Pierre Ferrand et Hélène Gillot (1643-1672) |
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Chronique du Vieux Marcoussy --Marcoussis------------------ ---------------------------__--------- Juin 2010 Janvry sur la carte des Chasses.JP. Dagnot
Cette septième chronique continue l'histoire des seigneurs de Janvry. Dans la précédente chronique nous avions laissé Michel Ferrand et Anne du Tixier gérer le quotidien du château de Janvry.
Pierre Ferrand et Hélène Gillot Pierre Ferrand est le fils aîné de Michel et d'Anne du Tixier. Il demeure rue des Ratz paroisse Saint-Estienne-du-Mont. En 1643, en son nom, il s'unie avec Hélène Gillot. Non présenté par ses parents, il a dû être déjà marié. Ses parents apportent à l'occasion de son mariage :
L'année 1645 est une année noire pour les Ferrand, ils perdent leur dernière fille, subissent un incendie et Michel Ferrand est sérieusement malade. Anne du Tixier souffre de maladie pulmonaire et sa fin a duré six jours tant elle avait du mal à cracher. Bien entendu ses proches et son confesseur étaient près d'elle. Sa soeur, supérieure de Sainte Elizabeth, et sa fille, révérende mère de Sainte Madeleine faisoient quantités de prières. La veille de sa mort, elle dira à son fils Pierre: "aymer votre frère et luy rendez office de bon père puisse que ses grandes affaires luy en ostent le moyen". Et à sa bellefille Hélène Gillot ma très chère et aymée fille, veillez les enfants si Dieu vous en donne, dressez votre frère de Vausselle, et vos sujets à la campagne... La suite de ce récit montre qu'Hèlène Gillot appliquera à la lettre ces principes! Revenons au quotidien, peu après son mariage, Pierre Ferrand prend les rênes de la seigneurie et procède lui-même à un échange avec une veuve Estiennette de la Mare, qui demeure à la Brosse. Il s'agit de 2 arpents échangés sans soulte pour harmoniser leurs biens. Nous retrouvons également le nouveau seigneur qui procède comme ses parents à un marché d'entretien des jardins du château: Simon Donat, jardinier demeurant à Janvris, lequel volontairement fait marché avec monseigneur maistre Pierre Ferrand, seigneur de Janvris, de bien & deubment faire son jardin du chasteau de Janvris, jusques à 3 ans : Le même jour, le seigneur fait un échange de terres sans grand intérêt avec Guillaume Couppel, prêtre vicaire de l'église Notre-Dame de Janvry. Ce seigneur va laisser son empreinte sur les lieux. Après le parc, il procède à l'aménagement des fossés du château: Catherin Mesnager, fendeur de grais demeurant à Gif, lequel a ce jourdhuy fait marché à Pierre Ferrand, seigneur de Janvry, de fendre et fournir de grais qui seront nécessaires pour lesdits fossés de son chasteau dudit Janvry, moyennant la somme de 28 livres du cent de quartiers de grais, lesquels seront de pareille largeur que les murs sur lesquels on les apposera sur la plus grande longueur qu'il pourra, et aux conditions que ceux qui auront trois pieds passeront pour deux, et que ceux qui auront deux pieds ne passeront que pour un, de payer audit Mesnager au fur & à mesure qu'il avancera son ouvrage, sera tenu ledit entrepreneur de livrer lesdits quartiers en place comode pour charger aisément sur une charette en baillant un homme qui l'aidera ... fait en présence de Guillaume Gohory secrétaire dudit seigneur, Pierre Le Soeurre domestique de Mr de Beaufort. Notons qu'à la même époque un marché analogue est passé par les marguilliers et le curé de Janvry pour l'aménagement du cimetière (1). Rappelons que, dans l'inventaire après décès de Pierre Ferrand, il était fait mention des devis des ouvrages de massonnerie, de boys, de taille et bugue qu'il convient de faire pour le chasteau de Janvry avec lesquels sont attachés les desseings dudit chasteau. Les marchés correspondant n'ont pas été retrouvés malgré des recherches dans l'étude de son notaire parisien sur une quinzaine d'années... Comme c'est la coutume, le nouveau seigneur, présente ses foy et hommage au seigneur de Buc dont Janvry relève: Messire Pierre Ferrand, conseiller du roy en sa cour de parlement de Paris, seigneur de Janvris , s'est transporté par devant Messire Guillaume Hébert, aussi conseiller du roy , seigneur de Buc et lui a fait la foy & hommage à cause de sa terre et seigneurie de Janvris à luy appartenant par la démission que Messire Michel Ferrand son père luy en avoit faict par son contrat de mariage .... ledit foy & hommage fait en une seule fois, le fief consiste en: Pour lui faciliter la vie ses parents lui allouent 1.500 lt de rente annuelle. Décidemment ce seigneur ne reste pas inactif. Fin 1646, il fait avec Jean Carré, poulailler de Linois, le marché qui ensuit, c'est à savoir de repeupler à neuf le colombier dudit sieur de pigeonneaux jeunes dans la volée du mois de mars prochain au choix du seigneur, enlèvera les vieux pigeons du seigneur quand bon lui semblera en prenant deux douzaines et demy desdits vieux et rendre une douzaines de jeunes pour eddiffier deux douzaines et demy à la charge par ledit Carré de nourrir les jeunes jusqu'à ce qu'ils soient capables de se norrir aux champs. Fait à Janvris en présence de Zacharie Durand, domestique et Simon Donet jardinier. Le 11 juin, ledit Carré reconnait avoir reçu dudit seigneur la quantité de 52 douzainnes de vieux pigeons, de la ruine et démolition de son colombier... Le 18 aoust ledit Carré, a confessé avoir reçu 89 livres du seigneur venant en déduction du marché . L'année suivante, pour ne pas être contraint par la gestion de ses biens, il s'adresse à Guillaume Gausselin, procureur en la justice et prévosté de Janvry et à Marie Vadureau sa femme, et leur baille pour l'espace de neuf ans, la terre et seigneurie dudit Janvris se consistant: La seigneurie s'est accrue d'une quantité impressionnante de terres qui seront détaillées dans les chroniques spécifiques à ces fermes. Ce dynamique personnage s'occupe également d'élevage il conclue deux baux à titre de loyer & moitié de croix de troupeaux de bestes à layne: À partir de 1648, Pierre Ferrand, porte désormais le titre de seigneur de Janvriis & de la Brosse en raison de ses acquisitions à la Brosse (4). Son choix du bail de la seigneurie ne s'est pas avèré judicieux, il s'adresse cette fois à un marchand. Il baille volontairement à titre de loyer et de moison de grain jusqu'à neuf années, à Denis Daultier, marchand demeurant à Chastres, et Marguerite Buffeteau sa femme, la terre & seigneurie dudit Janvriis circonstances et dépendances consistant ... Les termes du bail sont analogues à celui de 1647. L'année 1649, voit le décès d'Anne du Tixier, mère du seigneur de Janvry. Notons également un fait rare: Gilles Gratien, marchand est collecteur des tailles de Janvry, reconnait l'emprisonnement fait en la personne de Jacques Debrye, escroué aux prisons de la justice de Janvry, à la requeste du collecteur des tailles de l'eslection de Paris, pour la somme de 170 livres, et ce jourdhuy descharge ledit Jacques Debrye dudit emprisonnement se mettant en son lieu et place aux prisons dudit Janvry jusqu'à l'entier paiement dicelle somme... L'année suivante, Pierre Ferrand recherche cette fois la distinction de sa seigneurie. Il obtient de Gaston, fils de France, duc d'Orléans et seigneur de Montlhéry, la concession de la haute justice avec le tabellionnage dans toute l'étendue de la paroisse de Janvry. Une condition est néanmoins liée à ces droits, les appellations ressortiront par devant le prévôt de Montlhéry. En 1671, des lettres patentes de ladite justice seront enregistrées à la chambre des comptes de Paris. Y a-t-il eu une relation entre ces faits? Fin 1650, Pierre Ferrand procède à deux acquisitions: La dame de Janvry apparaît pour la première fois en 1651, dans un bail de vache. Elle délaisse à titre de loyer et quantité de beurre pour trois ans à Nicolas Jupin, marchand de Janvris, une vache à lait, moyennant 20 livres de beurre par an. Son mari se préoccupe de l'alimentation en eau des habitants, il finance la construction d'une machine à tirer l'eau du puits de Janvry (3). En fin d'année nous trouvons le dernier acte réalisé par Pierre Ferrand qui concerne un échange de terre fait avec Henry Guimard, marguillier de l'église de Janvris avec l'avis de messire Nicolas de Goullet, prestre curé de ladite église, Jacques de Briis, Jehan de Briis, Gilles gratien, Jehan Panetier, Jehan Chapelle, tous assemblés faisant la plus grande partie des habitants lesquels ont fait eschange permutation, le seigneur délaisse un quartier et demy de terre champtier de la grande allée derrière le parc ...
Hélène Gillot dame de Janvry Nous sommes en juin 1652, en pleine période de la Fronde, les maladies contagieuses et la dysenterie sévissent. Pierre Ferrand a-t-il été victime d'une de ces maladies, il décède entre juin et juillet. Son inventaire après décès est fait à la requête de son épouse et du père du défunt Michel Ferrand, curateur au ventre & postume dont ladite dame de Janvris est enceinte... C'est un document classique d'où nous ne retiendrons que les postes sortant de l'ordinaire: D'après plusieurs remarques faites au cours de l'inventaire, on sous entend que l'harmonie ne règne pas entre Michel Ferrand et sa bru. Cette dernière a ensuite attendu que le calme revienne en France et a choisi ensuite de vivre sous un autre toit, en l'occurrence Janvry. On l'y retrouve fin 1653 dans une quittance de rente à la dame de Janvris par Jehan Pannetier, vigneron. Notons les qualités de la veuve: elle agit au nom et comme tutrice de Hellenne Ferrand, fille mineure de deffunt Pierre Ferrand et d'elle... L'année suivante, Denis Moulin, fendeur & paveur de gresserie, demeurant à Briis, confesse avoir entrepris et fait marché avec madame de Janvris de faire et paver la cour principalle du chasteau dudit lieu, ou bon semblera à ladite dame, à charge par ledit Moulin d'employer tout ce qu'il trouvera de vieux pavés dans ladite cour, à raison de 18 sols la thoise, et pour le surplus qu'il faudra, pour parfaire ledit ouvrage, s'est obligé ledit Moulin de fournir de pavés neuf et iccelluy employés aux lieux qu'il conviendra à raison de 50 sols par chaque thoise,... à charge par ladite dame de fournir de chaux et sable qu'il faudra pour lesdits pavés... témoin Nicolas de Goullet prestre curé dudit Janvry. Cette femme va continuer l'entreprise d'amélioration du château et de ses abords. Elle n'oublie pas pour autant les devoirs de vassal qu'elle doit au seigneur de Buc et en 1655, elle obtient un accord de souffrance pour la terre et seigneurie de Janvry, comme tutrice d'Hélène Ferrand, pour sa fille par Hélène Gillot jusqu'à sa majorité. Au quotidien, elle baille un troupeau à moitié de croix de 200 bestes à laynes. Egalement elle passe un marché d'entretien des toitures tant du château, que du colombier que des fermes. Le marché d'entretien des jardins parterres et parc est renouvelé à François Bessin moyennant 200 livres. L'année suivante, pour finaliser le droit d'exercer la haute justice, obtenu par son mari en 1649, elle fait dresser un procès verbal par Guillaume Dode, lieutenant au baillage de Limours, et également au baillage de Janvry. Un rappel est fait des droits de haute justice obtenus, et ensuite, est dressé le constat d'un auditoire pour y faire rendre la justice, comme aussy les lieux pour planter les pilliers et fourches patibullaires et le poteau et carcan accordés audit sieur de Janvry, et pour faire planter iccelluy poteaux avec carcan, pilliers et fourches patibullaires audit lieu désigné par le procès verbal... C'est pourquoi il nous auroit requis et à nous transporté au milieu du carrefour de la Croix pour y mettre et planter iceux et mettre et attacher ledit carcan... Janvry est devenu une seigneurie à par entière! En 1657, la dame de Janvry prend les services d'un maçon réputé, Jacques Jagu qui vient de réaliser le château de Bellejame à Marcoussis. Le marché proprement dit n'a pas été retrouvé, néanmoins comme notre spécialiste sous-traite certains travaux, on peut avoir une idée de ce qui se construit. Jagu fait marché avec Jehan Lebon, masson limozin. Les travaux concernent des ouvrages au bout du parterre du jardin, déplacement de terre, faire de la chaux, fendre, desmollition qu'il convient de faire tant aux ponts qu'en autres lieux... la somme allouée est de 250 livres donc un travail conséquent. Le même mois un second marché de sous-traitance concerne cette fois les arches du pont du château. Sont concernés Jehan Bartol et Pierre Dumas massons limozins, le marché est cette fois plus clair, il s'agit de deux arches qui font cintre du pont de la porte du costé de la Brosse ainsi qu'un pignon à un ferme de la Brosse. Jagu fournira le cintre nécessaire à la construction de l'arche, le marché est conclu moyennant la somme de 105 livres. Janvry est en plein travaux, Jacques Jagu, maître masson, refait également le presbytère à la demande du curé Nicolas de Goullet (6). La même année, le procureur de Messire Jean de Baillon, seigneur de Louans et du fief de la Brosse, du Petit Fresneau, Boissy Rassicot, se présente devant la porte du chateau de Janvry, demande dame Hélaine Gillot veufve Pierre Ferrand, tutrice de damoiselle Hélène Ferrand leur fille, dame de Janvry. C'est Henry Guignard recepveur de la dite dame qui le reçoit. Le procureur présente la foy et hommage classique pour le fief du Petit Fresneau et Boisy Rassicot. Il propose également de faire l'aveu et démembrement dans le temps de la coutume mais surtout il demande la main levée de la saisie féodale que ladite dame a fait sur lesdits fiefs! Il se plaint qu'il a rendu ces hommages à Montlhéry (encore une conséquence des abus de Josias de Rouen qui agissait au nom du seigneur de Montlhéry). Deux mois après, cette fois c'est Jean de Baillon, lui-même, seigneur de Louans, qui se présente et c'est Anthoine Landais, procureur fiscal de Janvry qui le reçoit pour l'aveu et dénombrement et aussi pour recevoir les protestations contre la saisie ... qui est valable! En 1658, haute & puissante dame Hélainne Gillot, ..., de présent en son chasteau de Janvris, baille des terres... l'intérêt de l'acte, la mère de la dame de Janvry est devenue haute et puissante. D'autres actes concernant les fermes montrent que la dame de Janvry en assure la gestion. En 1661, une mise au point est faite entre les habitants et la dame de Janvry. Les faits remontent du vivant de Pierre Ferrand. Ce dernier avait fait construire autour de son chateau et basse-cour d'icelluy, notamment du costé du presbytère dudit lieu, des fossés à eau de grande largeur et proffondeur qu'ils sont encore de présent , et qui pour ce faire avoient pris du consentement verbal de deffunt Mathieu Petrau anciennement prestre curé de Janvris, et des principaux habitans dudit lieu, quelques petites parties de la cour du presbitaire, pour accroitre la voye et chemin au lieu de partie d'icelluy qui auroient esté pris pour faire lesdits fossés du costé dudit presbitaire. La dame dudit Janvry, tutrice de sa fille mineure Hélène Ferrand, lesquels pour éviter aux différents et procès qui pourroient avoir donne un demy arpen au jardin du sieur curé, tenant à ladite dame. L'année qui suit, Hélène Gillot, demeure rue Saint-Antoine, paroisse Saint-Paul. Elle agit toujours comme tutrice de sa fille mineure. De présent en son château seineurial, elle convoque son tabellion et baille à titre de ferme et prix d'argent, jusqu'à six ans à Jean Arsac, laboureur demeurant à la Poitevine, c'est à savoir la terre & seigneurie de Janvris, cens, rentes, péage, avec 300 arpens de terres labourables, 13 de prés, 90 de bois taillis friches pastures, avec les bastimens de la bassecour du chasteau, occupés actuellement par Jean Guyot, à l'exception de la ferme de la Brosse, et du chasteau de Janvris, jardin et parc d'icelluy, coulombier, clos de vignes, petit plan de bois.., des droits d'aubaine déshérence bâtardise moyennant le prix somme de 1.800 livres à payer en son hotel à Paris. Mention est faite de replanter des arbres pris dans la pépinière de la Brosse. La dame prête également trois chevaulx, garnis de leur collier pour 180 livres, un cent de bestes à laine moyennant 400 livres. Également de pouvoir faire le cidre au pressoir de la Brosse appartenant à ladite dame. Au début de l'année 1665, un autre procès-verbal concerne la haute justice dans toute l'étendue de la paroisse de Janvriis. Nicolas Vadureau, ancien procureur au baillage de Janvriis, assisté de Claude Legrand nostre greffier, sommes transportés en nostre auditoire ou seroit comparu Guillaume Gohory, secrettaire de Messire Michel Ferrand, comme ayant charge soi-disant, de dame Hélène Gillot, ... comme tutrice d'Hélène Ferrand ... ( rappel du contenu du premier PV, la haute justice s'étendant dans tous les hameaux de la paroisse) ... plantation d'un poteau avec ses armes au carrefour principal dudit Janvriis en 1656, ... avec ledit Gohory sommes transportés aux lieux cy après déclairés: Le château n'est pas encore digne de cette dame. En 1667, de présent au chasteau seigneurial, elle fait marché, avec Maturin Mathieu et François Nanot, massons demeurant à Lymours, des ouvrages qui ensuivent, c'est à scavoir: Afin de pas rendre le récit trop indigeste les baux des fermes de la seigneurie sont volontairement ignorés et seront repris dans les chroniques les concernant. En 1671, la chambre des comptes à Paris recommence ses tracasseries, elle fait saisir la terre de Janvry. Hélène Gillot est contrainte d'adresser une supplique rappelant qu'en 1576 appartenoit aux enfants de feu Jehan de Baillon, seigneur de Janvry, conseiller du roy & trésorier de son épargne, ladite seigneurie, Pierre de l'Estoille & Guillaume de Baillon tuteur et curateur desdits enfants ont demandé au seigneur de la terre de Buc dont relève Janvry, souffrance pour lui rendue par les mineur la foy & hommage, aveu et dénombrement feraient à l'âge de leur majorité ... Evidemment elle avait raison et ne pouvait relever de Buc et du roi pour un même bien. La même année, la dame de Janvry baille la terre et seigneurie. L'intérêt de l'acte: le lieu où demeure ladite dame faubourg Saint-Jacques, au couvent & monastère des filles de la Visitation de Sainte-Marie, paroisse Saint-Jacques. Le bail classique est accordé à Gilles de Brie marchand laboureur demeurant à Saulcier paroisse de Saulx et Marie de Crécy sa femme, l'étendue des terres louées est maintenant de 300 arpents de terres, 120 de bois, et les preneurs logeront dans la basse-cour du château. Item les preneurs jouiront du colombier estant dans le parc du chasteau. Le bail fait moyennant 2.000 livres. Notons la condition de charrier les pierres pour les réparations du château. La prochaine chronique sera consacrée à sa fille, Hélène Ferrand, devenue émancipée d'âge. Sa mère ne décèdera qu'aux environs de 1706. À suivre ...
Notes (1) Acte qui sera détaillé lors d'une chronique sur l'église. (2) Cette ferme, adjacente à l'église, sert actuellement de centre culturel et de loisirs. (3) Ce document sera repris dans l'histoire du puits de Janvry. (4) Suite à venir de la chronique du fief de la Brosse. (6) Ce document sera détaillé dans la chronique à venir sur le presbytère.
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