes nomment sous le titre de « Clunisien » tout simplement. Le Prieuré de Longpont, grâce à ses puissants patrons, grandit rapidement en richesse et en importance.
La richesse du prieuré de Longpont La richesse de Longpont « Longus Pons » est due à plusieurs causes. D'une part le grand élan des donations pieuses du XIe et du XIIe issues de toute l'aristocratie du domaine royal et bien au-delà. D'autre part, l'évêque de Paris avait accueilli favorablement la requête de son vassal et feudataire, Guy de Montlhéry. Ce seigneur, dont certains donnent le titre de baron, forestier du roi, c'est-à-dire officier responsable de la chasse et des massifs du domaine royal, était l'un des quatre chevaliers qui portaient le nouvel évêque de Paris lors de son intronisation. Geoffroi de Boulogne, qui venait d'être élu au siège épiscopal accorde l'investiture sollicitée aux moines nouveaux venus et au monastère de Cluny « Cluniacensis monasterii », dont ils dépendront, en réservant soigneusement, suivant l'usage, tous les droits et privilèges de l'évêque diocésain et en particulier ceux de Joscelin, son archidiacre, dans la juridiction de qui Longpont était placé, et qui souscrit la charte à son rang. Le parrainage royal des premiers capétiens fut déterminant : Robert II le Pieux qui était venu posé la première pierre de l'église de Longpont le 25 mars 1031 accompagné d'Imbert de Vergy, évêque de Paris. Pendant cinq générations, Henri 1er, Philippe 1er, Louis VI le Gros, Louis VII le Jeune et son fils Philippe Auguste furent des rois qui protégèrent le monastère de Cluny et ses prieurés situés dans le domaine royal. Cette protection rejaillit sur l'église de Longpont. Par leurs libéralités, les rois bénéficiaient de la bienveillance des moines et le soutien du clergé régulier. Longpont bénéficia de « l'aura clunisienne » (1). Vers 1140, l'abbé Pierre le Vénérable ordonnait la protection du reliquaire de Longont, menaçant d'excommunication ceux qui ne s'y conformeraient pas. Le révérend père stimulait par là même les pèlerinages en l'honneur de la Vierge qui firent la richesse de Longpont à partir du XIIe siècle. Plusieurs privilèges de Rome confirmèrent les bénéfices ecclésiastiques, droits et revenus, et possessions des moines de Longpont. Dès le XIIe siècle le prieuré devint chef d'un réseau régional qui commandait plusieurs petits prieurés non seulement dans le diocèse de Paris, mais aussi dans ceux de Sens « ecclesia Sancti Laurenti de Miliacum », Chartes « monasterium Sancti Andree de Orphegiis & obedientiam de Papinivilla » et Lisieux « in episcopatu Luxoviensi, monasterium de Tocha ».
Les cartulaires de Longpont Près de cinq cents chartes rassemblées dans trois cartulaires fournissent d'abondantes preuves de la richesse de Longpont depuis sa fondation, couvrant la fin du XIe siècle, tout le XIIe et la première moitié du XIIIe siècle. Nous pouvons distinguer quatre catégories de chartes :
Sans entrer dans le détail qui ne saurait convenablement trouver place ici, il nous suffira de renvoyer le lecteur à la bulle du pape Eugène III, du 21 février 1152, qui sert d'introduction au premier Cartulaire et contient l'énumération de tous les bénéfices ecclésiastiques, droits et revenus, dont elle confirme la possession aux moines de Longpont. Selon Marion, le Cartulaire A, qui eût dû, par droit d'ancienneté, porter le numéro (I), était, absent du Trésor des moines de Longpont au début du XVIIIe siècle. Les raisons que nous pouvons envisager sont multiples. D'une part, les troubles au sein du prieuré, certains prieurs commendataires auraient pu s'approprier, pour ester en justice, les titres de son bénéfice ; un procureur des religieux du XVIIIe siècle mentionne qu'il faut impérativement récupérer tous les papiers et inventaires du prieuré auprès des héritiers de l'abbé Bignon qui fut prieur commendataire de 1709 à 1735. Un procès s'engagea à ce propos. D'autre part, et c'est la probabilité la plus grande, la bibliothèque et le trésor ont été dispersés lors du saccage de 1562 lorsque les Huguenots du prince de Condé ravagèrent le Hurepoix et notamment le couvent de Longpont déserté par les religieux qui s'étaient réfugiés dans leur succursale de Saint-Julien-le-Pauvre à Paris (3). Les troubles engendrés par la Fronde en 1652 pourraient être également la cause de cette disparition. Lorsque, sous l'impulsion de l'abbé Bignon, prieur commendataire, fut rédigé l'inventaire des titres de Longpont en 1713, un nouveau Cartulaire (B) fut rédigé, comportant les chartes introductives du premier, parchemins vidimés au XIVe siècle. Plus tard, vers 1776, sous l'autorité de Chrisostome Joly, prieur claustral, dans le registre général des titres de Longpont, on y plaça un catalogue d'autres actes qui pourraient être comptés comme les chartes d'un troisième cartulaire.
Trois papes qui donnèrent leur protection à Longpont en promulguant des bulles de confirmation : Eugène III (15 fév.1145-8 juin 1153), Anastase IV (9 juillet 1153-3 déc. 1154) et Alexandre III (7 sept. 1159- 30 août 1181).
Le second cartulaire Nous avons attribué le numéro des chartres en chiffres romains dans l'ordre où elles apparaissent sur l'inventaire de 1713 et comme les titres ont été imprimés à la fin de l'ouvrage de Jules Marion. Nous donnons quelques indications dans la liste ci-dessous, elles seront reprises lors de l'étude complète de chaque diplôme. I - 1151 - (p. 1). Privilège du pape Eugène III, moine Bernardin, pour les dîmes & autres droits sur les églises de Longpont, Montlhéry, Saint-Jullien-le-Pauvre à Paris, Orsay, Pecueuse, Champlant, Bondoufle, Orangis, Nozay, Viry, Monceaux, Soliny, Saint-Médéric, le Plessis, Savigny, Ver, Villejuif, Fresne, &c. Texte donné par la charte introductive I du premier cartulaire. Eugène III fut pape du 15 février 1145 au 8 juin 1153. II - 1154. Privilège du pape Anastase IV, moine Bénédictin, pour les dîmes et autres droits, sur les églises cy-dessus détaillées. Reprise de la charte I du présent cartulaire par le successeur Anastase IV, pape du 9 juillet 1153 au 3 décembre 1154. III - 1164 - (p. 3). Privilège du pape Alexandre III, des susdits. Reprise de la charte I du présent cartulaire par Alexandre III, pape du 7 septembre 1159 au 30 août 1181. IV - 1154 - (p. 6). Lettres de concession de Louis VII, le Jeune, roy de France, de l'église Saint-Pierre du château de Montlhéry, & de celle de Sainte-Marie, du même château, à celle de Sainte-Marie de Longpont, du consentement de Jean, cy-devant abbé de Saint-Pierre, & de celui de tous les chanoines, avec toutes les dépendances . Cet ancien couvent aurait été fondé par Guy de Montlhéry. En 1125, on voit un des abbés, appelé Étienne, souscrire aux lettres par lesquelles le roi Louis le Gros réglait les anniversaires des chanoines dans diverses églises fondées et acquises par ses prédécesseurs, et transférait celle de Saint-Pierre de Montlhéry à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. L'accord est donné par Jean « de Chatenay » ou Jean de la Chaine « de Catena », abbé de Saint-Pierre de Montlhéry, par tous les chanoines, par l'évêque Thibaud de Paris ainsi que par l'abbé Gilduin, de Saint-Victor, qui possédait quelques censives et prébendes à Montlhéry. Le consentement des chanoines est dit être fait en pleine liberté « cunctis assentientibus Canonicis libere ». V - 1164 - (p. 5). Lettres du pape Alexandre III, confirmatif de la sentence rendue par Estienne, évêque de Meaux, & Odo, abbé de Saint-Denis, au sujet de la contestation qui était entre les religieux de Longpont & les prêtres de Linois, au sujet du cimetière des Lépreux. Il semble que la chicane ne fut pas complètement éteinte car, les moines de Longpont étant très attentifs et pointilleux reprirent, un peu plus tard, les hostilités. Le même cartulaire de Longpont nous indique, en 1204, un nouveau contentieux entre les religieux de Longpont et les chanoines de Linois « touchant la sépulture des lépreux de Linois ». Deux ans plus tard, une autre sentence est rendue, puis en 1240, sous le règne de Saint-Louis, nous trouvons un acte similaire « touchant le cimetière des lépreux de Lynais ». VI - 1154 - (p. 8). Confirmation pape Anastase IV touchant le chapitre de Montlhéry, transféré à Longpont par Louis le Jeune, VIIe du nom. Bulle adressée au prieur conventuel Thibaut confirmant la réunion de la collégiale Saint Pierre de Montlhéry fondé par Guy 1er au prieuré de Longpont donné à Latran le 7 des calendes de décembre 1154. L'abbé Jean avait précédemment donné son consentement à la réunion. Guildin, abbé de Saint-Victor, après l'arbitrage de Thibaud, évêque de Paris, donna des lettres en vertu desquelles il déclarait se contenter, en compensation, d'une seule prébende et de ses revenus annuels. VII - 11[50] - (p. 9). Ratification par Thibaud, évêque de Paris, des privilèges ci-dessus. Thibaud fut évêque de Paris de 1143 à 1159 sous le règne de Louis VII le Jeune. VIII - 1142 - (p. 7). Concession par Louis VII, le Jeune, d'une foire de huit jours à Longpont, pendant laquelle le marché de Montlhéry cessant à Montlhéry est transféré à Longpont. Reprise de la charte III du premier cartulaire de Longpont donnée par le roi résidant à Étampes (après le 1er août 1142, selon Ulysse Chevalier), en présence de Macaire, abbé de Morigny. IX - 1221 - (p. 11). Donation aux moines de Forges de trente arpents de bois dans la forêt de Corbière, trente autres arpents dans la vallée de Guineberg, vingt arpents contigus & dix autres arpents, &c., le tout pour leurs usage & chauffage du four banal, aux obligations aux habitants d'y venir cuire. Louis VII avait autorisé une foire au profit de l'église de Forges, siège d'un prieuré dépendant de Longpont, au jour de l'Assomption de Sainte-Marie (charte IX du premier cartulaire). X - 1203 - (p. 12). Échange entre le chapitre de Paris & les religieux de Longpont, par lequel ledit chapitre cède auxdits religieux de Longpont la dixme de Marolles, & en contre échange lesdits religieux cèdent ce qu'ils possèdent à Viry & payent en outre une somme de septante livres de retour. Charte publiée dans le cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Paris. L'échange fait suite à la charte de Philippe Auguste concernant la donation de la famille du Coudray. XI - 1245 - (p. 13). Visite d'un évêque de Paris à Longpont. Le prélat visitant Longpont serait Guillaume III d'Auvergne, théologien et confesseur de Saint-Louis. XII - 1239 - (p. 13). Accord entre les religieux de Longpont & les administrateurs de l'Hôtel-Dieu de Paris, touchant une maison & demi-arpent de vigne, situés à Champlant. XIII - 1245 - (p. 15). Touchant un pressoir aux Luizants. Luisant est un chantier de Montlhéry réputé pour ses vignes. XIV - 1244 - (p. 16). Touchant un pré à Essonne, au lieu dit les Fontaines, appartenant au couvent de Longpont. XV - 1246 - (p. 17). Dixme de Brétigny & du Plessis : lieux désignés où les religieux ont lesdites dixmes des dittes paroisses . XVI - 1246 - (p. 19). Ratification par Simon, seigneur de Rochefort, d'un échange fait par le nommé Michel, son vassal, avec les religieux de Longpont, à Pecqueuse et Bretonville. Ce pourrait être Simon V de Montfort, comte de Leicester, seigneur de Montfort-l'Amaury en 1241 après la mort de son frère Amaury VI. XVII - 1206 - (p. 20). Donation d'une portion de dixme à Villebouzin, faite aux religieux de Longpont . XVIII – 1206 - Exemption de taille par Etienne, abbé de Cluny, aux habitants de Longpont qui sont entre les Trois-Croix . Il pourrait y avoir une erreur de date car l'abbé Etienne II de Brancion dirigea Cluny de 1230 à 1233 et son successeur Etienne III de Berzé fut abbé de 1233 à 1235. XIX - 1203. Touchant les dixmes de Marolles et Viry . Il s'agit d'un échange entre le prieuré de Longpont et le chapitre cathédral de Notre-Dame de Paris. XX - 1181 - (p. 20). Ordonnance du roy Philippe-Auguste, IIe du nom, portant défense au commandant du château de Montlhéry de s'opposer à couper les herbes dans la prairie d'Orge. Après la plainte des habitants de Montlhéry, le roi leur accorde le droit de fourrage sur la prairies du bord de l'Orge depuis Chastres jusqu'à Villemoisson. XXI – 1204 - (p. 21). Confirmation par le roy Philippe-Auguste de la donation de la dixme de Marolles au couvent de Longpont. Les droits dîmiers de Marolles-en-Hurepoix furent donnés par Guillaume Munier et sa famille dont Acho, curé du Coudray. Le suzerain Philippe de Saint-Vrain approuva le legs et accepta le transport des droits féodaux. XXII - 1204 - (p. 22). Confirmation par le comte d'Evreux de la donation faite par Robert Castel à l'église de Longpont de tout ce qu'il possède à Pecqueuse, tant en terres labourables, forêts, prés, four à ban, que censives. L'église de Pecqueuse, l'autel, l'atrium et le cimetière, avait été donnée vers 1105, en présence de Guy Troussel, seigneur de Montlhéry, par les frères Château : Simon, Pierre et Galeran surnommé Payen.
Restitution du prieuré de Longpont au XVIIIe s. (dessin de l'auteur).
XXIII - 1204 - (p. 23). Sentence entre les religieux & les chanoines de Linois, touchant la sépulture des lépreux de Linois. Voir charte V ci-dessus. XXIV - 1230 - (p. 23). Confirmation par l'abbé de Saint-Vincent, ayant commission du légat, qui adjuge aux prieur & religieux de Longpont la dixme de Bondoufle. Une part de la dîme de Bondoufle avait été donnée vers 1090 par Eustachia, sœur de Burdin Lisiard, avec le cimetière et un bois. Le prieur de Longpont avait la présentation de la cure de Bondoufle. XXV - 1226 - (p. 24). Échange entre les religieux de Longpont & ceux de Saint-Jean-de-Jérusalem dans l'île de Corbeil de quelques droits, tant à Saint-Michel-sur-Orge qu'à Villemonde. Il s'agit d'un échange avec la commanderie des chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem du Vieux-Corbeil. XXVI - 1193 - (p. 25). Partage confirmé touchant les religieux de Longpont & ceux de Leudeville . XXVII - 1193 - (p. 25). Ratification du partage de la censive de Bonneuil qui était en commun avec les religieux de Saint-Maur & ceux de Longpont . XXVIII – Avril 1241 - (n. a. l. 932, fol. 16). Le prieur Evrard, l'archidiacre Etienne, et Ferri-Pasté, chevalier, maréchal de France, décident, comme arbitres, que Jean de Boutervilliers, chevalier, devra mettre en vilenage une terre qu'il a acquise à Pecqueuse, dans la censive du prieur de Longpont, ainsi qu'il en a pris l'engagement envers le prédécesseur de celui-ci. O. p. l. i. E[vrardus], prior Sancti Martini de Campis Parisiensis, Stephanus, archidiaconus, et Ferricus Pasté, miles, Francie marescallus, salutem in Domino. Noverint universi quod, cum Prior de Longoponte peteret a Johanne de Botervillari milite, quod ipse quandam terram quam emerat apud Piscosiam in censiva ecclesie Longipontis, poneret in manu rusticali, quam dicta ecclesia sufficienter posset justiciare ; et diceret idem Prior quod hoc promiserat idem miles predecessori ipsius Prioris, et ipsi Priori promiserat hoc infra festum Omnium Sanctorum postremum preteritam se facturum ; dictus vero Johannes recognosceret quod hoc re vera promiserat, sed per sufferenciam Prioris, hoc dilatum fuisse asserebat. Tandem in nos compromiserunt dicti Prior et Johannes, promittentes quod, quicquid supra dicta contemtione ( sic ) ordinaremus, observarent. Nos autem, cum per consensum dictarum partium non possemus amicabiliter componere inter ipsos, dicimus dicto militi, per dictum nostrum, quod ipse dictam [terram] poneret extra manum suam, sicut ipse promiserat et dictus Prior pecierat ; hoc eodem et dicimus ei, quod hoc faceret infra festum Penthecostes proximo venturam. Datum anno M o CC o quadragesimo primo, mense aprili. XXIX - 1221 - (p. 26). Donation par Foulque de Lert d'une vigne à l'église de Longpont . XXX - 1221 - (p. 26). Permission de l'abbé de Saint-Germain-des-Prez, accordée au seigneur de Massal de donner à quelques églises ou religieux quelques pièces de vignes près Monceau, qui étaient dans la censive de ladite abbaye de Saint-Germain. Il ne paraît pas que cette donation ait été faite à Longpont. XXXI - 1206 - (p. 27). Commission du pape Innocent III, la douzième année de son pontificat, adressant à l'official de Paris, pour terminer le différend, &tc., touchant le patronage de Fargis . Innocent III fut pape du 8 janvier 1198 au 16 juillet 1216. Il s'agit de la cure–prieuré d'Auffargis au diocèse de Chartres. XXXII - 1206 - (p. 28). Touchant les lépreux de Linois. Voir Charte V. Il s'agit de la léproserie Saint-Lazare de Linas créée avant 1161. XXXIII - 1206 - (p. 29). Confirmation de la donation des églises d'Orsay, les Fargis, Forges, Bondoufle, Pecqueuse, Orangis, Champlant & Saint-Julien-le-Pauvre . Ce sont les églises qui constituent le réseau régional clunisien dont le chef est Longpont. XXXIV - 1206 - (p. 30). Donation vague . XXXV - 1204 - (p. 31). Touchant la donation des dixmes du Plessy . Ce pourrait être le Plessis-Pâté. XXXVI - 1205 - (p. 31). Règlement entre les religieux de Longpont & le curé de Jouy, touchant la dixme & la construction d'une grange . XXXVII - 1205 - (p. 32). Prébende dans l'église de Saint-Pierre de Montlhéry, appartenant à l'abbaye de Saint-Victor, donnée au Prieuré de Longpont, & en échange lesdits religieux ont donné les terres & vignes qu'ils possédaient près le village d'Athis . XXXVIII - 1205 - (p. 33). Donation au Prieuré de Vovea. Vovea pourrait être Vanves, près de l'abbaye du Lys, vers Melun. XXXIX - 1244 - (p. 33). Touchant la visite de l'évêque de Paris. Diplôme relatif à la charte XI (page 13). XL - 1241 - (p. 34). Donation par Aalez du Chastel au couvent de Longpont de tous ses biens & acquets & moitié de ses propres, avec les prés de Fontaines, &c . Ce pourrait être un des fiefs de Brétigny. XLI - 1206 - (p. 35). Concernant l'église du château de Montlhéry pour la sépulture. Une querelle avait éclaté vers 1098 entre les moines de Longpont et les chanoines de la collégiale Saint-Pierre de Montlhéry à propos du cimetière des nobles du château. Guillaume évêque de Paris avait arbitré la chicane. XLII - 1261. Concession par Alexandre IV aux religieux de Longpont d'enterrer dans leurs églises. Alexandre IV fut pape du 12 décembre 1254 au 25 mai 1261. XLIII - 1183 - (p. 35). Ratification par le roy Philippe-Auguste de la donation faite au Prieuré de Longpont par Béatrix de Pierrefond d'une partie de la forêt de Montfaucon & de Vioveta près de Cernay. La donation faite par Béatrix de Pierrefond est approuvée par sa fille Agathe de Pierrefond ; le roi dont le fief est dans la mouvance donne quitus pour le legs. V ersion latine, vidimée au folio 22 du Mss. n. a. lat. 932. XLIV - 1209 - (p. 36). Échange entre les prieur et religieux de Longpont & l'abbé de Cernay de quelques héritages près Vivert & la Bussière près la Grange Montfaucon. Cette charte a été éditée dans le Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame des Vaux de Cernay. Il s'agit d'un échange concernant des biens à Saint-Jean de Beauregard et à Viviers qui avaient été dans le patrimoine du prieuré Saint-Martin d'Orsay, succursale de Longpont (charte CLX du cartulaire de N.-D. des Vaux de Cernay). XLV - 1269 - (p. 37). Relief d'appel pour les religieux de Longpont, pour une dixme contestée par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Lieu inconnu ; charte à découvrir. XLVI - 1243 - (p. 39). Donation d'un quartier de vigne au terroir de Champlant, lieu dit les Fontaines. Depuis les donations pieuses de Guy Troussel, le couvent de Longpont possédait un nombre considérable d'héritages, notamment des terres plantées en vignes. Plus tard, le prieuré échangea le manoir de Champlan avec l'Hôtel-Dieu de Paris ; de plus le prieur avait la présentation de la cure de Champlan. XLVII - 1271 - (p. 40). Échange entre le prieur & les religieux de Longpont, d'une part, & le couvent de Saint-Eloy, d'autre part, de quelques droitures & cens sur un pré dit Josselin & Jouez, &c. à Villiers. L'échange est fait avec les religieux de Saint-Éloy de Longjumeau. Il semble que l'acte concerne des prairies sur les bords de l'Orge. XLVIII - 1176 - (p. 41). Confirmation d'une donation faite par Robert Chaltiax . Lieu inconnu ; charte à découvrir. XLIX - 1240 - (p. 40). Eaux vives & mortes cédées par les religieux de Longpont, à eux appartenant, à Savigny, moyennant cinquante sols parisis de rente, la vie durant de Gazon Buimélé & de sa femme. L - 1240 - (p. 42). Touchant le cimetière des lépreux de Linois. Voir charte V ci-dessus. LI - 1227 - (p. 42). Donation par Raoul Bailal aux églises de Longpont, de Saint-Arnoult, de toute sa terre de Champkevrol, à la charge d'un annuel. Il s'agit de Saint-Arnoult-sur-Touque, dép. du Calvados. La charge d'un annuel est la messe que l'on fait dire tous les jours, pendant une année, pour un mort à compter du jour de sa mort. LII - 1247 - (p. 42). Quittance générale par Simon de Marines aux religieux de Longpont . Il pourrait s'agir de l'extinction d'une créance. LIII - 1247. Règlement entre le prieur & les religieux de Longpont et les habitants de Ver, touchant le champart . Vers 1105, Dame Emeline de Ver, avec ses fils Eudes et Albert, pour [le salut de] son âme et celle de ses fils, donnèrent à Sainte Marie de Longpont quatre arpents de terre à Ver Magnum [Vert-le-Grand]. Vers 1115, la moitié de l'église de Vert-le-Petit avec l'atrium et la dîme sur dix hostises furent donné par Tevin de Forges et un arpent de terre, la moitié du candélabre et le cimetière, la moitié du pressoir et toute la dîme, tant en chanvre, en lin qu'en laine. En 1152, le pape Eugène III confirme que le prieuré possède le village appelé Vert et la sixième partie de la dîme. LIV - 1220 - (p. 45). Reconnaissance passée par Martin l'Hostiaire de quarante sols parisis de rente envers Saint-Julien-le-Pauvre, sur une maison à luy appartenant du côté de Saint-Cosme & Saint-Damien, tenant au cimetière des juifs ; ladite reconnaissance passé devant l'official de Paris . LV - 1266 - (p. 45). Donation par Simon, seigneur de Rochefort, aux religieux de Longpont d'un fief, bois, terres labourables à Garivinnesin. Garnevesin, hameau proche Limours (Essonne). LVI - 1172 - (p. 46). Cession faite au seigneur de Villejust par le prieur de Longpont, du consentement des religieux, des terres & bois moyennant six écus & cinq sols de cens par an, lesdites terres & bois proche Villejust . LVII - 1202 - (p. 46). Donation faite aux religieux de Longpont par Acho du Coudray, du consentement de ses frères & soeurs, de la dixme de Marolles . Acho était curé du Coudray. Nous le retrouvons lors de la confirmation de 1204 (charte XX) par Philippe Auguste à propos de la cession des la dîme de Marolles-en-Hurepoix. LVIII - 1185 - (p. 47). Commission du pape Lucius III adressant aux doyens de Paris, de Saint-Germain & d'Authun, pour régler la partage de quelques biens et revenus, entre les religieux de Longpont & les seigneurs de Leudeville . Lucius III fut pape du1er septembre 1181 au 25 novembre 1185. LIX - 1170 - (p. 47). Reconnaissance faite par Jean de Maciaco aux religieux de Longpont de la redevance annuelle d'un muid, moitié froment & moitié fèves . LX - 1211 - (p. 48). Sentence rendue pour les religieux & prieur de Saint-Julien-le-Pauvre dépendant du prieuré de Longpont, d'une part, & l'archiprêtre curé de Saint-Séverin, touchant les différends entre eux pour l'entretien de la chapelle Saint-Blaise du côté de la rue Galande, pour les annuels et legs faits par les paroissiens de Saint-Séverin au prieur de Saint-Julien . Le prieuré Saint-Julien le Pauvre, lieu de réunion des étudiants de la Sorbonne était voisin de Saint-séverin dans le quartier latin. LXI - 1246 - (p. 49). Reconnaissance par Ferry de Bours de la redevance envers le Prieuré de Longpont d'un muid de blé payable par tiers, à prendre dans la grange dudit Ferry à Bondoufle . LXII - 1246 - (p. 50). Touchant les lépreux de Linois. Voir la charte V ci-dessus. LXIII - 1216 - (p. 50). Règlement touchant quelques églises dans le diocèse de Sens, dépendantes de l'ordre de Cluny, par Honorius III, sous le règne de Louis VII, père de Saint-Louis. Il y a une erreur flagrante puisque le père de Saint-Louis est Louis VIII. Longpont possédait le prieuré Saint-Laurent de Milly dans le diocèse de Sens. LXIV - 1225 - (p. 51). Reconnaissance par Renaud de Brétigny, sa femme & son fils, de huit deniers de cens sur une maison sise à Brétigny, près la Fontaine . LXV - 1216 - (p. 52). Donation par Winnes de Vallegrufa de cinq sols de cens à l'église de Longpont, sur une portion de terre située proche le pressoir ... avec le droit de certaine justice, &c., & en échange, les religieux de Longpont cèdent quatre sols de cens qu'ils percevaient sur Jean Crouleurs, proche Villebouzin. [Vallegrufa], mauvaise leçon de Valle Grinosa, c'est-à-dire Vaugrigneuse. LXVI - 1254. Reconnaissance par André Cherconville, Pierre de Baronville, Ansel, fils de Henry le Meunier, que le droit de pêche depuis la chaussée de Brétigny jusqu'au dessous de la chaussée de Longpont appartient spécialement & incommutablement au monastère de Longpont, & ont aussy lesdits reconnu qu'ils ont fait bâtir un moulin à tan au lieu dit Basset, auprès d'un autre moulin à bled qui leur appartient, que ledit moulin à tan ne pourra être converti en un autre usage, que les deux ne moudront à la fois ; & arrivant le cas contraire ils payeront ausit couvent & religieux de Longpont cinq sols de chefcens, n'auront en outre aucun instrument pour pêcher. LXVII - 1246 - (p. 53). Donation par Pierre Gragnac de Ris, après sa mort & de sa femme, au Prieuré de Longpont, d'un demi arpent de vigne proche Ris, chantier du Sautemal, tenant & aboutissant, &c . LXVIII - 1246 - (p. 54). Reconnaissance pardevant l'official par Guillaume de la Champagère & Nicolas, chanoine de Saint-Spire de Corbeil, de trente deniers de chef-cens sur la moitié d'une maison sise à Savigny, au haut du village, sur le chemin de Villemoisson, & la moitié d'un arpent de vigne contiguë à la dite maison . Dans la bulle du pape Eugène III on lit que le prieuré de Longpont possédait la moitié des dîmes de Savigny. LXIX - 1247 - (p. 54). Compromis entre les religieux de Longpont & le curé de Savigny, par devant le prieur de Saint-Faron de Meaux en Brie, juge souverain en cette partie, nommé par le pape Innocent IV, touchant la dixme de Savigny . Voir charte précédente. Le conflit entre le curé de Savigny et les moines de Longpont reviendra régulièrement à propos des grosses dîmes et des dîmes vertes, tant sur le mode de prélèvement que sur les limites du canton dîmier. LXX - 1234 - (p. 55). Règlement entre le prieur & le curé d'Orsay, d'une part, & le prieur de Châteaufort, touchant la dixme . Le prieuré Saint-Martin d'Orsay était une dépendance de Longpont depuis sa fondation au XIe siècle. LXXI - 1257 - (p. 56). Reconnaissance faite par Guillaume de Morsang & ses sœurs, touchant leurs biens aliénés au Prieuré de Longpont. LXXII - 1200. Accommodement entre Salomon & son neveu, d'une part, & les prieur & religieux de Longpont, d'autre part, touchant plusieurs différends entre eux. Charte confirmée par la reine-mère Adèle de Champagne qui agit comme plège à cause de son douaire sur le prévôt de Melun. LXXIII - 1200 - (p. 57). Reconnaissance par Simon de Ver de la redevance de deux muids & cinq septiers de bled pour une certaine terre que son ayeulle avait donnée par aumône à l'église de Longpont, à condition que la dite terre retournerait à Longpont après sa mort . LXXIV - 1229 - (p. 58). Reconnaissance par Simon, dit l'Apostolique, d'une maison, située à Paris, au haut de Charonne, tenant & aboutissant, &c., chargée de quatre deniers de chef-cens envers l'église de Saint-Julien-le-Pauvre. L'église Saint-Julien-le-Pauvre était depuis le début du XIIe siècle un prieuré clunisien dépendant de Longpont. LXXV - 1225 - (p. 58). Reconnaissance par Philippe d'Aurinville d'un morceau de terre envers le Prieuré de Longpont, chargé de seize deniers de cens. Plus tard, par lettres du 26 février 1510, le roi Louis XII ordonna au lieutenant civil de la prévôté de Paris de convoquer le clergé, la noblesse et le tiers-état, pour délibérer sur la coutume, et en arrêter la rédaction, avec l'assis tance du président du parlement et de l'avocat du roi. L'assemblée eut lieu le 22 mars. Le clergé y fut représenté par l'évêque de Paris, l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, le trésorier de la Sainte-Chapelle , les abbés de Sainte-Geneviève, de Saint-Magloire , de Saint-Marc de Soissons, l'official de l'Abbaye de Saint-Denis, l'abbé de Saint-Victor, les abbés de Joyenal, d'Abbecour ; par le chapitre de Notre-Dame de Paris, de Saint-Germain-l'Auxerrois ; le prieur de Saint-Germain-des-Champs, le commandeur des religieux du Temple, les religieux de l'abbaye de Tiron ( Perche), ceux de Saint-Maur-des-Fossés, de Saint-Eloy, à Paris, de Saint-Ladre, le chapitre de la Sainte-Chapelle , les religieux de Reuil-en-Brie, les religieux de Poissy, le chapitre de Poissy, le curé de Crespierres, le prieur de Châteaufort, les religieuses du couvent de Daul-par-Fonde, le chapitre de Saint-Merry de Lynois , le prévôt d'Aurinville , les religieux de Longpont, les chanoines de Corbeil, les chanoines de Saint-Spire, les religieux du couvent de Laigny-sur-Marne, le prieur et la prieure de Saint-Thibault, les religieux d'Armières, ceux des Célestins de Marcoussis, le prieur de Fontenay-en-Brie , les religieux de Gournay, le chapitre du bois de Vincennes, le curé et le maître de l'Hôtel-Dieu de Gonesse. LXXVI - 1248 - (p. 59). Reconnaissance par Simon de Bolon & Mathilde, sa femme, de seize arpents de terre labourable près de Bretonville, en la censive de Longpont. Bretonville est un hameau de Boinville-le-Gaillard (arr. Rambouillet, Yvelines). LXXVII - 1246 - (p. 59). Reconnaissance par ledit de Bolon d'une mazure & toutes les terres en dépendant audit lieu de Bretonville, chargée envers les prieur et religieux de Longpont de deux droitures, fixées & abonnées à deux septiers d'avoine & huit deniers de cens, pour la mazure & un arpent de terre seulement, & dix sols de cens pour les autres terres labourables, avec le droit de haute et basse justice en ladite mazure, de même qu'à Pecqueuse. Voir charte précédente. LXXVIII - 1207 - (p. 60). Règlement entre Guillaume de Morsan et ses sœurs, d'une part, & le prieur & couvent de Longpont, touchant leurs biens, rachetés par le couvent de Longpont moyennant vingt-quatre livres parisis . LXXIX - 1232 - (p. 60). Compromis entre les curés d'Orangis, de Brétigny & le prieur de Longpont de s'en rapporter au doyen de Saint-Médéric de Linois pour terminer leur différend . LXXX - 1232 - (p. 61). Règlement entre le prieur de Longpont & les religieux & Jean de Broglio, touchant neuf arpents proche ledit Broglio, chargé envers ledit couvent de Longpont de neuf sols parisis de cens. Broglio pourrait être le Breuil. LXXXI – ap. 1254 - (p. 61). Commission d'Alexandre, pape, à l'archevesque de Sens, pour régler les religieux du grand couvent & ceux de Longpont, sur les eaux détournées de leur ancien lit, à cause du nouveau moulin. Il y a une faute dans l'inventaire de 1713 qui donne la date de 1232. Alexandre IV fut pape du 12 décembre 1254 au 25 mai 1261. LXXXII - 1230 - (p. 62). Marguerite de Maciaco fait exécuter de son testament Guy, son fils, religieux à Longpont, & le fait maître de disposer à son gré de tous ses biens tant meubles que immeubles . Voir la charte LXXXVII. LXXXIII - 1240 - (p. 62). Terres données à moitié par le couvent de Longpont à Laurent de Paponville . Paponville est un hameau de la commune de Saint-Escobille. LXXXIV - 1242 - (p. 63). Concernant le four à ban . Nous ignorons le lieu de ce four. Ce pourrait être à Montlhéry où il y avait cinq fours du temps de Philippe Auguste LXXXV - 1206 - (p. 63). Bref du pape Alexandre adressant au chantre de Saint-Wulfran d'Abbeville pour réunir au couvent de Longpont les biens qu'il en avait aliénés. Il y a une erreur de datation. Ce serait en 1256 car Alexandre IV fut pape du 12 décembre 1254 au 25 mai 1261. LXXXVI - 1266 - (p. 65). Maison sise à Loancy, proche les prés dudit Loancy, avec ses dépendances, chargée envers le Prieuré de Longpont de six sols parisis. Louans est devenu Morangis. LXXXVII – Avril 1225 - ( n. a. l. 932, fol. 35 ) . Ratification, suivant la teneur de lettres de feu Guillemin [Guillaume II], évêque de Paris, par le prieur de Saint-Martin-des-Champs et de Longpont de la donation faite par Jean de Maciaco et Marguerite, sa femme, de terres, prés, vignes et autres héritages, au couvent de Longpont, à cause de Guy, leur fils, qui y avait pris l'habit de religieux. Ego frater Balduinus, humilis prior Sancti Martini de Campis et Longipontis , totusque ejus Longipontis conventus, omnibus presentem paginam inspecturis, notum facimus quod domnus Johannes de Maciaco, miles, et domna Margareta, uxor ejus, karissimum fratrem nostrum Guidonem, filium suum, de omnibus terris, pratis, vineis et aliis possessionibuis suis elemosinis deputatis, et in litteris bone memorie Guilimini, Parisiensis quondam episcopi , expressius notatis saisiri fecerunt, tali videlicet conditione, quod predictus Guido, quandiu vixerit, possessiones teneat memoratas, et quod ei a predictis J. et M. jussum fuerit, de illis faciat ; et post mortem ipsius Guidonis, et etiam ipso vivente, si, quacumque ex causa, videbitur non possidere omnes predictas possessiones, ad dictos J. et M., vel ad alterum eorum si superstes fuerit, vel ad illos quibus presentes litteras tradiderit, si predicti J. et M. de medio cesserunt, integre et quiete et libere revertentur, pro animabus dicti J. et M. in elemosinis erogande, sine contradictione aliqua ecclesie Longipontis et etiam ecclesie Cluniacensis. In cujus rei confirmationem et testimonium, presentem paginam sigillorum nostrorum auctoritate fecimus roborari. Actum anno gratie M o CC o XX o V o , mense aprili. Note : le diminutif familier de “Guilimini” désigne Guillaume II de Seignelay, évêque de Paris, mort à Saint-Cloud, en novembre 1223. LXXXVIII - 1242 - (p. 66). Sentence qui adjuge au prieur de Longpont la dixme sur un arpent & demy de terre, etc., & condamne le prieur de Broglio. Broglio pourrait être le prieuré du Breuil, dépendance de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. LXXXIX - 1268 - (p. 67). Donation Gazon de Buymelé & sa femme au prieur & couvent de Longpont, de six arpents de prés proche Savigny-sur-Orge ; sçavoir, le pré de la Pierre , le pré de la Giroude & le pré sous le pont de Savigny . Voir charte XLIX. XC - 1268 - (p. 67). Donation par ledit Gazon de Buymelé au couvent des eaux qu'il avait achetées à Savigny desdits religieux, & des six arpents susdits ; au moyen de quoy ledit couvent s'est engagé de donner tous les mois, le 5 ou le 7 du mois, cinquante miches de pain du couvent & sept livres par an . Voir charte précédente et XLIX. XCI - 1232. Compromis entre les religieux de Longpont & les chanoines de Linois, touchant les vignes possédées par lesdits chanoines à Lardy, chargées envers ledit couvent de trente-deux sols de cens . XCII - 1249 - (p. 69). Ratification de la donation par Gazon de Buymelé & Marguerite, sa femme, de six arpents de pré à Savigny . Voir chartes LXXXIX et XC. XCIII - 1249 - (p. 70). Une verge de terre vers Bonneville, donnée à cens par le prieur de Longpont, moyennant deux sols de cens, monnoye d'Anjou. Ce pourrait être la paroisse de Bonneville, aujourd'hui en Eure-et-Loir. À suivre…
Notes (1) L'abbaye de Cluny était placée sous l'autorité immédiate du Saint-Siège. Elle renforça son influence quand Eudes de Châtillon, grand-prieur, devint pape sous le nom d'Urbain II (12 mars 1088-29 juillet 1099) grand défenseur de la chrétienté qui prêcha la première croisade. (2) J. Marion, Le cartulaire du prieuré Notre-Dame de Longpont de l'Ordre de Cluny au diocèse de Paris (Impr. Perrin et Marinet, Lyon, 1879). (3) Le registre de Parlement de Paris, au 20 novembre 1562, mentionne la requête de Guillaume Finel, religieux et vicaire du prieuré de Longpont, et frère Germain Gouge et d'autres, par laquelle « ils exposent qu'ils avoient été contraints de fuir et de se retirer à Paris, à cause des Huguenots qui ravageoient les monastères » (abbé Lebeuf).
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