Le comte de Monte-Cristo à Montlhéry
Chacun connaît les aventures du héros d'Alexandre Dumas : Edmond Dantès, alias comte de Monte-Cristo, lord Wilmore, abbé Giacomo Busoni, Zaccone, Simbad le Marin, qui, victime d'une machination est accusé de bonapartisme, emprisonné au château d'If, s'évade et devient immensément riche grâce à l'abbé Faria et entreprend de se venger de ses accusateurs (1). Le romancier fait venir le riche comte de Monte-Cristo à Montlhéry pour utiliser le télégraphe planté sur la plate-forme de la Tour.
C. Julien . Octobre 2015 .
Ancien château de Montlhéry: reconstitution, vue, plan, ruines et notice historique. Gravure dédiée à la ville de Montlhéry par Gustave Sauler (XIXe s.).
C'est dans son chapitre LXI intitulé « Le moyen de délivrer un jardinier des loirs qui mangent ses pêches » que Dumas fait intervenir le « seigneur étranger » devenu dandy. Le préposé du relais télégraphique de Montlhéry joue alors un rôle déterminant dans la vengeance du comte de Monte-Cristo (2). En fait il devient patent qu'Alexandre Dumas séjourna à Montlhéry avant 1844.
Le relais télégraphique de Montlhéry
Le 11 octobre 1799, les grands bras du télégraphe de Claude Chappe inventé en 1794, installé en haut de la colline de Fontenay, transmirent une nouvelle extraordinaire : Bonaparte que l'on croyait en Egypte, était revenu subitement et avait débarqué à Fréjus. Le télégraphe Chappe fonctionna à Montlhéry en 1825 reliant Paris à Madrid pendant la guerre d'Espagne, encadré par la station de Fontenay-aux-Roses au nord et transmettant les signaux au relais de Torfou au sud. « Quand les ailes de l'appareil destiné à transmettre les bonnes et les mauvaises nouvelles, s'agitent et se balancent, on croirait voir un cadavre qui s'anime » dit Conrad Malte-Brun. En 1823, Dulaure écrivit : « Sur la plate-forme ou esplanade où s'élève la tour de Montlhéry, on a construit depuis quelques années, lors de la guerre en Espagne, un télégraphe qui fait partie de la ligne télégraphique qui communique de Paris à Bayonne ». Dans sa notice sur Montlhéry dans les Environs de Paris, Hippolyte Lucas écrivit « À côté de la fameuse tour s'élève un télégraphe, emblème ailé de notre rapide civilisation. Le télégraphe, les chemins de fer, plus encore que les conseillers Belle-Jambe, portent les derniers coups à la féodalité ».
Le télégraphe solaire proposé en 1856, par un employé des télégraphes, M. Leseurre repose sur la réflexion des rayons du soleil, projetant à de grandes distances des éclairs lumineux. La répétition de ces éclairs, leur longueur ou leur brièveté, forment un alphabet particulier, qui sert à composer une écriture de convention. Une expérience fut menée le 30 mars 1856, à trois heures, entre les tours de Saint-Sulpice et la tour de Montlhéry, en présence de Le Verrier, directeur de l'Observatoire, Liais, astronome au même Observatoire, et Struve, astronome de l'observatoire russe Poulkova. Les résultats furent les suivants : éclairs presque éblouissants à l'œil nu, malgré les brumes de la saison. Correspondance rapide et sans aucune hésitation. Lueur sensible à l'œil nu, très-brillante à la lunette, lorsque était voilé par des nuages blancs.
Le contexte du roman
En 1844, Alexandre Dumas, le romancier de l'histoire, l'auteur des Trois Mousquetaires et de La Reine Margot révèle dans ce chef-d'œuvre une autre facette de son génie : le roman de mœurs et de critique sociale, servi par un sens inégalé de l'action et du suspense. Un seigneur étranger, le comte de Monte-Cristo, intrigue le grand monde parisien par son faste extraordinaire, ses manières, raffinées et fantasques, la jeune femme orientale qui vit dans son ombre. Qui, hormis peut-être la belle et mélancolique comtesse de Morcerf, pourrait reconnaître en lui le pauvre Marin Dantès, arrêté à Marseille vingt-trois ans plus tôt ? À travers les péripéties d'une vengeance implacable, c'est le Paris de Balzac qui revit dans le second volume. Dandys, femmes du monde, personnages patibulaires ressurgis du bagne, se croisent autour d'inoubliables figures, le banquier politicien Danglars, le sévère procureur de Villefort, le hautain comte de Morcerf, pair de France.
Le 24 février 1815, Edmond Dantès, revient d'un voyage à la barre du Pharaon ayant du remplacé le capitaine Leclère, décédé durant le voyage. Dès son arrivée, il est accueilli par M. Morrel l'armateur du bateau qui lui promet de le nommer capitaine. Edmond Dantès est au comble du bonheur, il va ainsi pouvoir aider financièrement son vieux père et épouser sa belle fiancée catalane, Mercédès. Une machination va se tramer contre lui parce que Danglars, comptable sur le bateau et Fernand un catalan qui envie son bonheur avec Mercédès, veulent se débarrasser de lui. Edmond Dantès est porteur, à son insu, d'une lettre compromettante adressée à Nortier de Villefort, le père bonapartiste de Gérard de Villefort. S'en apercevant et quoique convaincu de l'innocence de Dantès, le procureur du roi envoie Dantès directement au Château d'If, comme prisonnier d'état. Au fond de son cachot, entend un jour qu'un autre prisonnier essaie de creuser le mur qui les sépare. Arrivé à leurs fins les deux prisonniers vont se rencontrer, et ainsi Edmond Dantès fait la connaissance de l'abbé Faria. Dans la deuxième partie du roman, Dantès emprunte les personnalités de lord Wilmore, Simbad le marin et l'abbé Busoni.
Outre l'argent, l'autre figure structurante du roman est l'information, c'est-à-dire le pouvoir du comte sur ses ennemis. On voit sa capacité à manipuler l'information et à pratiquer l'intoxication : ainsi dans l'opération du télégraphe de Montlhéry ou dans la mise en jeu, par l'intermédiaire d'un journaliste, Beauchamp, de tout un réseau de correspondants afin de dévoiler le trouble passé du très honorable Fernand de Morcef (Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Cristo , Vol. 9, édition de 1845, chez Pétion Libr. 11 rue du Jardinet, Paris).
Le télégraphe de Montlhéry
Mis dans les paroles de Dantès, Alexandre Dumas avoue sa fascination pour le télégraphe, technologie de communication née au début du siècle. Au chapitre IV de l'édition de 1845, p. 49, le héros annonce aux époux Villefort qu'il doit les quitter pour visiter « en simple badaud, une chose qui m'a bien souvent fait rêver des heures entières » : un télégraphe. « J'ai vu parfois au bout d'un chemin, sur un tertre, par un beau soleil, se lever ces bras noirs et pliants pareils aux pattes d'un immense coléoptère, et jamais ce ne fut sans émotion, je vous jure, car je pensais que ces signes bizarres fendant l'air avec précision, et portant à trois cents lieues la volonté inconnue d'un homme assis devant une table, à un autre homme assis à l'extrémité de la ligne devant une autre table, se dessinaient sur le gris du nuage ou sur l'azur du ciel, par la seule force du vouloir de ce chef tout-puissant : je croyais alors aux génies, aux sylphes, aux gnomes, aux pouvoirs occultes enfin, et je riais. Or, jamais l'envie ne m'était venue de voir de près ces gros insectes au ventre blanc, aux pattes noires et maigres, car je craignais de trouver sous leurs ailes de pierre le petit génie humain, bien gourmé, bien pédant, bien bourré de science, de cabale ou de sorcellerie. Mais voilà qu'un beau matin j'ai appris que le moteur de chaque télégraphe était un pauvre diable d'employé à douze cents francs par an, occupé tout le jour à regarder, non pas le ciel comme l'astronome, non pas l'eau comme le pêcheur, non pas le paysage comme un cerveau vide, mais bien l'insecte au ventre blanc, aux pattes noires, son correspondant, placé à quelque quatre ou cinq lieues de lui. Alors je me suis senti pris d'un désir curieux de voir de près cette chrysalide vivante et d'assister à la comédie que du fond de sa coque elle donne à cette autre chrysalide, en tirant les uns après les autres quelques bouts de ficelle », dit Dantès à ses interlocuteurs.
A quel télégraphe? A celui du ministère de 1'Intérieur ou de l'Observatoire? Oh! non pas ! On trouverait là des gens qui voudraient forcer de comprendre des choses que l'on veut ignorer, et qui expliqueraient malgré soi un mystère qu'ils ne connaissent pas. Il faut un télégraphe en plein champ, pour y trouver le pur bonhomme pétrifié dans sa tour.
La ligne qui est conseillée à étudier est celle d'Espagne. Il s'agit de transmettre un message au préfet de Bayonne « travesti en deux mots grecs : τηλε ( têlé ) , loin et γραφειν ( graphein ), écrire ; c'est la bête aux pattes noires ». Sur la route de Bayonne, le poste télégraphique proche de Paris est celui de Châtillon, puis, après celui de la tour de Montlhéry .
C'est au Chapitre III intitulé « Le moyen de délivrer un jardinier des loirs qui mangent ses pêches » que l'auteur narre le voyage à Montlhéry. Voici le texte intégral. Le lendemain matin, le comte de Monte-Cristo sortit par la barrière d'Enfer, prit la route d'Orléans, dépassa le village de Linas sans s'arrêter au télégraphe qui, justement au moment où le comte passait, faisait mouvoir ses longs bras décharnés, et gagna la tour de Montlhéry, située, comme chacun sait, sur l'endroit le plus élevé de la plaine de ce nom.
L'homme au télégraphe était horticulteur
Au pied de la colline, le comte mit pied à terre, et par un petit sentier circulaire, large de dix-huit pouces, commença de gravir la montagne ; arrivé au sommet, il se trouva arrêté par une haie sur laquelle des fruits verts avaient succédé aux fleurs roses et blanches. Monte-Cristo chercha la porte du petit enclos, et ne tarda point à la trouver. C'était une petite herse en bois, roulant sur des gonds d'osier et se fermant avec un clou et une ficelle. En un instant le comte fut au courant du mécanisme et la porte s'ouvrit. Le comte se trouva alors dans un petit jardin de vingt pieds de long sur douze de large, borné d'un côté par la partie de la haie dans laquelle était encadrée l'ingénieuse machine que nous avons décrite sous le nom de porte; et de l'autre par la vieille tour ceinte de lierre, toute parsemée de ravenelles et de giroflées.
On n'eût pas dit, à la voir ainsi ridée et fleurie comme une aïeule à qui ses petits-enfants viennent de souhaiter la fête, qu'elle pourrait raconter bien des drames terribles, si elle joignait une voix aux oreilles menaçantes qu'un vieux proverbe donne aux murailles. On parcourait ce jardin en suivant une allée sablée de sable rouge, sur lequel mordait, avec des tons qui eussent réjoui l'œil de Delacroix, notre Rubens moderne, une bordure de gros buis, vieille de plusieurs années. Cette allée avait la forme d'un « 8 », et tournait en s'élançant, de manière à faire dans un jardin de vingt pieds une promenade de soixante. Jamais Flore, la riante et fraîche déesse des bons jardiniers latins, n'avait été honorée d'un culte aussi minutieux et aussi pur que l'était celui qu'on lui rendait dans ce petit enclos.
En effet, de vingt rosiers qui composaient le parterre, pas une feuille ne portait la trace de la mouche, pas un filet la petite grappe de pucerons verts qui désolent et rongent les plantes grandissant sur un terrain humide. Ce n'était cependant point l'humidité qui manquait à ce jardin : la terre noire comme de la suie, l'opaque feuillage des arbres, le disaient assez; d'ailleurs l'humidité factice eût promptement suppléé à l'humidité naturelle, grâce au tonneau plein d'eau croupissante qui creusait un des angles du jardin, et dans lequel stationnaient, sur une nappe verte, une grenouille et un crapaud qui, pat incompatibilité d'humeur, sans doute, se tenaient tou jours, en se tombant le dos, aux deux points opposés du cercle. D'ailleurs, pas une herbe dans les allées, pas un rejeton parasite dans les plates-bandes; une petite-maîtresse polit et émonde avec moins de soin les géraniums, les cactus et les rhododendrons de sa jardinière de porcelaine que ne le faisait le maître jusqu'alors invisible du petit enclos.
Monte-Cristo s'arrêta après avoir refermé la porte en agrafant la ficelle à son clou, et embrassa d'un regard toute la propriété. « Il paraît, dit-il, que l'homme du télégraphe a des jardiniers à l'année, ou se livre passionnément à l'agriculture ». Tout à coup il se heurta à quelque chose, tapi derrière une brouette chargée de feuillage : ce quelque chose se redressa en laissant échapper une exclamation qui peignait son étonnement, et Monte-Cristo se trouva en face d'un bonhomme d'une cinquantaine d'années qui ramassait des fraises qu'il plaçait sur des feuilles de vigne. Il y avait douze feuilles de vigne et presque autant de fraises. Le bonhomme, en se relevant, faillit laisser choir fraises, feuilles et assiette.
Lors de la discussion sur la récolte des fraises à Montlhéry, le jardinier qui comptait les fruits déclare : « il m'en manque deux, elles y étaient encore hier, il faut que ce soit le fils de la mère Simon qui me les ait soufflées ; je l'ai vu rôder par ici ce matin. Ah! le petit drôle », puis demande à Monte-Cristo s'il est un chef qui vient pour l'inspecter. Non, c'est un simple voyageur conduit par la curiosité. Le bonhomme était dans son jardin puisqu'il avait reçu le signal qui annonçait qu'il pouvait se reposer une heure (il jeta les yeux sur un cadran solaire, car il y avait de tout dans l'enclos de la tour de Montlhéry, même un cadran solaire), et cueillait ses fraises de peur que les loirs les mangent. Vraiment? Ça ne doit pas être bon, quoiqu'on dise : gras comme un loir. Et ce n'est pas étonnant, Monsieur, que les loirs soient gras, attendu qu'ils dorment toute la sainte journée, et qu'ils ne se réveillent que pour ronger toute la nuit. Tenez, l'an dernier, j'avais quatre abricots ; ils m'en ont entamé un. J'avais un brugnon, un seul, il est vrai que c'est un fruit rare ; eh bien! Monsieur, ils me l'ont à moitié dévoré du côté de la muraille ; un brugnon superbe et qui était excellent. Je n'en ai jamais mangé de meilleur.
La visite du télégraphe de Montlhéry
En jetant un coup d'œil sur son cadran solaire, le jardinier dit : « Monsieur, les dix minutes vont expirer, je retourne à mon poste. Vous plaît-il de monter avec moi ? ». Monte-Cristo entra en effet, dans la tour divisée en trois étages ; celui du bas contenait quelques instruments aratoires, tels que bêches, râteaux, arrosoirs, dressés contre la muraille : c'était tout l'ameublement. Le second était l'habitation ordinaire ou plutôt nocturne de l'employé; il contenait quelques pauvres ustensiles de ménage, un lit, une table, deux chaises, une fontaine de grès, plus quelques herbes sèches pendues au plafond, et que le comte reconnut pour des pois de senteur et des haricots d'Espagne dont le bonhomme conservait la graine dans sa coque ; il avait étiqueté tout cela avec le soin d'un maître botaniste du Jardin des Plantes. Le troisième étage de la tour était la chambre du télégraphe. On y remarquait les deux poignées de fer à l'aide desquelles l'employé faisait jouer la machine.
En effet, avec des appointements se montant à mille francs, le préposé était logé chichement. Âgé de cinquante-cinq ans, il était en fonction depuis quinze ans dont cinq ans de surnumérariat. Après vingt-cinq ans de service, il aura une modeste pension de cent écus. Il ajoute qu'il ne comprend absolument rien aux signes qu'il reçoit et transmet à la tour suivante. Voilà une totale confidentialité qui intéresse Monte-Cristo : « par un signe il apprend en même temps à son correspondant de droite qu'il est prêt, tandis qu'il invite son correspondant de gauche à se préparer à son tour ».
Billet de 500 frs émis sous la monarchie de Juillet.
C'est au moment de faire fonctionner le télégraphe que le bonhomme reçu une offre surprenante du comte de Monte-Cristo. Celui-ci, pour une somme de vingt-cinq mille francs et mille francs de rente, proposait de ne pas répondre aux signaux des correspondants, mais répéter les trois signes que Monte-Cristo avait tracés sur un papier avec des numéros indiquant l'ordre dans lequel ils devaient être faits. L'auteur ajoute « … rouge de fièvre et suant à grosses gouttes, le bonhomme exécuta les uns après les autres les trois signes donnés par le comte, malgré les effrayantes dislocations du correspondant de droite, qui, ne comprenant rien à ce changement, commençait à croire que l'homme aux brugnons était devenu fou ».
Quel était le message du comte ? Cinq minutes après que la nouvelle télégraphique fut arrivée au ministère, Debray fit mettre les chevaux à son coupé, et courut chez Danglars.
- Votre mari a des coupons de l'emprunt espagnol? dit-il à la baronne.
- Je crois bien ! Il en a pour six millions.
- Qu'il les vende à quelque prix que ce soit.
- Pourquoi cela?
- Parce que don Carlos s'est sauvé de Bourges et est rentré en Espagne.
- Comment savez-vous cela?
- Parbleu, dit Debray en haussant les épaules, comme je sais les nouvelles.
La baronne ne se le fit pas répéter deux fois : elle courut chez son mari, lequel courut à son tour chez son agent de change et lui ordonna de vendre à tout prix. Quand on vit que M. Danglars vendait, les fonds espagnols baissèrent aussitôt. Danglars y perdit cinq cent mille francs, mais il se débarrassa de tous ses coupons. Le soir on lut dans le Messager, Dépêche télégraphique : « Le roi don Carlos a échappé à la surveillance qu'on exerçait sur lui à Bourges, et est rentré en Espagne par la frontière de Catalogne. Barcelone s'est soulevée en sa faveur».
Par l'usage intempestif du télégraphe de Montlhéry, « un signe télégraphique, mal interprété à cause du brouillard qui a donné lieu à une erreur », Monte-Cristo avait ruiné Danglars, qui en vendant ses coupons perdait un million de francs sur un pareil coup. Et d'ajouter : « Je viens de faire pour vingt-cinq mille francs une découverte que j'eusse payée cent mille. Je viens de découvrir le moyen de délivrer un jardinier des loirs qui lui mangeaient ses pêches ».
Notes
(1) Roman achevé en 1844 et d'abord publié en feuilleton dans Le Journal des Débats d'août 1844 à janvier 1846.
(2) Contrairement à ce que certains auteurs modernes ont écrit, la Tour de Montlhéry était un relais du télégraphe Chappe à cette époque. Le relais du télégraphe optique n'a été mis en place qu'en 1856, longtemps après la visite d'Alexandre Dumas.