Les carrières aux Molières
Cette chronique se propose de rassembler chronologiquement les informations relatives à ces carrières.
JP Dagnot . octobre 2015 .
Le premier document trouvé date de mars 1599, Gabriel Cheron marchand tailleur de pierre de meulles de moulin demeurant aux Mollières …
Le second de juillet, Jehan Flamand marchand demeurant à Chevreuse d'une part et D...? Aubry tailleur de meulle de moullin demeurant aux Molières, lesquelles parties font eschange et permutations...
Le même jour, le même marchand de Chevreuse d'une part et Fabien Dalle tailleur de meule de moullin demeurant aux Mollières d'autre part, Ledit Flamand baille ...
La semaine suivante, un autre échange est réalisé par Jehan Dupond, tailleur de meulle demeurant aux Mollières qui propose une paire de meulle, bonne, loiale et marchande, de six pieds de haulteur, par ledit Dupond au bord de sa carrière...
En mai 1600, nous retrouvons Gabriel Chéron marchand tailleur de pierre de meulle de moullin, demeurant aux Mollières lequel vend un demy arpent au terroir du Boullay dit les carrières de Troux. Le même mois, Gabriel Delalande, tailleur de meulle de moullin, demeurant aux Molières, vend un cartier de terre …
Cinq mois après, F...? Langlois, veuve de Pierre Lendemain, vivant meullier demeurant aux Mollières, laquelle quitte toutes les marchandises de meulle qui sont dans une carrière paroisse des Troux ...
En décembre, Jacques Galliot meulier demeurant aux Molières … vend une maison prez la porte d'Armenon, ... d'autre bout à la closture nouvellement faite du bourg des Molières
L'année suivante, Guillaume Rousseau vend à Gabriel Cheron tailleur de pierre et meulle pour moullin, demeurant audit lieu des Mollières, 35 perches de terre labourable que fosse et troux, à tirer pierre de meulle de moullin, ... Le même la semaine suivante: Gabriel Cheron, marchan tailleur de pierre de meulle de moullin, baille et délaisse ung espasse de logis...
En 1613, Jehan Terrien careyeur aux Molières promet à Gervais Terrien de pareil estat, demeurant aux Troux, la somme de 102 livres pour la moitié d'une carrière size aux cavouvers des Mollières où ils travaillent ensemble...
Nous arrivons en 1664, Jacques Laugeois, fondé de pouvoir du receveur du comté de Limours, confesse avoir baillé à tiltre de sortage de meulles, à Jacques André et Jacques Fourneaux, carreyeurs demeurant aux Mollières, une carrière ci devant ouverte par Jean Leroy, scize et aboutissant sur le chemin des carrières aux Mollières, à fouiller par ledits preneurs tant que meulle pourra se trouver, ce bail fait moiennant la somme de six livres pour chacune des meulles qui se trouveront en la carrière...
Deux mois après, le même scénario se reproduit avec Mesmin Aumaistre et Philippe Ludio, carreyeurs demeurant aux Mollières, ... c'est assavoir le droit de pouvoir fouiller des pierres de meulles de moullin dans le vieil chemin tendant des Mollières au Fay, autant de meulles que faire se pourra trouver , à charge par ledit preneur de remplir les trous de terres qu'il aura fouillé, ce bail et prisé fait moiennant la somme de six livres tournois pour chacune des meulles ...
L'année suivante, Jacques Gohier, huissier de salle de demoiselle d'Orléans, confesse avoir baillé à tiltre de sortage, à Michel Froger, Marin Lenoble et Jacques Fourneau, carreieurs demeurant aux Mollières, c'est assavoir un quartier de bois assis au chantier de la Siselluy, entre les deux chemins allant des Mollières aux Troux, et tirer dans iceluy quartier, les pierres meullières pouvant s'y trouver à tirer meulles, à charge de mettre à part les pierres qui ne pourront servir à meulles de moullin, lesquelles pierres appartiendront au bailleur, ce bail fait moyennant la somme de sept livres tournois pour chacune des meulles qui se trouveront au dedans de la carrière ...
En février 1670, Charles Legendre, procureur fiscal du comté de Lymours, lequel confesse avoir baillé à titre de sortage, à Nicolas Deschamps, marchand carreyeur demeurant aux Mollières, la liberté de fouiller et faire carrière, dans le vieil estang des Molières et y tirer pierres propres à faire meulles de moullin... ce bail fait à la charge de paier la somme de six livres pour le droit de sortage de chacune des meulles qui seront tirées...
L'année suivante, ...? marchan carrier demeurant aux Mollières confesse avoir vendu à Jeanne Tadureau assavoir une meulle de choix qui sera tirée par ledit Vouillé de la carrière louée par le receveur du comté...
Le lendemain, Simon Nicolas, carreyeur demeurant aux Mollières, et Louis Bouchon sa femme, lesquels promettent de livrer à Pierre Papin, marchand mercier demeurant à Lymours, c'est assavoir cinq meulles de choix à prendre par ledit Papin dans deux carrières scizes aux Mollières, ce bail de sortage fait moyennant trente livres par meulle...
Fin 1672, François Auret, carreyeur demeurant aux Mollières, renonce par ces présentes au profit de Hiérosme Adam, au travail d'une carrière qu'il avait pris dudit Adam à tiltre de sortage, sans préjudice d'une meulle qui est sur le bord de la carrière...
Quatre ans après, le même François Auret, de présent à Lymours, transporte à toujours à Louis Sevin, marchand demeurant aux Mollières, c'est assavoir une meulle de moulin avec ses fournitures de six pieds ou plus, à prendre en moitié avec Philippe Ludio, en la carrière scize à la Charpenterie, moyennant la somme de 36 livres ...
En mai, Louis Dodin, se portant fort d'Henri Paillet, confesse avoir baillé à tiltre de sortage à Adrian Duval, marchand carreyeur demeurant aux Mollières, c'est assavoir une antienne carrière dépendant du domaine de Lymours aux Coquetières, paroisse des Mollières, où les anciens preneurs ont fait fouiller et tirer des pierres meulières servant à faire des meulles de moulin, ce bail fait à charge de paier pour le sortage de chacune des meulles, la somme de sept livres audit Paillet ...
En mars 1678, Olivier Botin, carreieur demeurant aux Troux, demande à Jacques Launnay, aussy carieur, de faire et façonner meule de moulin demandé par Jean Bellian chirurgien à Saint Clair ...
L'année suivante, Adrien Duval, carieur demeurant aux Mollières, confesse avoir vendu à toujours à Jehanne Chauldé, veuve Michel Roger, hostellier, la part qu'il avait dans une carrière à la Coquetière à partager avec François Sevin, associé dudit Duval en ladite carrière, pour, par la veuve, faire tirer meule de moulin, le bail fait moyennant 18 livres...
En avril 1682, damoiselle Geneviève Josse, femme de Jacques Gohier, sieur d'Armenon, baille à titre de sortage, à Louis Sevin et Marin Lenoble carreyeurs demeurant aux Mollières, un demy arpen de terre à Quincampoix, ... faire et faconner meulle de moullin sans dicontinuer à l'exception du mois d'aoust, moyennant le prix et somme de sept livres par meulle et oultre moyennant une épingle de 44 livres ... Quinze jours après la même scène se passe avec Gilles Payen, marchan carreyeur demeurant aux Mollières pour un quartier de terre entre Armenon et Quincampoix ... moyennant sept livres par meulle et deux louis d'or ...
Fin juin, la damoiselle réitère avec Emery Baudry et Eustache Brosset, carreyeurs demeurant aux Mollières, pour un quartier de terre proche la carrière de la veuve Lemoine, moyennant sept livres par meulle et une épingle de 22 livres ...
En mai 1684, Emery Aubry, carreyeur demeurant aux Mollières, délaisse à Eustache Brosset sa part et portion d'une carrière ouverte entre les parties (voir l'acte ci-dessus)...
Début juillet, Marin Lenoble marchand demeurant aux Mollières, déclare qu'il a fait bail avec Louis Sevin d'une carrière à tirer meulle de moulin et que ce dernier désirer travailler davantage, il a consenti la résolution de sa part dudit bail...
En novembre 1686, Louis Sevin, marchand carreyeur aux Mollières, confesse avoir vendu à Denis Vallée, aussi marchand carreyeur aux Mollières, pour Fillion marchand de meulles, c'est assavoir deux meulles de moulin founyes de leurs fournitures, à prendre sur la carrière dudit Sevin, moyennant le prix et somme de cent livres ...
En août 1688, Estienne Rousseau, carreieur demeurant aux Mollières, confesse avoir vendu à Louis Leblanc aussi carreieur aux Mollières, c'est assavoir la moitié de la carrière appartenant audit Rousseau, scize à la Coquetière pour travailler conjointement avec ledit Rousseau, à la charge que toutes les meulles qui seront fabriquées seront partagées pour moitié de prix, outre ledit Leblanc s'oblige de fournir une demy meulle audit Rousseau...
En octobre, Rémy de Nesles, bourgeois de Paris, lequel recogne avoir baillé à tiltre de sortage de meulle de moullin, à Louis Sevin, marchand careieur demeurant aux Mollières, un morceau de terre dépendant de la grande ferme des Molières, scituée aux carrières du bois de Saint Jean, contenant un quartier, pour y fouiller, façonner meulles de moullin, recombler les troux, moyennant le prix et somme de sept livres par meulle...
Un mois après, Estienne Rousseau revend à Louis Leblanc le reste de la carrière qu'il avait vendu en août, avec toutes les pierres fabriquées en meulle de moulin, cette vente faite moyennant le prix et somme de 48 livres et outre d'acquitter les droits de sortage au sieur d'Armenon...
En avril 1689, Emery Laudry, carreieur demeurant aux Mollières, confesse avoir vendu à Adam Bodin aussi carrieur aux Mollières la moitié d'une carrière assize au bois de Saint Jean, consistant en un demy arpen de terre appartenant à la demoiselle de Boullée pour par ledit Bodin tirer meulles de moulin, à charge de payer les sortages au prix de sept livres par meulle, cette vente faite moyennant deux meulles de choix ...
Le même jour, François Asselin, marchand, demeurant à Saint Clair, confesse avoir vendu à tiltre de sortage pour faire meulle de moulin, à Claude Godin, carrieur demeurantà Montabé paroisse des Troux, c'est assavoir la carrière prez les bois de Saint Jean en laquelle travaillait Louis Fourneau décédé, à charge de payer sept livres par meulle lorsqu'elles seront vendues et livrées, outre payer au sieur Asselin la somme de quarante livres...
Le mois qui suit voit un acte dit de société: Louis Sevin marchand carreieur aux Molières lequel a associé avec lui Toussaint Millian aussi carreieur pour travailler dans une carrière baillée à sortage par le sieur de Nesles, propriétaire de la ferme des Molières, en un quartier de terre assis au terroir des bois de Saint Jean, pour y travailler ensemble, moitié de profit à la charge par Meillant de paier sa part de toutes les meulles qui seront fabriquées à raison de sept livres par meulle...
En octobre, Marcq Morize, marchand carreieur demeurant aux Mplloières, baille à tiltre de sortage à Esloy Devieux et Estienne Rousseau carreieurs, c'est assavoir un quartier de terre assis à la Coquetière, faire l'ouverture de carrière faire meulle de moullin sans discontinuer, excepté la saison d'aoust, à charge de paier sept livres pour chaque meulle et outre donner dix sept livres pour épingle...
Nous arrivons en 1691, Estienne Rousseau, carreieur demeurant aux Mollières lequel délaisse à Louis Leblanc, aussi carreieur, c'est assavoir une moitié de carrière scize aux carrières de Quincampoix avec toutes les meulles qui y sont tirées qui sont dans ladite carrière, à charge par ledit Leblanc de payer les sortages au sieur d'Armenon, de payer aussi le mareschal qui a fourni les fournitures pour livrer lesdites meulles et outre moyennant soixante livres pour les trois quarts de la carrière ci-dessus ...
La même année, Rémy de Nesles, bourgeois de Paris, de présent en la grande ferme des Mollières, baille à tiltre de sortage de meulle de moulin, à Nicolas Lenoble, marchand carrier aux Mollières, un petit morceau de terre labourable, situé à la Coquetière, entre les deux chemins qui conduisent des Molières à Armenon, baillé pour y faire ouvrir carrière, faire et façonner meulle de moulin, ..., ce bail fait moiennant sept livres de sortage par chaque meulle...
En 1693, Le même bourgeois baille à Simon Vannel et Jean Tirlet, marchands carreieurs à Montabé paroisse des Troux, quarante perches de terre aux Molières, tenant au chemin des Mollières à Cernay... ouvrir carrière, faire et fassonner meulle de moullin, ce bail fait moyennant sept livres par meulle...
Cinq années après, Nicolas Lenoble rétrocedde son droit de bail à sortage à Mathieu Janin tailleur d'habits pour travailler à tirer meulles de moullin, dans une carrière ouverte par ledit Janin et Louis Vigot, à charge qu'il payera audit Janin cent dix sous de sortage par meulle, outre que ledit Vigot livrera audit Lenoble deux meulles de moulin fournies de leur fournitures pouvant valoir cent vingt cinq livres...
En 1720, notons le contrat de mariage d'Antoine Doucet carreyeur aux Molières, fils de feu Antoine Doucet aussi carreyeur, avec Thérèse Brosset, 19 ans, de Gometz, fille de feu Eustache aussi carreyeur, témoins plusieurs carreyeurs. Dans la dot un apport d'une moitié de carrière en commun avec la veuve Jean Mareschal...
La même année, Noel Chateigné correyeur demeurant aux molières vend une moitié de carrière acquis de la veuve Louis Bouillon, pour que Payen et lui travaillent en société, partageant les gains ou pertes dicelle carrière. La vente faite moyennant 50 livres. Payen règlera au fur et à mesure qu'ils vendront les meules fabriquées ensembles. Egalement engagement de finir la carrière qu'il a achevé appartenant à Jean Marchal et Pierre Paris provenant d'un acte passé devant Lamoureux (date en blanc). Payen aura pour chaque meule le prix que lesdits ont prévu ...
En 1722, Jean Mareschal, laboureur demeurant à Quincampoix, Noel Chateigné, carreieur, François Lemoine aussis carreyeur, lesquels confessent avoit fait le marché qui ensuit: c'est assavoir que ledit Mareschal a vendu à Chateigné et Lemoine deux tiers d'une carrière dans laquelle il a travaillé avec Anthoine Doucet, à charge par les acheteurs de faire un tiers de la marchandise tant que la carrière durera, ledit Mareschal promet de payer auxdits Chateigné et Lemoine sept livres pour chaque meulle, ce marché fait en outre moyennant quarante livres que ces derniers promettent de payer, ...
Fin 1728, lors du partage des biens du sieur d'Armenon, relevons :
- que les sommes dues à la succession pour sortage de meules qui se situent sur les terres de la ferme de Quincampoix seront rangées dans les biens de celui qui héritera de ladite ferme,
- les carrières de meulles ouvertes sur ces terres et celles que l'on peut y faire ouvrir rapportent chaque année trois à quatre cents livres, correspondent à une estimation de 4.500 livres,
- a été convenu dans le quatrième lot, que tous les sortages vendus seront utilisés à la réparation de la ferme de Quincampoix.
En 1731, Marie Vanuelle, veuve de Simon Doucet, carreieur, et Térèse Brosset veuve d'Anthoine Doucet, le fils aussi carreyeur, demeurants aux Molières, lesquels confessent avoir vendu à Charles Desanges aussi carreyeur, de faire jouir d'une carrière à tirer meulles de moullin, la carrière scize dans le clos des vents, nommé porte d'Armenon, cette vente faite moyennant la somme de dix huit livres.
Deux mois après, ledit Desanges vend à Gabriel et Louis Brosset carreyeurs, la moitié d'une carrière à tirer meulles de moulin à l'exception des pierres à bastir ce marché fait moyennant quarante livres...
L'année suivante, Marie Jeanne Bezard, veuve de Pierre Duval, marchand à Limours, et Louise Bezard, lesquelles promettent de faire jouir, René Tarot, carreyeur aux Molières, une carrière à tirer meulles de moulin, assise devant la maison desdites..., lesquelles ont dite avoir reçu 24 livres et outre sept livres pour le sortage d'une meulle...
En octobre, Louis Vigot, carreyeur demeurant aux Troux, d'une part, et Nicolas Lenoble aussi carreyeur demeurant aux Mollières, lesquels ont reconnu avoir fait marché ensemble, à savoir que ledit Vigot s'engage à faire dix meulles à moullin, fournies complètes et marchandes dans la carrière que ledit Lenoble a avec Louis Houdierne, scize à la Coquetière, moyennant 17 livres par chaque meulle...
Nous arrivons en 1759, Zacharie Regault, laboureur demeurant à Chaumusson, et Jacques Roussin, marchand demeurant à Pecqueuse lesquels ont vendu à titre de bail à sortage à Jean Bellamy et Jean Louis Cellier, carreyeurs demeurant aux Mollières, le droit d'ouvrir une carrière dans une pièce de terre tenant aux chemins des Troux aux Mollières et de Cernay aux Mollières, et d'y fouiller et tirer des meulles, moyennant le prix et somme de vingt livres pour la première meulle et ensuite sept livres pour bail de sortage...
Trois ans plus tard, trouvé dans un dossier sur le comté de Limours, il est fait du droit de meulage au lieu des Molières, qui est de cinq sols par chaque meulle qui se vendent audit lieu, lesdits droits affermés à la veuve Addenet pour six années, moyennant 250 livres par an. Ce qui revient à dire qu'au minimum 1.250 meules sont extraites aux Molières et que cette paroisse doit fournir les moulins de la région.
Début 1768, Marie Jeanne Chateigne, veuve de François Houdiarne, tutrice de leur enfants, laquelle a vendu à Nicolas Houdiarne le droit de tirer des meulles sur une pièce de terre appartenant à Mr Target au chantier de la Coquetière proche le chemin qui va des Mollières à Quincampoix à charge de payer sept livres à ce dernier, cette vente faite moyennant 50 livres ...
Relevons dans la déclaration des biens de la comtesse de Brionne le droit de meulage aux Molières de 5 sols par meule.
En 1788, Pierre Roussin, marchand carrier demeurant aux Mollières et François Lenoire meusnier demeurant au moulin à vente de Branville, paroisse de Gonarville en Beauce, lesquels ont dit que ledit Roussin a vendu audit Lenoire deux meulles de moulin moyennant 317 livres comprenant le cerclage... On voit ainsi que les meuniers viennent de l'Île de France pour se fournir en meules.
En 1806, François Honoré Hucheriot, carrier en meulles de moulin, Geneneviève Bordier son épouse, avec la famille Bordier, tous demeurant aux Mollières, ont vendu ...
En 1834, un rapport fait par Dufrenoy, nos apprend que l'on fabrique deux à trois cents meules par an.
En 1843, notons les déclarations d'exploitation des carrières demandées par les autorités :
- Alexandre Lenoble, pierres à bâtir,
- Louis Lavigne meules de moulin,
- La veuve Target pierres à bâtir
- Fleurau meules de moulin,
- Rouchon pierres à bâtir,
- Sébastien Houdiarne meules de moulin,
- Philippe Martin pirres à bâtir
- Louis Houdiarne meules de moulin.
Extrait d'un acte de 1897, relevons la vente en 1834 par Louis Lavigne à madame Prévost d'Armenon de terre en friches et vieilles carrières , champtier de la mare; toujours avec le même acte sont mentionnées des parcelles de friches et vieilles carrières cadastrées C104 et 105; également en 1838, Louis Pascal Delange vend à Prévost 106m2 de terre et vieilles carrières. lieudit le désert ou Armenon; enfin, 4077 m2, de friches et vielles carrières, au clos Lamaing et les prés d'Armenon.
En 1900, la monographie de l'instituteur cite: depuis trois ans une carrière a été ouverte derrière le bois de la ferme (route des Molières à Saint Rémy). Il mentionne également: l'envoi journalier à Paris de 45 tonnes de pierres à bâtir par la gare de Boullay les Troux.
En 1931, Mr Duvanel se plaint de la gêne créée par une carrière de meulière voisine de sa propriété (ancienne maison seigneuriale): tirs de mines, éclats de roches dans son terrain, risque d'éboulements.
En 1982, Mr Michel Perrin a découvert au lieudit la Bascule, la moitié d'une meule en pierre gallo-romaine de 35 cm de diamètre et de 8 cm d'épaisseur.
Pour conclure, on peut dire que dès que des actes notariaux locaux ont existé, les carrières aux Molières existent également. Le livre de Boyé sur ce village permet aussi de dire que les carrières ont existé jusqu'au début de la seconde guerre mondiale.