Le doyenné de Montlhéry (4) Les paroisses de l'Arpajonnais |
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Chronique du Vieux Marcoussy ---------------------------- _------------ _------------------ -------- juillet 2011 Environs de Paris divisés par pays par le sieur Robert de Vaugondy (1768). La limite du doyenné de Montlhéry est marquée en rouge.C. Julien
Nous présentons le quatrième volet de la série des chroniques consacrées au doyenné de Montlhéry sous l'Ancien régime (*). Dans cette chronique, nous exposons les paroisses méridionales du doyenné dans l'Arpajonnais. Pour chacune d'elles nous les visites du vicaire de l'archidiacre de Josas au cours du XVe siècle (1). Cette description du Hurepoix au commencement du règne de Louis XI nous montre l'aspect de ruine du pays « pagus Hurepensis » à la sortie de la guerre de Cent ans.
Châtres Châtres étoit connu dès le temps de nos Rois de la première Race, qui y avoient une maison de campagne : son nom ne vient point du mot latin Castrum, mais du mot celtique Watrum , qui veut dire marécageux ou aquatique. Il ne paroît pas que ce lieu soit devenu bourg avant le XIIe siècle ; mais il étoit déjà entouré de murailles sous le règne de Louis le Gros; l'abbé Suger en parle sur ce pied-là. Il y a deux églises, l'une dédiée à Saint Germain, l'autre à Saint Clément : on conserve dans la dernière une partie du corps de Saint Yon, martyr du pays, qu'on prétend avoir été disciple de Saint Denis, premier évêque de Paris ; sa tête est dans un reliquaire séparé. L'église de Saint Clément a été un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Maur, ensuite une petite collégiale, qui avoit une justice particulière dans le bourg, qui paroît avoir été confondue avec celle de la seigneurie. Les premiers seigneurs de Châtres que l'on connoisse, sont des règnes de Philippe 1er et de Louis le Gros ; ils s'appeloient Milon père et fils ; ils eurent des successeurs de différentes familles, jusqu'à ce qu'au quinzième siècle les seigneurs de Montaigu et ensuite l'amiral de Graville ayant possédé une partie de cette seigneurie, le Roi Louis XI vendit l'autre à l'amiral. Les Balzac d'Entragues héritèrent des Mallet de Graville, et conservèrent cette terre jusqu'au XVIIe siècle. Après avoir passé par plusieurs mains, elle appartint enfin, en 1720, à M. d'Arpajon qui la fit ériger en marquisat, et obtint que le bourg de Châtres se nommeroit dorénavant Arpajon. Les habitants du canton et les voyageurs s'accoutument enfin à lui donner ce nom (2). Visites archidiaconales. Vendredi 8 juillet 1458, Messire le Vicaire a visité l'église paroissiale de Saint-Clément de Châtres. Le présentateur est l'abbé de Saint-Maur-des-Fossés. Le curé, maître Jean Hue est absent, et en son absence nous avons vu maître Jean de Brigoris son desservant. Il y a 80 paroissiens à Châtres. Les marguilliers sont Gérard de Villiers et Pierre Bemont qui exercent son office par notre nomination de 1457. Les sacrements sont dans un bon état. Le curé tient la tierce partie du clocher. Nous ordonnons au curé de faire élire une sage-femme dans le mois suivant. Ce même jour, vendredi 8 juillet 1458, nous avons visité le prieuré de ce lieu où était présent frère Pierre le Cueur, prieur et plusieurs autres paroissiens on assisté à la visite. Des paroissiens se plaignent que le susdit prieur n'est pas capable de tenir les deux parts dans le clocher. Nous souhaitons ledit prieur soit attentif dans les trois semaines à venir, que rien ne soit défectueux, sous peine d'amende. Pour la question posée par les paroissiens, il est répondu que si tout est bien fait, ils seront satisfaits du prieur. Les autres présents n'ont pas comparu. Le vendredi 9 octobre 1461, jour de la Saint-Denis , Jean Mouchard fait la visite de l'église paroissiale et du prieuré Saint-Clément de Châtres où le curé, maître Jean Hue est absent. La visite faite en présence de Dom Bertrand Bonte, prêtre, frère Pierre le Cueur, prieur de ce lieu, Colin Venart et Denis Boutet, marguilliers, Jean Massue, Denis Bonulot, Simon de Mons, Pierre Poynet, Jean de Gaugueleu et Guillaume Bontet avec plusieurs autres. Il y a 140 paroissiens environ. La fabrique possède deux calices dorés, un vase précieux qui contient le Corps du Christ le jour du saint sacrement ; de même un petit vase en argent de la Sainte-Croix dans lequel un ange, qui a été donné par le présent curé. La fabrique conserve en garde la relique de saint Yon sur l'ordre de monseigneur l'évêque de Paris et de l'Archidiacre de Josas pour la préserver du danger causé par la guerre et le vol. Nonobstant, le prieur de Saint Yon a un regard sur cela. La collation de cette cure appartient au seigneur abbé de Saint-Maur des Fossés. Le visiteur épiscopal ordonne aux marguilliers de faire clore avec du plâtre le dessus de la porte et de ne plus mettre des objets étrangers dans l'église. Le seigneur Vicaire reçoit 42 sols parisis dudit prieur pour sa visite ; qui satisfait à l'annonce du prochain synode : et de même ledit chapelain promet. Le curé et le prieur partagent les revenus, les obits et les émoluments en commun. Laurent Caillaut et Simon Garrier, marguilliers de Saint Sulpice demandent pardon ce jour pour l'exercice de l'office de marguillier, sans avoir obtenu la permission de la cour épiscopale ; et il leur est ordonné de les obtenir avant le prochain final. Nous remarquons que deux livres avec une chasuble de la fabrique de l'église Saint Sulpice sont égarés alors qu'ils étaient sous la garde de Laurent Caillaut enfermés sous clefs. Il présente ses excuses disant, à la vérité, qu'il avait une des clefs, et Etienne de Bresnes qui, à cette époque était curé, possédait l'autre clef. Mais, à la demande du curé, ouvrit le tabernacle, dans lequel était rangé les livres, pour réparer la chasuble, ne furent pas restitués par le curé et sont perdu. Aujourd'hui, le seigneur Visiteur consigne entre les mains de Jean de Bouville le jeune 17 setiers de grain propriété du curé d'Avrainville ; il confesse qu'il n'a que 15 setiers en sa possession sur les 17 qu'il devait avoir. Par le règlement fait par le Prévôt d'Avrainville, il n'est redevable que de 15 setiers. C'est la montant annuel des dîmes de cette paroisse qui sont affermées par le prévôt d'Avrainville lui-même ; sur ces dîmes, le curé détient 10 setiers, tant pour la visite du seigneur Vicaire de l'archidiacre que pour le service du culte. C'est pourquoi il défend de payer ces revenus annuels, sous peine de les fournir une seconde fois ; cela fut dit en présence de Dom Jean Boussangol, Laurent Caillaut, Simon Guerrier, en présence du prieur de Châtres, prieur de Saint-Yon, Jean Denise, Clément d'Estréchy. Messire le visiteur épiscopal reçoit 10 deniers (sous) tournois 3 oboles. Il les confie à Jean Denise. Ledit jour 9 octobre, sur la recommandation de Jean Emanjart, ancien marguillier, Jean Buysse, Jean le Coissu et Jean Divert, habitants de ce village et Robert Jouvin le seigneur Visiteur désigne les nouveaux marguilliers qui sont Denis de Bouville le jeune et Guillaume Barré qui prête serment chacun leur tour.
Saint-Germain-lez-Châtres et Chantelou Auprès d'Arpajon est la seigneurie de Chantelou , avec un château dans lequel on prétend que le Roi Philippe le Bel et ses enfants faisoient de fréquents séjours. Le château de Bretonnière en est aussi si voisin, qu'il en semble le château : on croit qu'il a été bâti par ordre de la Reine Blanche et du roi Saint Louis son fils ; et on y montre encore des débris de tours et des voûtes, comme des restes de ce premier château. Visites archidiaconales . Ce jour, 27 juillet 1462, Messire le Vicaire a fait la visite de l'église paroissiale de Saint Germain, dans la ville de Châtres. Dom Jean Langloys, curé est absent. Dom Durand Fissel, prêtre confirmé, Jean Giraume, marguillier, Jacques le Chauve, Jean le Noir, Simon Boutet, paroissiens habitants sont présents. Jean le Noir est créé marguilliers avec Jean Giraume sur la recommandation de Jacques le Chauve, dudit Dom Durand Fissel et Simon Boutet. Pierre Poynel, marguillier de la Norville fait la promesse d'apporter un inventaire à jour avec la Saint Denis et de satisfaire la demande. Deux marguilliers sont nommés pour la ville de Châtres en les personnes de Michel Gouyn et Félix Biseau selon l'exposé du susdit prieur, du confirmé et des habitants.
Lanorville ou La Norville Nommé en latin au XIIe siècle par « Norvilla ou Lanorvilla », ce village voisin de Châtres est situé sur une côte, vis-à-vis de Saint-Germain, dont la pente est garnie de vignes et autres héritages. Dans le pouillé parisien du XIIIe siècle, la cure compte parmi celles du doyenné de Linais, dont la nomination est de plein droit à l'évêque. La Norville était à l'origine une dépendance de Saint-Germain-lez-Châtres qui en fut démembrée au commencement du XIIe siècle. Dans le Grand Pastoral de Notre-Dame de Paris, on lit que le chanoine Guy de Lanorville vendit, en 1230, toute la dixme de bled et autre qu'il avoit à Lanorville moyennant 500 livres du consentement de Guillaume de Gravelles et Henry de Lanorville, ses neveux seigneurs du fief. Le chapitre y construisit une grange sans payer les droits de coutume. Visites archidiaconales . Le 31 juillet de cette année 1460, Pierre Poynet comparait dans la ville de Châtres et confesse qu'il est en charge de la fabrique de l'église de Saint-Yon et de la Norville. Dans ladite église de Saint-Yon, il y a un très beau vase qui contient le Corps du Christ avec un calice argenté et plusieurs livres et ornements qui sont conservés par ledit Poynet. Il est dit que le vase contenant les hosties a une valeur de 60 écus d'or et que cela est apprécié.
Boissy-sous-Saint-Ion et Églies Boissy-sous-Saint-Yon et Égly , autrefois Boissy-sous-Saint-Ion et Églies, « Buxiacum et Egleias » dans le cartulaire de Longpont, sont deux lieux très-près l'un de l'autre. Le second étoit autrefois le principal ; à présent ce n'est plus qu'une annexe de Boissy, qui n'est devenue paroisse qu'au XVe siècle. On y a ajouté le nom de Saint-Yon, pour le distinguer de tant d'autres terres de Boissy qu'il y a en France. Les Mallet de Graville ont été autrefois seigneurs de ce lieu, comme de plusieurs autres dont je viens de parler : les Balzac d'Entragues leur ont succédé : Boissy- Saint-Yon appartient aujourd'hui à MM. de Lamoignon, aussi bien que la paroisse de Saint-Sulpice de Favières , qui tire ce dernier nom, des fèves qui croissent en abondance dans fon voisinage. On prétend que l'église paroissiale est la plus belle des villages de tout le royaume. Sa construction est pourtant du XIIIe siècle. On y conserve quelques reliques de son patron Saint Sulpice. La cure n'est pas moins bonne que l'église est belle; du moins étoit-elle regardée ainsi aux XVe et XVIe siècles. Segrée est un écart de cette paroisse ; la situation en est agréable, quoique dans un fond; il y a de belles eaux, mais qui en rendent le séjour humide et marécageux. Le château de Basville , illustre depuis le XVIIe siècle, parce que depuis cette époque il a été possédé par les grands magistrats de la famille de Lamoignon, près des paroisses dont je viens de parler, et qui appartiennent aux mêmes seigneurs ; il n'est ni du diocèse ni de la Généralité de Paris, mais de l'évêché de Chartres, et de l'élection de Dourdan, dans la Généralité d'Orléans. Visites archidiaconales . Le 7 juillet 1458, Messire le Vicaire a visité l'église paroissiale Saint-Thomas de Boissy-sous-Saint-Yon en présence de Dom Olivier Benard, prêtre curé et résidant en ce lieu. Yon Formont et Jean Emengart, marguilliers et de nombreux paroissiens sont aussi présents. Il est ordonné au curé et aux marguilliers viennent à la réunion prévue demain dans la ville de Châtres. Le visiteur épiscopal exige en plus q'un nouveau marguillier soit élu avant 15 jours, sous peine d'amende. Il n'y a pas de sacrements ni de fonts baptismaux parce que l'église est tombée dans une grande ruine. Le tabernacle n'est pas fixé et l'eucharistie n'est pas à l'intérieur. De même, la réparation des fonts baptismaux est exigée. Il y a 14 paroissiens environ. Le 7 juillet 1458, nous avons visité l'église paroissiale Saint-Pierre d'Égly qui est une annexe de Boissy. Nous découvrons que l'église est en ruine et nécessite de nombreuses réparations. Il y a sept paroissiens et Jean George le marguillier est absent. Ici il n'y a ni sacrements ni fonts baptismaux, nous commandons au lévité d'écrire que la pauvreté est donnée en prétexte.
Saint-Yon Le village que l'on appelle aujourd'hui Saint-Yon , s'appeloit jadis Haute-feuille. Il est situé sur une hauteur où les gens du pays prétendent qu'il y avoit autrefois une ville ; c'étoit tout au plus un château, et l'on croit que c'est là que fut martyrisé Saint Yon. On y a bâti une chapelle qui est devenue église, et c'est aujourd'hui la paroisse qui a pris son nom. On y voit des tombes d'anciens seigneurs de Saint-Yon, des XIIe et XIIIe siècles, et on y conserve une châsse dans laquelle on prétend qu'il y avoit autrefois beaucoup de reliques de ce saint; mais actuellement il y en a peu. Au commencement du XVe siècle, il paroît que les seigneurs de Saint-Yon vinrent à Paris. Ils se mirent à la tête des bouchers, qui firent alors tant de désordres. Quelques-uns de ce nom, qui acquirent une partie des boucheries de Paris, sont restés dans la bourgeoisie de cette ville, et y ont exercé des charges municipales; cette branche ne s'est éteinte qu'au XVIIe siècle. Cependant la seigneurie de Saint-Yon a passé en différentes mains. L'amiral de Graville en étoit seigneur au commencement du XVIe siècle, et ce village appartient actuellement à MM. de Lamoignon.
Nous donnons en complément la notice de Pierre-Nicolas Hurtaut. Saint-Yon est un village situé sur une montagne assez élevée, à une lieue et demie, d'Arpajon vers le couchant et à 8 ou 9 de Paris, sur la droite du chemin qui conduit à Orléans. Cette montagne est escarpée presque également de tous les côtés, ce qui rendait les approches du dessus plus difficiles que ceux du château de Montlhéry. Étant sablonneuse, elle n'est pas des mieux cultivées ; on y voit seulement quelques petits bois et beaucoup de broussailles. La forteresse bâtie par les anciens seigneurs, étoit tout au haut de la montagne ; on y aperçoit encore quelques traces de fossés. Les trois portes qui y étoient, sont aussi assez visibles ; l'une qui regarde le nord, s'appelle la porte de Paris ; celle qui est du côté du sud-est, la porte de la Folie ; la troisième qui est vers l'occident, et qui regarde le village du Breuil, se nomme la porte de Bourdeaux, à cause des maisonnettes de jonc ou des joncs même que la petite rivière arrosoit dans le bas. De toutes les maisons qui étoient autrefois renfermées dans cette forteresse, il ne reste plus que le presbytère avec l'église paroissiale. Les habitants sont répandus dans les différens hameaux, qui font Feugères , les Conardières, Dampierre, Launay, la maison de la Madeleine et la ferme de Moret. L'église n'est ni l'ancienne église priorale, ni l'ancienne paroissiale. C'est un bâtiment du dernier siècle, construit des débris des anciens et de fort petite étendue. On y voit une chapelle de la Sainte Vierge , qui passe pour la chapelle priorale. C'est tout ce qu'il y a en mémoire du monastère des religieux de la Charité-sur -Loire, de l'Ordre de Cluny, qui y a existé, n'y restant aucune marque des anciens lieux réguliers. Proche de la maison de la Madeleine , il y avoit une léproserie où Boissy S. Yon et S. Sulpice de Favières avoient droit d'envoyer leurs malades. Les pouillés du XVe et XVI e siècles, ceux de 1626 et 1648 s'accordent tous à dire, que la cure est à la présentation du prieur du lieu. Le prieur est aussi mentionné au même pouillé, également sous le nom de Sanctus Yonius , mais il est mis avec les autres sous le doyenné de Longjumeau, qui étoit alors doyenné pour les communautés. Visites archidiaconales . Le jeudi 8 octobre 1461, nous avons fait la visite de l'église paroissiale Saint-Yon, qui est paroisse et prieuré. La visite faite en présence de frère Jean Boileau, curé de Bruyères, frère Louis Badin, prêtre curé de ce lieu, Jean Mancel habitant de Saint-Sulpice lesquels sont tourmentés par le désordre parce que l'église est remplie de grains et pleine de saleté ; l'église est privée de sacrements. Etienne Thieri, neveu du prieur, se plaint de la présence des grains dans l'église tenue par le prieur, son oncle maternel, sans justifier de ses lettres. Pierre Poynet, marguillier séjourne à Châtres ; Marion, servante du prieur demande pardon pour ne pas avoir bien arrangé l'église paroissiale et ledit Roussel (alias Mansel) demande pardon pour le désordre de cette église.
Saint-Sulpice de Favières Village à dix lieues ou environ de Paris, à l'extrémité du diocèse, du côté qu'il touche à celui de Chartres, c'est-à-dire, vers le sud, tirant un peu à l'ouest, à demi-lieue ou environ du grand chemin qui conduit à Orléans, à la main droite. La ville la plus voisine est Châtres, ou Arpajon qui n'en est qu'à deux lieues, du côté de Paris. Sa situation est dans un fond derrière la montagne de Saint-Yon; fonds assez resserré, qui ne paroît point être fertile, n'étant que terrein de sablon et de grez, sans rivière, ni ruisseau. Les labourages sont dans la plaine au-dessus du village. Il y avoit autrefois six ou sept rues dans ce village ou bourg; une, entr'autres qu'on appellent la rue des Orfèvres : peut-être qu'il s'y en étoit établi à l'occasion du fameux pèlerinage, ou que la famille de MM. l'Orfèvre de Paris y avoir eu un manoir. Le bâtiment de l'église mérite une attention particulière pour sa beauté. C'est un gothique du XIIIe siècle, très large, très-élevé et très-délicat. Une tour également gothique soutient l'édifice. Les vitrages du fond du sanctuaire sont de ces anciennes peintures, semblables à celles de la Sainte-Chapelle de Paris. Au grand portail est représenté en sculpture la résurrection générale et le jugement dernier, suivant l'usage du XIIe et du XIIIe siècle, de même qu'au portail de Notre-Dame de Paris et autres. Il est étonnant que dans un pays si peu fourni de pierres, propres à faire quelque chose de délicat, on ait pu bâtir une église de si belle pierre, et que le feu qui fut mis au dedans de cet édifice, dans le temps que le presbytère fut brûlé, n'ait point fait de tort aux murs. On ne souffre aucun banc dans cette église ; on n'y voit que celui de l'œuvre, qui est comme ceux des paroisses de Paris. Il y a double rang de stalles dans le chœur, un grillage neuf et une nouvelle boiserie au sanctuaire. Le clergé est composé du curé, de deux chapelains et de six enfans de chœur, deux choristes, trois chantres et un maître d'école. Les chapelains ont été fondés par M. Bouvier, curé. Le pèlerinage aux reliques de Saint Sulpice, étoit célèbre dès le XIIIe siècle. On y reçoit les offrandes et les vœux des pèlerins, les trois dimanches d'après le 27 août, jour de la fête du Saint, en sorte que la solemnité dure jusqu'au milieu du mois de septembre. Il n'y a guères de confréries dans le royaume plus nombreuses que celle de Saint-Sulpice-de-Favières; plus, de cinq cents paroisses s'y fort fait agréger; ce qui forme plus de vingt-huit mille personnes : la célèbre paroisse de Saint-Sulpice de Paris, députe chaque année les anciens marguilliers qui y viennent avec un prêtre, dans le temps qu ils vont an Val-Saint-Germain, dite Sainte Julienne, qui est une paroisse du voisinage dans le diocèse de Chartres. On remarque après Saint-Sulpice de Paris, les habitans de Clamard en plus grand nombre que ceux des autres villages de cette confrairie, sans doute parce que depuis quarante-cinq ans, il y a eu quatre malades de cette paroisse qui ont obtenu leur guérison en ce lieu. La cure est à la nomination de l'archevêque. On voit dans un endroit de cette paroisse, les masure d'un ancien couvent, dont le bien a été réuni au prieuré de la Saussaie, paroisse de Chevilly, proche Paris, lequel bien consiste en cent trente arpens de terre, dix arpens de bois, et environ autant de prés. Visites archidiaconales . Le jeudi 8 octobre 1461, Le cisiteur épiscopal a fait la visite de l'église paroissiale Saint-Sulpice de Favières où Dom Guillaume, prêtre curé est absent. La visite en présence de frère Jean Boileau, prieur de Bruyères, Dom Louis Badin curé de ce lieu, Simon Garier dit le Conte, habitant de ce lieu et marguillier qui reconnaissent la très grande désolation et les ravages. De plus, ils trouvent un livre commençant au second feuillet par « lingue serviet » et finissant par le feuillet « precibus et meritus » ; de même un missel qui commence au deuxième feuillet et se terminant par le feuillet « semper magnificus » ; de même un autre missel de très grande beauté commençant au second feuillet par « are Deum » et finissant au dernier feuillet « Dei dextre assistens ». Ces livres sont en bon état dans les mains dudit Guerrier, marguillier [comme on le voit ce marguillier avait trois noms différents : Garier, le Conte et Guerrier]. De plus il y a trois cloches en très bon état. L'église possède un calice en argent doré et il y a quatre pieds en cuivre sur le grand autel. Le vicaire épiscopal ordonne au curé de nettoyer ses corporaux avant la saint Martin d'hiver.
Avrinville Avrinville ou Avrainville « Evrini villa » appartient depuis le XIe siècle à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés quand l'évêque de Paris en fit l'échange. À environ huit lieue de Paris, ce village est situé dans la plaine qui couvre au-delà de Châtres. Le territoire s'étend jusques sur la montagne qui est sur le territoire de Torfou et c'est sur ce coteau que sont les vignes de la paroisse, le restant étant en labourage. L'église est sous l'invocation de la Sainte Vierge ; le sanctuaire, bas et terminé en calotte, est au moins du XIIe siècle. La cure de ce lieu appelé « Aurenvilla » au XIIIe siècle, est marquée à la nomination de l'abbé de Saint-Germain. Vers 1200, Geoffroy Pooz est nommé dans le rolle des feudataires de Montlhéry pour les biens qu'il avoit à Evranville et étoit obligé à fournir la garde durant deux mois à Montlhéry. La ferme du Grand prieur, à une lieue tirant vers Châtres a appartenu au prieuré S. Clément de cette ville, et aujourd'hui elle appartient à l'abbaye ou chapitre de S. Maur des Fossés, dont le prieuré est membre. Il y a aussi la ferme dite de la Motte et les Bois-Blancs près de Torfou. Visites archidiaconales . Le 27 juillet 1458, après avoir visité l'église d'Eglis, le vicaire arrive à l'église paroissiale d'Avrainville fondée en l'honneur de la Sainte Vierge où le curé maître Jean Panyer, doyen de Saint-Merry de Linas est absent. Jean de la Fontaine est condamné en justice. Les revenus de la cure sont confisqués pour cause de défaut du service divin et une quittance est faite devant ledit de La Fontaine et Jean Denise. En cette paroisse on dénombre 4 paroissiens et l'église est complètement détruite devant le clocher, conséquence de la guerre, et les sacrements n'existent pas en ce lieu. Lors de la visite de l'église Saint-Clément de Châtres, le vendredi 9 octobre 1461, le vicaire épiscopal rencontre une foule considérable de la ville et des environs. Le seigneur Visiteur consigne entre les mains de Jean de Bouville le jeune 17 setiers de grain propriété du curé d'Avrainville ; il confesse qu'il n'a que 15 setiers en sa possession sur les 17 qu'il devait avoir. Par le règlement fait par le prévôt d'Avrainville, il n'est redevable que de 15 setiers. C'est le montant annuel des dîmes de cette paroisse qui sont affermées par le prévôt d'Avrainville lui-même ; sur ces dîmes, le curé détient 10 setiers, tant pour la visite du seigneur Vicaire de l'archidiacre que pour le service du culte. C'est pourquoi il défend de payer ces revenus annuels, sous peine de les fournir une seconde fois ; cela fut dit en présence de Dom Jean Boussangol, Laurent Caillaut, Simon Guerrier, en présence du prieur de Châtres, prieur de Saint-Yon, Jean Denise, Clément d'Estréchy. Messire le visiteur épiscopal reçoit 10 sols en deniers tournois et 3 oboles. Il les confie à Jean Denise. Le mardi 27 juillet de l'an 1462, le vicaire visite la paroisse et l'église Notre-Dame d'Avrainville en présence de Dom Jean Boussanges, Guillaume Dunant et Jean des Creux habitants de ce lieu. Les revenus de la cure sont confisqués pour cause de défaut du service divin. En l'an 1467, le lundi 21 décembre, l'église de Sainte Marie d'Avrainville est visitée. Dom Pierre Pennier, curé résident à Montlhéry dessert cette paroisse de quinzaine en quinzaine. Le patron est l'abbé de Saint-Germain des Prés. Il n'y a pas de marguilliers, nul n'a été confessé, nul n'a communié. On dénombre environ cinq paroissiens. Le procès-verbal de visite est donné en présence du curé de Ris et Dom Alain Dain chapelain de Cheptainville.
Cheptainville Cheptainville , c'est-à-dire, la ville du Capitaine, a eu ses seigneurs particuliers dès ce temps-là, et les a encore. La paroisse de Saint Vérain s'appeloit autrefois Ecorchy, mais depuis longtemps on s'est accoutumé à lui donner le nom d'un saint dont le vrai nom est Saint Veran, et en l'honneur de qui on avoit élevé une église, et fondé un monastère qui est réduit à présent à un simple prieuré. Le nom des anciens seigneurs de cette paroisse étoit Carnazet ils l'ont possédée pendant près de trois cents ans. Au commencement du XVIIe siècle, elle fut érigée pour eux en baronnie ; à la fin de ce même siècle, elle a été vendue, et a passé en d'autres mains. La paroisse de Ver le Grand ou Vulgrant a appartenu à ces mêmes seigneurs; mais le fameux chancelier de l'Hôpital l'acheta en 1568. Tout auprès est la paroisse de Ver le Petit, d'où dépend la seigneurie du Bouchet, avec un château assez beau, sur lequel il y a une anecdote singulière; quoiqu'elle soit du XVIIe siècle, je ne peux m'empêcher de la rapporter. Abraham Duquesne étoit un des plus grands officiers de Marine qui aient brillé dans le siècle de Louis XIV; il avoit fait des exploits éclatants dans ce genre, des expéditions des plus heureuses, et même de brillantes conquêtes. Mais il étoit protestant et très attaché à la religion Calviniste. Louis XIV sentit pourtant qu'il devoit être récompensé, et lui accorda une gratification de deux cent mille livres. Duquesne les employa à acheter le château du Bouchée et les terres de Ver le Petit et de Valgrant : le Roi consentit à les ériger en sa faveur en marquisat, sous le nom de Duquesne , en 1681. Cependant Louis XIV étant résolu à révoquer l'édit de Nantes, fit défendre au brave Duquesne de laisser pratiquer dans sa terre la religion prétendue réformée. Il paroît qu'il n'y établit effectivement point de prêche ; mais pour lui il ne voulut jamais y renoncer, ni faire aucun exercice de la religion catholique. Il mourut tranquille dans son château, sans avoir l'honneur d'être inhumé avec pompe dans son église; son corps fut enterré sans cérémonie dans une fosse au bout de son jardin, où probablement il est encore, et l'on n'y voit ni monument ni épitaphe. Visites archidiaconales . Lors de la visite de l'église Saint-Pierre de Lardy, le mercredi 10 août 1463, les nommés Geoffroy Porsel et André Sachet sont créés marguilliers et sur la proposition de Dom Bertrand Boutet, curé de Cheptainville « curati d'Estainville » les nommés Jean Perrin et Jean de Marcelles sont créés marguilliers de Cheptainville. Le vendredi 20 juillet de l'année suivante, le visiteur épiscopal inspecte l'église Saint-Martin de Cheptainville « sancti Martini d'Estainvilla » en présence de Dom Bertrand Bonté, prêtre-curé, André Sachet, Geoffroy Porsay, marguilliers, Jamet Bauchoys, habitants. Lesdits Sachet et Porsay, rapportent le scandale du curé avec sa sœur Marguerite. Le jour du 16 août 1466, maître Dom Guillaume Vincent, Official de la curie parisienne et le clerc du scel se sont transportés à Cheptainville pour y faire la visite de l'église où le patron est saint Martin. Dom Bertrand Bonte, prêtre-curé, Geoffroy Porcher et André Richet, marguilliers sont présents avec Guillaume le Lièvres. Le seigneur Official exige que les marguilliers fassent fermer les fonts baptismaux avant le Quadragésime sous peine d'amende. De même, il enjoint lesdits marguilliers poser la planche au dessus des fonts pour éviter de voir lesdits fonts, tant de remplacer le luminaire qui est immonde.
Guibeville Cette terre du doyenné de Montlhéry fut tirée de l'obscurité vers le milieu du XVIIe siècle, par M. Philippe Genoud , conseiller au Parlement, qui étoit devenu en même-tems seigneur de Chetainville. Comme c'étoit en ce lieu qu'étoit le plus beau château de ses seigneuries, il entreprit de faire une paroisse de la chapelle de S. Vincent qui étoit dans le parc, laquelle dépendoit de Chetainville. Pour cela, il assigna vingt-trois arpens de terre au curé nouveau, et autant pour la fabrique, sans autre charge que quatre messes basses aux mercredis des Quatre-Tems ; il donna aussi une maison au curé ; de plus, il chargea sa seigneurie de lui payer 300 livres de pension congrue, jusqu'à ce que les dîmes lui fussent abandonnées, auquel cas il étoit chargé de payer aux religieux de Saint-Germain-des-Prés, huit septiers de grains, à cause de leur terre d'AvrainviIle. Ainsi fut érigée, avec le consentement de l'archevêque de Paris, la cure de Saint-Vincent de Guibeville. Le même sieur Genoud obtint des lettres-patentes, qui le maintenoient dans la possession de haute, moyenne et basse justice en la terre de Guibeville, nonobstant la discontinuation dont il fut relevé, avec permission d'y établir des officiers, et d'y ériger des fourches patibulaires. Les officiers de Montlhéry en ayant eu communication et donné leur consentement, le Parlement les enregistra le 30 janvier l665. À M. Genoud succéda M. d'Hariague , trésorier de M. le duc d'Orléans. Ce dernier possesseur fit rebâtir l'église au lieu où elle est, hors l'enceinte du parc attenant le château. Elle est en forme de chapelle très-propre, couverte d'ardoise, avec une seule cloche. Visites archidiaconales . La seule mention de la paroisse est faite dans le procès-verbal de la visite de l'église Saint-Clément de Châtres du 20 juillet 1467 par Jean Mouchard. Ce jour a comparu Jacques Rivière, qui séjourne au village de Guibeville où est une chapelle, fondée en l'honneur de Saint Vincent et où il y une gros clocher qui est tombé et tout en ruine. La toiture de la chapelle est en mauvais état et gâtée de toute part. Ledit Rivière a vendu les tuiles dudit toit pour le prix de 10 blancs et en a reposé une partie. Et ledit sieur Rivière dit qu'il conservera le clocher et qu'il reposera les tuiles en partie et qu'il rendra des comptes bons et justes pour les tuiles vendues et que pour cela il s'engage en présence de Dom Bertrand Bonté, curé de Stains, Dom Guillaume Leureux, curé de Châtres, Denis de Bouville, Jean Girault, Jean Biseau, Jean Gouyn et Denis Millart avec plusieurs autres. Devant la précédente proposition pour les réparations de l'église, ledit seigneur promet verbalement qu'il rendra des comptes et les reliques. Il demande pardon pour avoir vendu les tuiles sans permission.
Marolles Appelé Marolles-en-Hurepoix pour le distinguer des autres villages de même nom. Au XIIe siècle, le cartulaire de Longpont l'appelle en latin « Merolæ ». A une bonne lieue de Châtres sur la gauche du grand chemin qui conduità Étampes , c'est un pays de labourages avec quelques vignes. La cure de Marolles est marquée dans le pouillé du XIIIe siècle comme étant de la pleine collation de l'évêque de Paris « ecclesia de Merrolis ». Les religieux du prieuré N.-D. de Longpont sont gros décimateurs à Marolles. Parmi les seigneurs du lieu, Hugues de Merroliis, chevalier est mentionné dans l'acte d'acquisition que le chapitre de Paris fit de lui en 1203 de la dixme de Viry. Sous Louis XIII cette terre relève de Brétigny-sur-Orge. Visites archidiaconales . Le samedi 4 août 1459, le vicaire visite l'église paroissiale de Marolles en absence du curé Dom Denis Simonnet. Les présents sont Georges de Marolles curé de Lardy et Dom Jean de Boussanges, chantre de Saint-Merry de Linas avec plusieurs autres. L'inventaire des Sacrements est satisfaisant. En 1463, le mercredi 10 août, le curé de Marolles Dom Philibert Jouvin assiste le vicaire lors de la visite de l'église de Lardy. Le samedi 8 septembre 1470, le visiteur vient dans le village de Marolles « villam de Maroliis » où la paroisse est fondée en l'honneur de la Sainte Vierge en présence de Denis Simonet, prêtre-curé, Guillaume Rochas et Jean Simonet l'aîné, Jean des Champs et Pierre le Clerc. La sage-femme est Catherine de Veles. On dénombre 28 paroissiens.
Leudeville Désigné par « Ludolmis in pago Castrinsi » dans un ancien titre de Saint-Germain-des-Prez, Leudeville est un village distant de deux lieues de Châtres (Arpajon). Sa situation est dans une plaine où il y a quelques vignes. L'église titrée Saint Martin est passablement belle, et du genre que l'on bâtissoit au XIIIe siècle. La voûte en est fort élevée et soutenue de petites colonnes d'une seule pièce. Une haute tour de grays supporte ce bâtiment du côté du nord. Comme à Thiais et Épinay-sur-Orge, l'abbaye de Saint-Germain-des-Prez avoit un domaine agricole à Leudeville. Le Chapitre de Paris est gros décimateur dans cette paroisse, le curé y a un gros, et dixme à Bressonvilliers. Visites archidiaconales . Le 26 juillet 1458, le vicaire de l'archidiacre visite l'église paroissiale Saint-Martin de Leudeville « beati Martini de Ledovilla » en absence de Dom Jacob Bourgine, prêtre-curé, et en absence dudit curé l'église est desservie par Dom Étienne prêtre licencié de monseigneur l'évêque de Paris. Les marguilliers nommés, Philippe Lubin et Pierre Baudouin sont présents et enjoints de rendre un inventaire avant la fête de la Nativité de la Sainte Vierge. On dénombre 16 paroissiens. Le patron est l'évêque de Paris. Le jour Saint Denis, le 9 octobre 1462, le seigneur vicaire visite l'église de Leudeville en présence de Dom Jacques Bruguié curé, Philippe Lubin et Pierre Godin, marguilliers avec Pierre Baudouyn. On dénombre 24 paroissiens. La fabrique possède un calice en argent. La sage-femme se nomme Adenette la Milonne. Le vicaire exige des marguilliers qu'ils produisent un registre officiel des mariages, celui qui existe est défectueux. De même il faut faire réparer la toiture avant la fête de la Conception, et réparer la maison presbytérale en même temps. Ledit Godin s'excuse pour exercer les fonctions de marguilliers sans en avoir obtenu la licence. La visite de l'an 1465 a lieu le 2 décembre en absence du curé Dom Claude Bodonis. Le vicaire rencontre Dom Jacques Bourgnié son chapelain, Nicolas Regnier et Jean Pillart les marguilliers, il est accompagné du curé de Vert-le-Grand, du curé de Vert-le-Petit, du curé de Lardy et de plusieurs autres habitants. Le vicaire accepte de prendre un déjeuner.
Torfou Village du doyenné de Montlhéry, à 10 lieues ou environ de Paris, à une lieue et demie par-delà Arpajon, à la gauche du chemin qui conduit à Étampes et Orléans. Il est situé dans la grande plaine que l'on trouve après avoir monté un coteau à une lieue d'Arpajon. C'est un pays de labourages. L'église a pour première patronne la Sainte Vierge, et Sainte Avoye pour la seconde ; la Cure est à la collation de l'archevêque de Paris. Vis-à-vis de l'église on voit une maison qui porte le nom de Seigneurie, et qu'on dit avoir été l'ancien château, ou demeure des seigneurs, ou de ceux qui les représentoient. On y voit encore une petite tourelle et une prison. Torfou, comme plusieurs autres lieux voisins d'Étampes, eurent fort à souffrir en 1652, du temps des guerres civiles. M. de Lamoignon est seigneur de Torfou. À suivre…
Notes (*) Nous avons conservé l'orthographe du XVIIIe siècle. (1) Abbé Alliot, Visites archidiaconales de Josas (chez Picard, Paris, 1902). (2) Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut , Dictionnaire historique de la Ville de Paris et de ses environs (chez Moutard, Paris, 1779).
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