La Révolution à Marcoussis (3) 1792-1793
Cette chronique est le troisième volet concernant la période révolutionnaire à Marcoussis. Reprenons notre récit au début de 1793.
J.P Dagnot - Septembre - 2014
Sceaux de l'époque révolutionnaire.
La terreur a Marcoussis
Une précédente chronique spécifique à l'année 1792 détaillait la profanation du monastère des Célestins; on peut admettre que le début de la période trouble a débuté fin septembre 1792, qu'à la mi-octobre les travaux de maçonnerie et menuiserie pour l'installation de la municipalité dans l'église Sainte-Madeleine ont été exécutés avec les matériaux de l'église des Célestins (absence de facture de bois!) et qu'à la mi-novembre, l'église sert de lieu d'assemblée: on y délibère pour la reconstruction du porche incluant la vente des vieux matériaux récupérés lors des travaux... Voyons chronologiquement les évènements à Marcoussis.
En septembre 1792, le distric de Versailles écrit à la municipalité pour les informer que le ministre de la guerre propose détablir en la maison conventuelle des Célestins, un dépôt de chevaux destiné à la remonte de l'armée. Il vous prie de faire préparer cette maison à l'usage qu'on lui destine.
Le même mois, des commissaires chargés d'accompagner la force armée parisienne annoncent leur arrivée à Arpajon et donnent l'itinéraire qui sera suivi de Linas à Marcoussis pour arriver à Versailles Cette troupe transporte des prisonniers commandée par Fournier l'américain.
La semaine suivante, notons une déclaration de deux cavaliers casernés à l'école militaire et d'un cocher, à l'effet de constater qu'il y avait, dans une maison de la rue d'Anjou, dite la Régie, 36chevaux et que l'on devait en conduire 12 à Marcoussis la nuit même... Une note est envoyée à Paris dénonçant des abus commis par les militaires du dépôt de remonte de Marcoussis.
Extrait des comptes de la commune, enregistrons en septembre le début des travaux dans l'église.
En octobre, Jean Baptiste Ebrun, natif de Cublai, âgé de 21 ans, employé dans cette paroisse pour soigner les chevaux déposés aux grandes écuries du ci-devant roi, lequel ayant été abreuver les chevaux dans l'étang a eu le malheur de s'y noyer; a été inhumé dans le cimetière... signé Lenoble curé, Pierre Peuvrier, maire.
À Paris, le 20 novembre, une circulaire de Roland, ministre de l'intérieur, prescrit le "brûlement de tous les titres de la noblesse, et des ouvrages qui perpétuent le souvenir du vieil esclavage de la raison".
Le même mois, enregistrons la fin des registres religieux. L'église sert dorénavant de lieu d'assemblée pour le conseil municipal. Également notons une enquête sur la résidence des trois héritiers Puységur non émigrés.
En France, le 3 décembre, la Convention déclare que Louis XVI sera jugé par elle ...
Le même mois, le curé Lenoble, aussi officier public, enregistre un mariage dans la maison commune... le même jour il redevient curé dans un autre acte ... Le curé, Sébastien Lenoble, ne sait plus s'il doit cérémonier en tant que prêtre ou officier public, c'est la fin des registres paroissiaux et le début de l'état civil.
Notons le même mois une demande des habitants pour le logement du maître d'école. ☺Également les factures présentées par les différents corps de métier qui ont oeuvré à la transformation de l'église.
Début 1793, a lieu l'organisation de la justice de paix du canton de Palaiseau avec notamment à Marcoussis, Pierre Lambert, assesseur, actuel maçon, Adrien Hacot épicier à la place de Mouton, Charles Petit le jeune à la place de Courbis, Jean Pierre Manon assesseur actuel...
Également en début d'année, relevons dans les registres d'état civil, Lenoble membre du conseil général et officier public, Boulanger maire... Certains actes mentionnent fait en la maison curiale tenant lieu de maison commune . Le local de la mairie serait donc à cette époque le presbytère.
Le 19 janvier, la municipalité se rend à la maison des ci-devant Célestins, servant présentement de dépôt de chevaux de charroi des armées de la République, s'adresse au citoyen Murphy, chef dudit dépôt, pour faire ouvrir toutes les chambres et écuries... suit un tableau où sont citées 31 chambres et 31 écuries ne contenant que des couchages ...
Trois jours après, la copie d'une lettre du ministre de l'intérieur rappelle un décret de la Convention pour la suppression des signes de la royauté et de la féodalité... Sont concernés les bâtiments, meubles, drapeaux, étendards, médailles, sceaux monuments publics, ils offusqueraient les yeux républicains et seroient des points de ralliement pour les royalistes... Le despotisme étoit un culte, nous l'avons détruit, nous avons détruit ses prêtres ...
Relevons fin janvier, l'inventaire des meubles du château, du baillage et des pressoirs. Tous ces lieux sont encore intacts, la chapelle du château comporte autel, images de saints...
En février, suite aux directives du ministre de l'intérieur, le citoyen Hortalat, tailleur de pierre, reçoit cinq livres pour ouvrage par lui fait... Il est plus que probable qu'il s'agit d'effacer des signes de féodalité.
Notons en février, un décret de la Convention qui autorise les communes à convertir les cloches de leurs églises en canon. Également le même mois, la convention autorise la nomination de commissaires pour se transporter dans les maisons suspectées de recéler émigrés ou des prêtres déportés... Toujours en février, la convention demande de faire arrêter et punir les malveillans qui circulent dans la République... En fin de mois cette institution demande aux propriétaires de donner à leur minicipalité, la liste nominative des personnes logées chez eux. Enfin, les citoyens absents de leur domicile, sont tenus sous 24 heures de faire connaître leur signalement.
Également en février, extrait des comptes rendus par le maire Boulanger en l'an 3, une somme de 412 livres reçues par Boudier, maître d'école, pour son traitement de 1792; également 300 livres pour la moitié de la confection des matrices de rôles; également la même somme à Arranger pour l'autre moitié. Ce dernier reçoit pour son traitement de greffier 600 livres pour deux années de traitement.
Un écrit informe non daté dit que la terre de Marcoussis est d'un très grand revenu, elle appartient à cinq héritiers de feu madame Desclignac, est régi par des intendants qui en distribuant quelque pain aux pauvres pour faire taire et passer de gros sous aux émigrés... des cinq héritiers deux ou trois sont émigrés.
En mars 1793, le conseil général de la commune de Marcoussis se réunit pour dresser le recensement pour le recrutement de l'armée. Assemblé au lieu ordinaire des séances (église), le conseil a fait entrer les jeunes de 18 à 40 ans... ont été désignés Jean Etienne Muny, Jean Etienne Guézard, Pierre Fayet, Auguste Petit, Jean Baptiste Pontonne, Michel Machelard, lesquels ont été proclamés deffenseur de la Patrie ... document signé par Boulanger maire, Lhomme agent national, Hacot notable... C'est le début du départ des français pour la guerre contre d'autres français et étrangers.
Début avril, nous assistons à de multiples déclarations pour servir à l'établissement de nombreux certificats de résidence. Les intéressés sont mesurés et décrits.
Toujours en avril, Jacques Louis Manon procède pour son épouse au chiffrage du blanchissage du linge de l'église.
Le 14, le bureau de surveillance de la police parisienne déclare que le rassemblement de chevaux dans les maisons aristocratiques qu'on croyait servir à l'enlèvement de quelques grands personnages, n'est absolument qu'un bruit des chevaux de remonte venant du dépôt et campement du citoyen Haguer, établi à Marcoussis et dont les premières étapes en allant à nos armées, sont Versailles et Saint-Denis.
Fin avril, le citoyen Gallemard reconnaît avoir reçu du citoyen Maitrejean la somme de sept livres pour la réparation d'un battant de cloche.
Début mai, par devant moi, Lenoble, officier public et membre du conseil général, Pierre Charlemagne Lhomme, chirurgien, et Jean Boulanger m'ont déclaré que Pierre Dupuis, conducteur des chevaux des charois est décédé.
Le même jour une revue est faite par le conseil municipal pour décrire un convoi en partance pour Arthenay, :
- 3 voitures à 2 roues attelées de 4 chevaux,
- 8 chevaux haut le pied,
- 6 chevaux de trait,
- un chef de divison, un capitaine, deux adjudants, 39 conducteurs.
Notons le même mois, les marchandises fournies au comité de surveillance: main de grand papier, encre, caillés, chandelle... représentant 15 livres. C'est le début de la surveillance des habitants par d'autres marcoussissiens.
Relevons de nouveau un autre décès aux Célestins: Joseph Drouet, adjudant au dépôt des charois, mort au dépôt...
Le même mois, le registre des délibérations du directoire de Seine-et-Oise enregistre que vu le PV de la municipalité de Marcoussis au sujet des dégradations des murs de clôture du parc contenant une étendue de 39 toises, les réparations divent être faites incessament ... La nation devenu co-propriétaire de la succession Esclignac n'entend pas être victime de vol dans le parc.
Le 16 juin, le citoyen procureur de la commune disant que les membres de la municipalité sont journellement calomniés par les citoyens Louis Courbois et Jean Boutry, pour avoir porté les ustancilles en or et argent servant au culte dans l'église, avoir reçu 1.500 livres pour cette argenterie, que les municipalités voisines n'ont pas fait comme Marcoussis, c'est pourquoi il requiert des mesures de salut pour réparer ces injures... Il y a encore à Marcoussis des croyants qui n'apprécient pas le pillage de l'église.
Toujours en juin, le conseil municipal se transporte chez le citoyen Jean Nicolas Fauve, fermier à la ferme de Marcoussis, pour recevoir sa déclaration des grains et farines qui se trouvent chez lui et qui déclare 10 septiers de blé et une mine d'orge... De là, sommes allés chez Guérin qui déclare 10 sacs de blé battu, ... Puis chez le citoyen Paupe au Déluge qui déclare 8 septiers de blé ... Donc en France les détenteurs de grains sont tenus de déclarer leur récolte.
Côté religieux, le citoyen Maitrejean, séquestre de la fabrique, règle les dettes de cette dernière:
- Pierre Dunand reconnaît avoir reçu du citoyen Maitrejean la somme quatre livres pour la fabrication d'une bière des pauvres.
- Louis Courbois reconnaît avoir reçu du citoyen Maitrejean la somme de 19 livres pour le paiement des rogations de 1787 à 1793.
Notons début juillet, le dernier mariage fait par Lenoble, officier public et le premier acte rédigé par le bourrelier Maitrejean.
De nouveau en juillet, une revue est faite par la municipalité d'un convoi des charois se rendant à Saint-Denis comportant 33 hommes et 114 chevaux.
Relevons le 6 août un extrait des délibérations du conseil général de Seine-et-Oise au sujet de la sûreté publique, un texte délirant ... assassins, brigands, ..., scélérats de la Vendée, ... il sera fait par les municipalités des patrouilles de nuit, ..., déclarations des logeurs, ..., parents des émigrés consignés... Les délibérations sont rapidement suivies d'effet, un corps de garde et des patrouilles seront créées.
Le même mois, un mémoire d'ouvrage est fourni par Coispeaux relatif au clocher de l'église, pour avoir resseré les écroux des quatre cloches et resseré les demi rond avec des coings en bois de chêne, avoir fourni une livre et demi de clous et avoir fait une torse pour soutenir les deux petites, ait reçu 17 livres...
En septembre, notons la somme de 590 livres payées au citoyen Lamy pour la construction du donjon de l'horloge . Elle provient du monastère des Célestins et fera partie des rares objets récupérés, hormi les boiseries.
Également en septembre, quinze mois après le décès du commandeur Huet, a lieu son inventaire après décès, à la requête du procureur du ci-devant ordre étranger et souverain de Malte ...
Toujours en septembre, le maire Jean Boulanger reçoit un mémoire de blanchissage du linge de l'église : purificateurs, napes, teitt d'oreiller, aubes, aubes enfants de coeur, cordons, raccomodage du linge, soit un total de 23 livres reçues par Manon.
Le même mois, extrait des délibérations du directoire du département de Seine-et-Oise, au vu d'un mémoire de la municipalité de Marcoussis, disant qu'il existe dans leur commune deux pressoirs ci-devant banaux servant à presser les marcs de vin, appartenant aux héritiers Esclignac émigrés, qu'ils sont les seuls existant à Marcoussis, et qu'il y a des réparations urgentes à y faire, que par marché passé entre les ci-devant propriértaires et le citoyen Coispeaux, charpentier, ce dernier estoit chargé de leur entretien moyennant 96 livres, c'est pourquoi ils demandent leur réparation, ... l'administration acquiesce à leur demande.
À la fin du mois, un état des fusils que la commune fournit aux volontaires est dressé comporte: douze fusils donnés à Garin de Bellebat, Jean Boulanger, Moutard, Michel Petit, Louis Richard, Moithey, Boudier, Michel Peuvrier, Joseph Peuvrier, Louis Maubert. Fait et arrêté au comité de surveillance signé par les membres le composant: Pierre Peuvrier président ... On voit ainsi comment la troupe est armée; le tailleur et le bourrelier sont aussi mis à contribution pour l'habillement.
Notons au mois d'octobre un mémoire adressé à l'officier public pour raccomoder plusieurs parties de la couverture de la ci-devant église à scavoir: une journée de trois compagnons et deux garçons autour et sur le clocher, ..., fourniture de tuille, latte, clous, pour la somme de 166 livres par Michel Legendre, masson. La réparation n'est pas destinée au culte mais pour la tenue des séances de la municipalité.
Également en octobre, signalons la liquidation de la succession du citoyen Huet ancien commandeur du Déluge.
Le lendemain, un document établi par la municipalité et envoyé au district de Versailles nomme la réquisition des citoyens Dupin, Mouton, Cornu, Arrenger, Brizard, Chevalier, Guyot, comme militaires afin que leur père et mère puissent prétendre à un secours. Le même jour, a lieu l'adjudication des meubles du château et du baillage.
Notons, trouvé dans les comptes rendus par le maire Boulanger, la somme de cinq livres payées au charretier qui a conduit les cloches à Versailles. Malgré la disparition des registres de délibérations de la commune de Marcoussis, l'analyse des chiffres permet de retracer la vie du bourg.
Le même mois, Charles Delacroix, représentant la Seine-et-Oise, réclame au comité de salut public, l'examen du départ précipité des chevaux des charrois de Marcoussis qui arrivant à Saint-Denis où tout était en désordre...
En brumaire an 2, le comité de surveillance de Marcoussis délibère sur l'arrestation des gens suspects et notamment du citoyen Crespy... âgé de 47 ans, qu'il réside à Bejame chez le citoyen Dubois, mon beau-père, depuis le 13 avril dernier , le président lui a demandé ses moyens d'existence, il a répondu qu'il avait une rente de 2.000 livres sur le citoyen Dubois fils... Comme militaire capitaine dans le régiment du Languedoc, puis dans le régiment de Vermandois et major dans la garde du ci-devant roy... Le conseil décide uninanimement que le citoyen Crepy resteroit en arrestation à Bellejame avec comme gardien Louis Hamel, sans culotte de notre commune... Cet exemple montre le fonctionnement de la justice à cette époque et aussi qu'il ne fait pas bon avoir été militaire...
Toujours en brumaire, la Convention a ordonné l'annéantissement des signes rappelant le monstre hideux de la féodalité; ce décret reçu avec enthousiasme par les citoyens de cette ville et la majorité a fait disparaître les fleurs de lys, notamment chez les émigrés, de faire retourner les plaques de cheminées portant des signes de la royauté et de la féodalité... La période agitée s'accélère avec ses excès qui se multiplient.
Le même mois, notons le premier prénom révolutionnaire Brutus, également le premier divorce entre François Groulon et Marie Jeanne Chaise...
En frimaire an 2, extrait du registre des délibérations, notons que le procureur de la commune que vu le grand service qu' a rendu François Ferret ancien bedeau, la robe qu'il a porté pour les cérémonies du fanatisme, lui soit donnée, étant sans culotte de notre commune, que les autres linges seront portés à la Convention, que tout métail, or, argent, étin, également ... arrête que pour la sépulture de nos frères et soeurs deffunts, ils seront enterrés publiquement en présence du conseil municipal, couverts d'un bonnet rouge, .... également que tout les livres qui servoient au culte fanatique seront brulés ce jour dhuy avec toutes les marques et effigies des despotes, ... que toutes les effigies des saints qui existent encore dans notre église, seront enterrés afin qu'ils ne puissent scandaliser nos citoyens, ..., que tous les bancs de l'église, appartiennent à la commune seront utilisés pour les sénces du conseil, que tous les ornements de l'église sans or ny argent seront partagés entre les pauvres... La fièvre monte, il vaut mieux ne pas afficher sa religion.
Relevons en frimaire, le retour de Lenoble qui revient comme ami pour le mariage de Louis Peuvrier et de Marguerite Petit.
Le même mois, un projet d'arrêté de l'administration du département, sur la demande du receveur de la régie de Longjumeau, concerne trois mémoires du citoyen Songeux maçon, correspondant aux :
- réparations à faire à la ferme de Marcoussis, ...deux mémoires,
- le troisième de maçonnerie et fourniture de plâtre, fait sur ordre de la municipalité, pour retourner les plaques de cheminée de la maison de Marcoussis (château ou baillage).
Également, le citoyen Brizard reconnaît avoir reçu de Jean Maitrejean, séquestre de la fabrique, 26 livres comme appointements de maître chantre.
Sébastien Lenoble, ci-devant curé de Marcoussis donne sa démission à la municipalité et remet ses lettres prêtrise au district. Ce personnage s'est réfugié à Versailles lorsque les excès ont commencé.
Même un représentant du directoire, Charles Delacroix s'adresse au comité de salut public disant que des symptomes effrayants de fanatisme viennent de se manifester à Maroussis et ses environs et qu'il fait porter une force imposante pour réprimer leur audace... Sans vouloir exagérer, on peut penser que Marcoussis fait partie des communes agitées du département.
Toujours trouvé dans les comptes de Boulanger, Pierre Ferret reconnaît avoir reçu du citoyen Jean Maitrejean 104 livres pour les honoraires de bedeau...
Le même jour, Augustin Dubois, propriétaire et cultivateur, demeurant à Bellejame déclare ses biens en vue de cotiser pour l'emprunt forcé, ..., retenons un détail, à savoir qu'il était premier valet de la ci-devant garderobe du roi...
En nivose an 2, le citoyen Minot demeurant au Chênerond, déclare qu'il détient cinq fusils pour la chasse, deux pistolets pour l'armée, une cane à sabre... L'inquisition touche les armes.
Notons que le registre des salaires des ecclésiastiques du département montre pour Marcoussis le curé Lenoble sans salaire. On en déduit la disparition du culte à Marcoussis et la fermeture église au culte.
En fin d'année, le maire Boulanger rend compte de sa mandature où l'on peut voir une partie des actes décrits ci-dessus. Relevons également le paiement de Boudier maître d'école par la fabrique, les travaux dans l'église et la présence de Lhomme comme agent national...
Fin ventose, les comptes de la commune, rendus par le maire Boulanger, permettent de dire que quatre livres ont été payées aux citoyens Cintrat et Parisse pour le transport des grilles (château et Célestins) à Versailles.
Aussi en fin d'année, le mémoire fourni par Hacot le jeune épicier au citoyen Metrejean pour la fabrique de Marcoussis: chandelle, huile, pain à communier, bougies, clous, papier à escollier... pour un total de 44 livres.
À suivre...