La ferme et le parc de Bellejame à Marcoussis (1260-1693)
Cette chronique est le dernier volet de l'histoire de ce lieu. Nous avons vu l'histoire de la seigneurie, du château, voyons de manière distincte celle de la ferme et du parc.
JP.Dagnot . Novembre 2015.
Plan terrier de 1790.
Le premier document date de 1260, une charte du cartulaire des vaux de Cernay, mentionne Béatrice de Montlhéry épouse de deffunt Jeuberti et Odeline sa fille donne aux religieux trois arpents à la Flotte et trois autres au Luisant se réservant l'usufruit des biens.
Trente ans après, nous voyons apparaître frère Baudoin, commandeur de la meson du Déluge, qui acquiert deux arpents de vignes, mouvant de Guillaume Bellejambe... Le verso du document mentionne le pont fermé terme caractéristique qui apparaîtra dans des documents ultérieurs.
En 1399, Guillaume Bellejambe déclare ses biens, retenons quatre arpents d'aulnoy avecques l'hostel jardin, coulombier, fossez à poissons, et appartenances dudit hostel... tenant à la Fontene tenu à cens de l'hostel du Déluge.
Deux années après, Jehan de Montagu achète à la famille Bellejambe, un arpent d'aulnoy tenant de la Fontaine en censive du déluge et de toutes autres parts audit vidame de Laonnois ...
En 1402, lors de l'achat du moulin de Guillerville par Jehan de Montagu, on apprend que ledit moulin est alimenté par un ruissel de fontaine appelé le ruisseau de la Flotte qui eschoit en la rivière et cours dudit molin... relevant de lhospital ancien de Sain-Jean de Jérusalem à Paris.
Soixante dix ans après, un cueilloir du Déluge mentionne des déclarations du seigneur de Marcoussis du ruisseau de la Flotte à cause du moulin neuf qui fut à messire Jehan Labbé, chevalier.
Le temps passe, en 1550 relevons le terme la Flotte dans un bail à loyer d'argent accordé à François Mathieu, marchand de Linois, par Pierre de la Fontaine commandeur du Déluge et de Saint Jean de Latran, moyennant 45 livres, pour la recepte des droits sur Linas Estampes...
Trois années plus tard, un échange est réalisé entre Thomas de Balsac et Pierre Lemaistre ... notons une pièce contenant sept quartiers de terre, au chantier de la Flotte, tenant ... d'autre part au cours d'eau de la fontenne de la Flotte, ...
Un acte datant de 1579 nous montre une partie du parc de Bellejambe, noble homme Gilles Lemaistre, seigneur de Bellejambe, lequel confesse avoir vendu à Langevin Mezerac et Mathieu Thevenon, tous deux marchands de Lynois, c'est assavoir tout et chacun "les fruits qui proviendront la présente année, des arbres pommiers, poiriers, seriziers estant situés et assis dedans le jardin et clos dudit Beljambe " à la réserve faite par le seigneur de deux pommiers de reinettes. Cette transaction réalisée moyennant quarante écus d'or soleil, comporte aussi le droit par le seigneur de choisir deux cents de pommes et vingt cents de poires en plus du marché. On voit ainsi que le parc est planté en arbres fruitiers.
Extrait d'un plan terrier du XVIIIe siècle .
Sept ans après extrait d'un inventaire après décès de 1627, Hiérosme Lemaistre échange avec Pierre Bonne, un arpent au lieu de la Flotte appelé le pont, tenant au ruisseau de la Flotte ...
Relevons en 1591, la présence de Philippe Leclerc, jardinier demeurant à Bellejambe...
Trois années plus tard, nous voyons le premier bail de la ferme: Noble Demoiselle Renée Lefèvre femme de noble homme Hiérosme Lemaistre, seigneur de Beljambe, se portant fort du sieur Le Maistre . son espoux., de son bon gré et bonne volonté, baille & cède à titre de ferme et moisson jusqu'à six ans, à Nicollas Garreau, laboureur demeurant à Linois, la ferme et mestairie dudit Beljambe qui se consiste en une maison manable, grange, estables estant en la bassecour dudit Bellejambe avescq la quantité de 80 arpents de terres labourables et prés et saussaies, ce bail est fait moyennant 3 muids de grain, deux parties en bled mestail, en bon grain loyal et marchand à la mesure de Montlhéry et six chappons. Suivent les conditions habituelles très détaillées, dresser les vignes et treilles du sieur de Bellejambe, faire la vendange desdites, fournir les echallats,... partager les fruits qui proviendront des arbres fruitiers... Présent Marin Lambert jardinier demeurant audit Bellejambe...
La même année, notons un marché ou est citée une petite chaussée proche des murailles du clos de Bellejambe ... Le parc est donc protégé.
En 1600, un acte détaille un marché fait par Honoré Marchais, jardinier demeurant à Beljambe, qui confesse avoir fait marché avec noble homme Hiérosme Lemaistre, conseiller du roy en sa cour du parlement, de faire et parfaire bien et duement le jardin du lieu seigneurial dudit Beljambe y planter et semer en temps et saisons convenables toutes sortes de graines et plants, les arroser, arracher et replanter, tondre les pallisades, bordures... de replanter eddifier les lieux qui luy seront monstrés et selon l'advis que le seigneur entretenir les allées et cabinets, tondre aussy lesdits cabinets et tonnelles, les entretenir de perches et raccommoder touttefois que bezoing, entretenit la treille de l'allée du bout de la vigne qui est dedans le clos dudit Beljambe. Refaire dresser et entretenir les cabinets du bout de la ..?. Mettre aussy les pallisades des deulx costés du palmal?, labourer les planches devant les pallisades des deulx costés... faire des greffes de toutes sortes de sauvageons.. faire au dedans comme au dehors aux jardins et cabinets son mestier de jardinier, moyennant vingt escus d'or soleil, deulx septiers de bled mestail; le dit Marchais aura sa demeure et habitation avescq sa fille, pourra avoir deulx vaches qu'il pourra mettre à la corde... Le parc est donc un lieu entretenu comportant des allées tonnelles cabinets et comme nous l'avons vu précédemment planté en arbres fruitiers.
La même année, la dame de Beljambe baille et délaisse à titre de loyer jusqu'à six ans, à Pierre Peltier, marchand fruitier demeurant à Linoys et Jehanne Legrand sa femme, c'est à savoir tous les fruits qui proviendront par chacune des six années, des arbres estant plantés par les racines au clos dudit Beljambe, tant poiriers, pommiers, pruniers, ceriziers, que autres générallement quelconques pour en disposer par lesdits acceptans; ce bail fait à la réservation faicte par ladite dame des fruits qui proviendront de tous les arbres fruitiers qui sont dedans le jardin et parterre d'icelluy et des vignes qui sont audit clos moyennant douze hottes de fruits à savoir quatre hottes de pommes de reinettes trois hottes pommmes de capendri? trois hottes poires de Languedoc, une hotte de cerize et une hotte moitié de baguerotte st Claude moitié pomme de Cellenville , le tout rendu en la ville de Paris et moyennant la somme de cinquante escus sol de ferme et loyer. Notons les arbres du jardin et parterre qui doivent être proches le château, donc au nord de la Sallemouille.
De nouveau en 1616, Loys Blanchard, receveur amodiateur de la terre et seigneurie de Beljambe, baille à titre de ferme et moison de loyer pour six ans, à Jehan et Jacques Léger, laboureurs du Mesnil Furger, la ferme et mestairie dudit lieu de Beljambe. L'ensemble consiste en :
- maison manable en laquelle il y a chambre basse garnie, au dessus de ladite chambre deulx estables jointes l'une l'autre servant d'escurye, et l'autre moitié pour les vaches, grange ..., toit à porcs le tout couvert de thuilles. gar..? audessus de la ..? où l'on met le carosse à couvert. Une autre petite estable attenant à ladite grange aussy couvert de thuilles le tout audit Beljambe enclos dedans la basse cour dudit lieu. avescq la quantitté de cent arpents en terres labourables en plusieurs pièces, six arpents de prez,
- aussi la ferme du Bouchet qui consiste ... Le bailleur se réserve les autres bastiments qui sont en la basse cour qui servent d'escurie, grand grenier, coullombier, pressoir... ce bail est fait moyennant quatre muids de grain...
La même année, le receveur baille à titre de loyer jusqu'à six ans, à Jehan Boisard marchand poullailler de Linoys, le coullombier dudit Bellejambe moyennant soixante quinze livres et six douzaines de pigeonneaux bons loyaux et marchands provenant dudit coullombier quand bon semblera au bailleur pourvu qu'il y en aye ; le bailleur se réserve aussy le fumier du coulombier que le bailleur sera tenu de faire netoier chacun an . Ledit coullombier devra être rendu bien peuplé.
En 1617, le seigneur de Beljambe continue ses acquisitions au chantier de la Flotte par une parcelle de terre moyennant 10 livres de rente...
Fin 1619, Charles Asselin, voyer et arpenteur, lequel au nom de Mr Hiérosme Lemaistre, ..., de son bon gré, a recongnu avoir baillé par ces présentes à titre de ferme et moison de grain jusqu'à neuf ans, à Médard Mestiviers, laboureur demeurant à Epinay et Martin Mestiviers son fils aussy laboureur demeurant à présent audit Beljambe, la ferme et mestairye dudit Beljambe qui se consiste en ce qui ensuit: premièrement, ung corps de logis avec chambre basse four de cheminée deulx estables, l'une à chevaulx l'autre à vaches, avec une bergerie et le grand grenier estant au dessus desdites escuryes et estables, une grange, toitz à porcz, le grenier estant proche la porte de ladite grange au dessus de l'autre porte cochère, le tout couvert de thuille avec la cour attenante; item une autre ferme appartenant au sieur de Beljambe, appelée la ferme du Bouchet ...; item la quantité de six vingtz arpens de terres labourables provenant tant de la ferme de Beljambe que celle du Bouchet; Ce bail et prisée faict à la réserve par le bailleur au surplus des dits lieux et bassecour dudit Beljambe et moiennant la quantité de cinq muidz de bled mestail, ..., fournir la paille pour les chevaux du seigneur lorsqu'il seroit audit Beljambe, faire ses vendanges, dresser les vignes du seigneur, bailler chacun an six chappons gras, un muid d'avoyne que le seigneur avoit promis baillé, à livrer en son hostel et grenier de Beljambe.
L'année suivante, la dame de Beljambe baille à titre de ferme et loyer jusqu'à six ans à Martin Mestiviers, le coullombier dudit Beljambe moyennant la somme de quarante livres, quatre douzaines de pigeonneaux bons loyaux et marchant provenant dudit coullombier; le bailleur devra le nettoyer chaque an et le rendre bien bien peuplé.
Voyons maintenant le premier des actes que ceux qui ont copié le travail d'Olivier Bauchet et de votre serviteur qui montre le début des aménagements de la propriété, nous sommes en 1634: Messire Louis Lemaistre, ..., de présent en son chasteau de Beljambe, d'une part et Charles Petit, maistre fontainier de Chilly, les quels font les conventions qui ensuyvent, c'est à scavoir que ledit Petit promet de faire construire un bassin de fontaine de cinq thoises et demy de diamètre dans oeuvre, de quinze pouces de profondeur, avec un gros cordon de graisserie en demi rond au dessus avec un marchepied de quatre pouces de large allentour dudit cordon, ... fournir les matériaux nécessaires, moyennant le prix de 260 livres, ..., ledit Petit promet de fournir le tuyau pour le conduit d'un dandy, ..., fournir les robinets et les regards moyennant 20 livres, ..., la descharge du bassin se fera dans les fossés dudit Beljambe ou dans la rivière...
Huit années après, le seigneur de Beljame fait alimenter le bassin: fut présent en sa personne, Jean Gosselin, demeurant à Linois, lequel a promis et s'est obligé envers Messire Louis Lemaistre, conseiller d'estat, seigneur de Beljamme, absent et acceptant par honorable homme Jean Dubois demeurant à St Eutrope les Chanteloup, de bien doucement fouiller et faire une tranchée de largeur "compétante" pour conduire et faire couller les eaux de la Fontaine de la Flotte situées dans le parc dudit seigneur de Beljamme, par le long des tranchées de la vieille fontaine jusqu'au bassin estant dans le parterre dudit seigneur de Beljamme et dans lesdites tranchées, poser mestre et planer des tuaulx de bois d'aulne, lequel bois sera fourny par ledit sieur de Beljamme et percé par ledit Gosselin sans qu'il luy soit permis de prendre aultre personne en pour luy aider à percer lesdits tuaulx, qui sera tenu les emboister et joindre l'un dans l'aultre, savoir soixante toises de cinq à six poulces de diamètre qui seront montés posés depuis et contre ladite fontaine de la Flotte jusques où ils pourront s'étendre..., ? reste desdits tuaulx de trois pouces de diamètre lesquelles tranchées où seront planés ledits tuaulx auront deulx pieds de profondeur ou davantage, bien doucement refermer par ledit Gosselin lesdites tranchées, et recouvrir lesdits tuaulx bien doucement comme il appartient de le faire par ledit Gosselin, de sorte que lesdites eaux coullent et descendent facillement par lesdits tuaux dans ledit bassin, lequel bois d'aulne sera pris par ledit Gosselin dans le parc dudit sr de Beljamme, les frettes qu'il conviendra pour emboister lesdits tuaux seront fournies par ledit sr de Beljamme pour garantir ainsy la conduitte des eaux par lesdits tuaux sans qu'il s'en puisse perdre pendant deux années, à compter du jour qu'il aura parachevé la bezoigne cy dessus mentionnée et où il arriverait faulte sera tenu de la réparrer à ses fraiz et despends incontinent et sans délay, et au cas où lesdits tuaux se cassent, le bois sera fourny par ledit sieur de Beljamme, l'eau sera jettée hors ladite fontaine, de la haulteur de vingt cinq pieds, par un petit adjutoir de six ou sept lignes, le tout sera posé dans le milieu du bassin.. cette convention faite moyennant quatorze sols pour chaque toise desdits tuaux... Apparemment le seigneur ne fait confiance qu'à ce spécialiste qui sait percer et assembler des canalisations en bois.
La fabrication est frettes est confiée la semaine suivante : fut présent en sa personne Jean Legrain, maistre serrurier demeurant à Linois, lequel a vollontairement recongnu et confessé avoir promis et s'oblige par ces présentes à Messire Louis Lemaistre, ..., absent et acceptant par Marie Beausse veufve en dernières noces du concierge de la maison dudit sr de Beljame, accepter de fournir et livrer audit sieur de Beljamme toutes les frettes qu'il conviendra de mestre aux tuaux de bois servant à conduire les eaux de la fontaine appelée la Flotte située dans l'enclos dudit sr de Beljame jusque dans le parterre et bassin dudit enclos et rendre toutes les dites frettes, faictes et parfaictes en cette façon, scavoir que les grandes frettes n'excèderont pas le poids de deux livres, les secondes ou moyennes de sept quarterons et les petites d'une livre et demie et que au cas où elles se rompent, ledit Legrain sera tenu de résoudre et raccommoder; cette convention ainsy faicte à raison de quatre sols six deniers tournois pour chacune livre de fer, mise en oeuvre.
La même année, Eléonore Prudent espouze de Louis Lemaistre, baille pour le temps et espasse de six années consécutives, à Louis Hubert le jeune, fruitier demeurant au Mesnil paroisse de Marcoussis, à savoir une pièce de terre estant dedans et au bout du parc du chasteau de Beljame, estant depuis plantée en petits arbres aultrement dit la petite cerizeraie à prendre depuis la contre allée qui tend sur un petit fossé estant au bout de ladite jusqu'à l'allée appelée mail, jusqu'aux vignes qui sont au dessus du costé de Montlhéry, jusqu'à la muraille dudit parc, reservée l'allée appelée mail qui tend jusqu'à la muraille...moyennant l'entretien des arbres et le prix somme de dix livres, cette pièce apparamment plantée depuis peu sans loyer les trois premières années, et ladite dame baille aussi pour huit ans trois quartiers plantés en arbres fruitiers, tenant à la garenne de Beljame, ce bail fait moyennant trente livres.
Rappelons en 1643, l'érection de 30 arpens enclos dans le parc de Beljame, sur lesquels est la Fontaine de la flotte, en un fief qui sera appelé fief de la Flotte, relevant de st Jean de Latran. Fait en la maison prieurialle du temple à Paris.
Trois années après, un contrat d'entretien hydraulique nous apprend que: fut présent de sa personne Jehan Gaslin, manouvrier demeurant à Lynois, lequel a volontairement recognu confessé et promis à Messire Louis Lemaistre,.., estant de présent en son chasteau de Bellejame, et acceptant, d'entretenir le canal de l'eau de la Fontaine de la Flotte... dans le parc de Bellejame pour la faire descendre par les tuaux dans la fontaine du parterre dudit Bellejamme pour la faire jeter de onze pieds de hault ou plus... pour la faire venir dans la cuisine dudit chasteau de Bellejame par les tuaux qui vont être posés, le seigneur de Bellejame fournira les tuaux et les matières nécessaires, ce marché fait moyennant la somme de seize livres. Le seigneur profite d'un entretien de l'arrivée d'eau du bassin pour amener l'eau dans la cuisine.
En 1651, Louis Lemaistre, de présent en son chasteau de Bellejame, lequel volontairement confesse avoir vendu à Catherine Richard et Catherine Lambert, veuves de marchands fruitiers, acceptantes, tous les fruits des arbres fruitiers qui sont pommiers, poiriers, peschers, qui sont dans le parc de Bellejamme à la réserve faite par ledit seigneur de tous les espaliers, pommiers, poiryers qui sont dans les parterres potager et grand espalliers, plus des poiryers de Mr Jean estant dans le petit jardin potager, plus encore réserve de tous les seriziers, bigarotiers et primeur estant sur la terrasse dudit Bellejame et tous les cognassiers qui se trouvent dans le parc, et comme aussi tous les fruits qui se trouveront dans deux petits jardins qui sont à Pierre Groulon, cette vente faicte moyennant 325 livres, et en outre, de faire livrer en sa maison de Paris vingt grandes hottes de pommes reinettes, un demy cent de pesches, et cinq paniers de bigarreaux... Cette énumération voit une augmentation du nombre des fruitiers à Bellejame.
Quatre années après, Thoussaintz Painlevé, jardinier au chasteau de Bellejame, ayant pouvoir de Messire Louis Lemaistre, reconnait avoir vendu à Catherine Lambot, tous les fruits à noyaux sur un arpent de terre de la garenne de Bellejame appelé la cerisaye, avec bigarotiers, pêches de vignes moyennant cent livres.
Fin 1660, un échange est réalisé entre le seigneur de Bellejame et celui de la Roue le premier récupérant un demi arpent de terre à l'endroit de l'allée de charmes estant dans ledit enclos de Beljame à l'entrée du jardin du costé du levant, allant icelle allée du costé du midy vers les bois en croupe de la montagne et où le seigneur de Beljame doibt faire construire une demi lune.
De nombreux baux de terre n'ont pas été cité ici; ils montrent que la ferme de Beljame n'existe plus et que les terres sont louées par parcelles.
À suivre...