Les institutions privées à Montlhéry sur la RN20
Cette chronique est le septième volet de l'histoire de l'enseignement à Montlhéry. Elle est consacrée à deux établissements contigus existant encore aujourd'hui sur la place de l'Europe. Ce récit sera encore chronologique.
J-P Dagnot. Mai 2014.
Vue des établissements Graillot et Resves et Gros au début du XXe siècle.
L'institution Deshayes
Avant 1869, il n'y a pas d'école privée donnant sur la route de Paris à Orléans au lieudit dit le Petit Montlhéry. Cette année-là, notons la vente par la veuve Antoine Renoult, armurier, et d'Éléonore Fournier, à Anaïs Françoise Deshayes, maîtresse de pension, d'une maison moyennant 11.000 frs. Des travaux doivent être nécessaires à son école, elle se rend redevable de 2.000 frs envers François Redon de Villebouzin. Le recensement de 1866 confirme la présence du couple Mauborgne-Renoult .
Après la guerre de 1870, Demoiselle Anaïs Françoise Deshayes, originaire de la Manche, pourvue d'un brevet de capacité pour l'instruction primaire, déclare son intention d'ouvrir au lieudit le Petit Montlhéry, une école libre avec pensionnat. Le recensement de 1872 confirme rue d'Orléans Anaïs Deshayes maîtresse de pension, Marie Gesbert, dame de confiance, Blanche Boiteau sous-maîtresse, Marie Hérault, domestique. Celui de 1876 est analogue au remplacement près de l'institutrice et de la domestique, Marie Gerbert est devenue rentière (mère d'Anaïs).
En 1876, Anaïs Françoise Deshayes, institutrice, célibataire, se marie avec Dominique Pottecher, marchand de limes. Notons la présence d'Alexandre Désiré Gros chef d'institution à Montlhéry.
Le recensement de 1881, ne mentionne plus qu'Anaïs Deshayes, institutrice, et Eugénie Papillon, domestique. Le pensionnat est-il sur le déclin?
Un nouvel enseignant arrive route d'Orléans; en 1882, Joseph Arthur Gambet, originaire de la Somme, pourvu d'un brevet de capacité pour l'enseignement primaire, employé de bureau au chemin de fer Paris-Orléans, qui demande l'ouverture au petit Montlhéry d'un pensionnat primaire avec externat pour garçons . Il a exercé chez Gros de 1872 à 1882 comme professeur. Il estime à 50 le nombre maximum des élèves.
Anaïs Deshayes a dû quitter son établissement, en 1883, dame Anaïs Deshayes, femme Pottecher, pourvue d'un brevet pour l'enseignement primaire, déclare avoir l'intention d'ouvrir une école primaire avec pensionnat, place du marché n°19 . Elle s'est adjointe Melle Louise Chenu, diplômée de deuxième ordre, et comme lingère Melle Eugénie Papillon. Il s'agit du transfert de son établissement, du Petit Montlhéry à la place du marché. Elle loue probablement son ancien local sur la N20 à Gambet.
Elle reçoit le mois suivant, du conseil départemental de l'instruction publique, l'autorisation d'accueillir dix élèves internes à la charge par elle de faire surveiller le dortoir.
Deux mois après, Eugène Drouart, aussi originaire de la Somme, breveté de capacité pour l'enseignement primaire a l'intention d'ouvrir un pensionnat primaire libre de jeunes garçons, 23 route d'Orléans. Deux enseignants exercent donc dans l'établissement appartenant à Anaïs Deshayes.
En octobre 1883, relevons la première acquisition Gambet pour bâtir la seconde institution: Edmond Barthélemy Benoit vend un terrain à Mr Gambet et Anne Charlet son épouse, ayant 34 mètres de long sur 8 de large moyennant la somme de 2.200 frs.
Localisation des deux pensions.
Deux autres acquisitions se font en mars1884:
- Louis Cyrille Gaige propriétaire vend à Mr et Mme Gambet un jardin, chantier des Larris contenant 854 m2 avec un petit bâtiment à usage décurie, moyennant 4.250 frs.
- Vincent Hugues Gaillard vend à Mr et Mme Gambet 2.030 m2 au chantier des Pichots, moyennant 4.000 frs.
Conçue et construite par Paul Allorge, la nouvelle institution doit être achevée en septembre 1884. Une nouvelle demande d'ouverture d'un pensionnat libre est formulée par Jean-Baptiste Gambet, breveté au 23 route d'Orléans. Il arrive de Seine Inférieure. C'est le père de Joseph Arthur dont les deux dernières activités sont dans la comptabilité. Le conseil départemental autorise le sieur Gambet à recevoir 108 internes dans son pensionnat.
En 1885, le sieur Joseph Gambet , breveté de capacité déclare avoir l'intention d'ouvrir un pensionnat primaire 23 route d'Orléans ; le résumé de ses dix dernières années nous apprend qu'il était professeur au même endroit d'octobre 1882 à avril 1885, probablement dans les murs de l'institution Deshayes. Le conseil départemental l'autorise à recevoir 132 internes.
Publicité institution Gambet.
Notons début 1886, la mention de l'institution Gambet fréquentée par le sieur Tarisse.
En mars, Eugène Drouart, breveté, demande l'ouverture d'un pensionnat au 23 route d'Orléans , chef d'institution à Montlhéry de 1883 à 1884, puis rentier. Les déboires financiers de Joseph Arthur Gambet et de son père ont conduit ledit Joseph à reprendre son ancien directeur de pension.
En mai, le sieur Pierre Tarisse, breveté de l'enseignement primaire, demande l'ouverture d'un pensionnat au 23 route d'Orléans , exerce depuis janvier à l'institution Gambet de Montlhéry.
Le dit Pierre CalixteTarisse, chef institution, 36 ans, se marie en fin d'année avec Honorine Penin avec un contrat passé devant le notaire de Marcoussis.
Le recensement de 1886 précise au 30 route d'Orléans: Eugène Drouart 58 ans directeur de pension, Joseph Arthur Gambet, 35 ans professeur, sa femme Marie-Anne Charlet, 32 ans, leurs trois enfants, Pierre Calixte Tarisse 36 ans, Louis Frédéric Hinault, 39 ans, Léopold Lévêque, 35 ans, Aguste Pagesse, 46 ans, les quatre professeurs, Ernest Mathieu, 48 ans, Joseph Kesternick 30 ans belge, Victor Hunger, 16 ans, tous les trois domestiques, Marie Charollais, 36 ans lingère, Eugénie Launay, 16 ans domestique, Henriette Bourdon, 43 ans cuisinière.
En avril 1887, Henri Deshayes, frère d'Anaïs, reprend la pension de sa soeur, pourvu d'un brevet élémentaire, demande l'ouverture au 23 route d'Orléans. Deux établissements coexistent à cette époque.
Voyons maintenant l'institution appartenant à Joseph Arthur Gambet . Un jugement en avril 1887 a conduit à saisir son institution. En septembre, la vente sur saisie est réalisée. Cet acte comprend le cahier des charges et l'adjudication. Suite à une dette non réglée l'institution va être mise au enchères il s'agit d'une maison à usage de pensionnat au Petit Montlhéry en exécution d'un jugement pour procéder sur le sieur Gambet à la saisie réelle avec mise à prix de 40.000 frs. Ce grand corps de logis de construction récente, comprenant au rez-de-chaussée diverses pièces pour les classes, réfectoire, cuisines et salle à manger, au premier et second étage, dortoirs, lavabos et vestiaires, comble, séchoir, et chambres d'employés, jardin planté d'arbres fruitiers, le tout d'une contenance de 3.419 m2, tenant au levant à la maison de Madame Pottecher, ... cadastré à la section A 1550, 1552, 1554 pour le bâti, 1550 à 1558 pour le non bâti ...On apprend que les dortoirs comprennent 93 lits ... Une première mise à prix à 40.000 frs n'a obtenu aucune enchère. Une baisse de mise à prix à 20.000 frs, portée par enchère à 22.000 frs, adjuge le bien à Emile Honoré Amiard entrepreneur de maçonnerie à Montlhéry.
À la même époque, Louis Hinault pourvu d'un brevet en capacité déclare avoir l'intention d'ouvrir un pensionnat et externat route d'Orléans n°23 , professeur à Montlhéry depuis 1882. Il va donc diriger l'ancienne institution Gambet.
En 1888, naissance de Alphonsine Graillot à Chantraines 52, fille de Pierre professeur à Asnières, il arrivera à Montlhéry l'année suivante.
Donc, en 1889, Pierre François Graillot, pourvu d'un brevet de capacité pour l'enseignement primaire, déclare son intention d'ouvrir une école primaire rue des Pichots.
La même semaine, Emile Amiard et Clémence Marlien, baillent à Pierre Graillot et Emma Frezzolini, pour 4, 7, 10 ou 13 années, une propriété à usage de pensionnat, ainsi que le matériel la garnissant, moyennant un loyer gratuit l'année 1889, 1.800 frs les trois années suivantes enfin 2.500 frs de loyer ensuite en ajoutant 200 frs pour le matériel. Parmi les clauses Pierre Graillot pourra acheter l'institution pendant dix ans moyennant 42.000 frs. La femme italienne de Pierre Graillot ratifie le bail le mois suivant. Pour Amiard la première urgence est de rétablir l'institution.
Notons du côté de l'autre établissement, le divorce en 1890 du couple Pottecher-Deshayes.
Le recensement de 1891 cite route d'Orléans, la famille Graillot, un professeur, un domestique et une cuisinière. L'institution reprise par Henri Deshayes ne paraît pas.
L'investissement réalisé par Emile Amiard doit être difficile à assumer, en mars il revend en indivis la moitié de l'institution à Godet, maître menuisier, moyennant 13.275 frs.
Côté familial, notons fin 1892, la naissance de Pierre Graillot fils de Pierre, chef d'institution âgé de 43 ans, demeurant à Montlhéry.
Publicité institution Graillot.
Le recensement de 1896 signale toujours la famille Graillot au 1 rue des Pichots qui a accueilli la mère du chef d'institution. L'institution se redresse et comporte désormais trois professeurs.
L'année suivante après le décès d'Emile Amiard, un partage est réalisé. Louise Clémence Marlien agissant en son nom personnel, Léon Nicolas, élève en pharmacie, et Paul Justin, entrepreneur de maçonnerie, ses enfants chacun héritier par moitié ... Ne retenons que ce qui concerne cette chronique, à savoir, la moitié par indivis de l'institution; on apprend que l'autre moitié du fait du décès de Mr Godet a été recueillie par sa fille, Denise Godet, épouse Desry. Retenons que l'institution est restée dans l'indivision.
Le recensement de 1901 signale le décès de l'épouse de Joseph Graillot, la présence de sa mère, trois professeurs et Marguerite Dufresne institutrice. L'établissement accueillerait-il des filles?
Nous arrivons en 1906, Anaïs Françoise Deshayes, institutrice demeurant à Paris, veuve de Dominique Pottecher a par ces présentes vendu à Valentine Denise Tassin, propriétaire demeurant à Nozay, veuve d'Eugène Leroy, une maison au Petit Montlhéry sur la route de Paris à Orléans, consistant au rez-de-chaussée en un corridor, salle de classe, salle de musique, bureau et salon, au premier étage, chambre à feu, autre chambre à côté et cabinet, au second deux autres chambres et cabinet, grenier au dessus et cave, bâtiment à côté servant de resserre, cour pavée, jardin clos, le tout contenant cinq ares, face à la route d'Orléans tenant à Madame Leroy mur et pignon mitoyen. La vente faite moyennant 10.000 frs; il s'agit des murs contenant l'institution.
Le recensement de 1906 montre quelques changement, le fils Graillot et sa mère restent, Stéphanie Graillot, sa fille née en Italie, est institutrice, Emmanuel, son fils natif de Castel Georgio est professeur, deux instituteurs et une institutrice complètent le personnel enseignant. Notons un valet de chambre.
Vue de l'institution avec sur la gauche l'Arpajonnais.
Le recensement de 1911 montre un affaiblissement de l'institution, il ne reste que quatre ou cinq enseignants.
Un nouvel enseignant arrive à Montlhéry; il rencontre Valentine Tassin qui a déjà racheté l'institution Deshayes ; elle a dû bien que nous n'en ayons pas la preuve racheter la propriété indivis des Amiard et Godet. En effet en mai 1912, un acte sous seing privé déclare que Valentine Denise Tassin, veuve Eugène Leroy, demeurant à Nozay a loué à Monsieur Nouguez une maison d'institution, moyennant un prix de 2.000 frs la première année, 3.000 frs la seconde, et 3.500 frs pour les autres années ; Madame Leroy s'est engagé à faire toutes les réparations, remplacer un calorifère et donner le chauffage dans toute la maison. Madame Tassin est décédée le 9 juin 1912, laissant ses enfants pour héritiers. Messieurs Leroy et Tassin (curateur) ont donné à loyer pour six, neuf, douze ou dix huit ans les immeubles et objets ci après:
1°) une propriété près la route de Paris à Orléans, à usage de pensionnat consistant en un grand corps de bâtiment composé au rez-de-chaussée de diverses pièces pour les classes, réfectoires cuisine et salle à manger; au premier et deuxième étage dortoirs lavabos vestiaires et cabinets d'aisances; au dessus du deuxième étage combles séchoirs et chambres d'employés; cour dans laquelle se trouve un préau, jardin avec buanderie le tout d'une surface de 3419 m2. Cette propriété figure au cadastre sous les parcelles bâties 1551, 1552, 1554 et 1551, 1554, 1555, 1557, 1558, 1550, 1553 pour le non bâti
2 °) et une maison située au même lieu, consistant au rez-de-chaussée en un corridor, salle de classe, salle de musique, bureau, salon, au premier étage chambre à feu et autre chambre à côté, au second deux autres chambres... le tout contenant 500 m2.
Le loyer analogue à celui fait en avril 1912. De cette description il est évident que les consorts Leroy louent les deux entités de la place de l'Europe, le cadastre confirmant les lieux.
Le mois suivant, Arnauld Nouguez, pourvu d'un brevet élémentaire d'enseignement de garçons, a l'intention d'ouvrir après l'expiration du délai légal, une école privée primaire élémentaire avec pensionnat dans un local situé à l'angle de la rue de Nozay et de la rue des Pichots précédemment occupé par le sieur Graillot.
En 1913, les consorts Leroy reprennent le bail privé de l'année précédente: Henry Paul Eugène Leroy, Fernand Jules Valentin Leroy, cultivateur à Nozay, Eugène Louis François Leroy cultivateur à Nozay, les deux derniers mineurs enfants du mariage Henri Paul Leroy avec Valentine Tassin, d'une part, et Arnauld Félix Nouguez, chef d'institution, et Hélène Bourgeois son épouse, demeurant à Vaujours, ... Le contenu n'est qu'une recopie de celui de 1912.
Six années passent, Aimé Cotbreil, instituteur privé, résidant à l'école commerciale de Montlhéry, pourvu d'un brevet de capacité pour l'enseignement primaire, déclare son intention d'ouvrir une école privée élémentaire avec pensionnat pour les garçons dans un local précédemment occupé par Mr Nouguez rue des Pichots.
En octobre 1919, une cession de bail et une vente sont réalisées entre Arnauld Félix Nougez chef d'institution à Montlhéry et Hélène Bourgeois sa femme, d'une part et Aloys Constant Defays, professeur à l'institution Nouguez,et Françoise Larbourlet sa femme d'autre part; au préalable un exposé remontant au bail de 1912, ... Mr et Mme Nouguez cèdent à Mr et Mme Defays tous leurs droits moyennant un loyer de 3.500 frs. Les frères Leroy (propriétaires) présents approuvent ce changement de locataire. Ensuite les mêmes intervenant procèdent à la vente du pensionnat de garçons dirigé par Mr Nouguez dans une propriété au Petit-Montlhéry comprenant la clientèle y attachée, le droit au bail précédemment cité, les différents objets mobilier matériel scolaire...( un état mentionne 24 lits de fer donnant une idée du pensionnat) la vente faite moyennant le prix de 30.000 frs.
Notons en août 1921, Gaston Leboucq, pourvu d'un brevet de capacité pour l'enseignement primaire, demande d'ouvrir une école primaire rue des Pichots, dite l'institution moderne.
Que se passe-t-il? en novembre, François Enterlé, pourvu du baccalauréat moderne de philosophie, âgé de 56 ans, a l'intention d'ouvrir une école primaire libre rue des Pichots.
En 1922, Le couple Nouguez libère les dettes hypothéquant leur institution par deux transports de créance:
- Arnault Félix Nouguez, comptable et ci-devant chef d'institution, et Hélène Bourgeois son épouse, demeurant à Vaujours d'une part, et Octave Marchand clerc de notaire à Montlhéry d'autre part, rappellent la vente du pensionnat par Aloys Defays professeur et Françoise Larboulet son épouse du pensionnat et externat de garçons , la clientèle et le droit au bail et le mobilier pour 30.000 frs dont 20.000frs impayés. Le couple transporte une partie de cette dette à Mr Marchand qui règle 4.500 frs.
- Ils procèdent de même en juillet , cette fois avec Marcel Corbelet industriel à Vaujours, pour une somme de 6734 frs; Le couple Defays-Larboulet fait constater que les droits de leur établissement ne sont plus hypothéqués et vont ainsi pouvoir être vendus.
En fin d'année 1922, demoiselle Marie Aglaé Rouilleau, brevetée de capacité pour l'enseignement primaire, demande l'ouverture d'une école primaire de filles rue des Pichots.
Également en cette fin d'année, les droits de l'institution passent à la demoiselle Rouilleau: Aloys Constant Defays, professeur, maître de pension et Françoise Larboulet son épouse, demeurant à Montlhéry, d'une part, et demoiselle Irène Rouillaud, célibataire, directrice demeurant à Rosny-sous-Bois, d'autre part, lesquels rappellent le bail de 1912, celui de 1913 par les héritiers Leroy, la cession à Mr Defays en 1919... Ces faits exposés Mr et Mme Defays cèdent tous leurs droits sur le pensionnat. Le mandataire, du propriétaire Fernand Leroy, approuve ce transport.
Nous pouvons affirmer que de 1932 à 1936 l'institution Rouillaud à Montlhéry, est en activité en raison de l'expérience que cite Marcelle Lysenne, qui demande en 1947 à ouvrir un pensionnat rue du docteur Ogé, et qui mentionne sa présence durant cette période à l'institution Rouillaud.
Fin de l'institution
Cette étude ne peut se faire qu'avec la bonne volonté des propriétaires résidant actuellement dans cet immeuble, encore faut-il en trouver un...
Une référence datant 1986, pourrait nous renseigner les propriétaires antérieurs aux consorts Regniez qui vendent des biens à cette époque.
Plan actuel des lieux.
En 1988, des acheteurs Cazals Immobilier et la SCI de l'Europe se partagent ces biens. La même année, Adolphe et Cuisinier acquièrent les parts de Cazals Immobilier. L'imbroglio immobilier continue en 1991, Alberto et Bruno Cavallo acquièrent 1 rue Paul Fort.
Il ressort de ce qui vient d'être énoncé que des particuliers ont céder ces établissements à des professionnels qui ont transformé ces immeubles en co-propriété.
Les Resve voisins de l'institution
Citons pour terminer la présence de la famille Resve au 29 route d'Orléans:
- en 1924, décès à Paris de Charles Resve, sans profession, domicilié au 29 route d'Orléans à Montlhéry, père de Jeanne Resve.
- Fin 1927, décès de Joséphine Rousseau, mère de Jeanne Resve, puis trois mois après l'acte de notoriété de ladite.
- Le cadastre pour 1938, compte 373, cite Jeanne Resves veuve Edmond Gros demeurant 29 rte d'Orléans.
- En 1946, décès de Camille Gros fille de Jeanne Resves, sans profession, demeurant 29 route d'Orléans .
- Le cadastre mentionne en 1950, compte 373, Jeanne Resves veuve Edmond Gros et les héritiers demeurant rue du clos Bouquet, pour une maison A742 route d'Orléans.