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L'école du Sacré coeur à Montlhéry

Cette chronique est consacrée à une institution qui a vu officiellement le jour fin XIXe siècle. On peut rapprocher cette création avec celle de l'école libre à Marcoussis; en effet les raisons sont analogues, chasse aux sorcières des religieuses dans l'enseignement public, qui ensuite, exercent dans des établissements privés, que l'acharnement du pouvoir en place fait fermer au début du XXe siècle.

 

 

J-P Dagnot. Mars 2014.

 

Cadastre en 1820.

 

Création de l'école du sacré-coeur

 

 

Examinons le lieu avant qu'il ne devienne une école en notant les propriétaires. Le cadastre mentionne les parcelles B2106, 2107, 2108. La famille Decloux en est propriétaire après la Révolution; ensuite les Demay toujours la même famille parisienne en fait sa résidence secondaire. Nous voyons arriver David Marie Palmyre et consorts à Montlhéry en 1889, passant à Bouffay Claire maîtresse de pension en 1909.

Ce point fait, notons une information qui sera détaillée d'ici quelques semaines, la création de cette école en 1880 par les sœurs de Saint-Aubin-les-Boullens (aujourd'hui Saint-Aubin-les-Elbeuf). Une autre information moins fiable non retrouvée mentionne l'année 1882, comme étant celle de la création de l'école libre avec pensionnat, par les soeurs de l'hôpital communal, dites du Sacré-Coeur de Jésus.

Rappelons qu'en 1857, la municipalité accepte que l'école laïque des filles soit tenue par deux religieuses soit de Portieux, soit de Chartres, soit de Saint-Aubin. L'année suivante, on apprend que la congrégation en place est celle de Saint-Aubin. En 1868, soeur Lambertine, déjà soeur supérieure de l'école laïque des filles, demande et obtient l'ouverture d'un pensionnat pouvant recevoir 12 élèves... De ce qui va suivre il est probable que ce local se situe rue Christophe de Saulx.

Début 1869, demoiselle Claire Couilleau, âgée de 32 ans, demande l'ouverture d'une école libre avec pensionnat rue Christophe de Saulx n°10. De toute évidence cette adresse est celle d'un pensionnat. Nous arrivons en 1882, Marie Thérèse Bléry, religieuse, directrice de l'école communale de filles, en religion soeur Lambertine, décède.

Quatre mois après, s'est présentée à nous, maire de Montlhéry, la dame David, Marie Palmyre, en religion soeur Catherine, laquelle nous a déclaré qu'elle avait l'intention d'ouvrir un pensionnat avec école primaire, rue brûlée n°10 ( rue Christophe de Saulx). Ladite dame a déclaré quelle a habité depuis 15 ans la commune de Criquebeuf-sur-Seine où elle a exercé la profession d'institutrice publique. Le maire certifie qu'après visite faite du local indiqué pour la tenue du pensionnat que le local est conforme. On est en droit de penser qu'elle prend la succession de soeur Lambertine. Les plans ci-dessous permettent de voir des annotations notamment la signature du maire en février 1883.

La quinzaine suivante, le préfet de Seine-et-Oise, reconnaît avoir reçu de Madame Marie Palmyre David (soeur Catherine) une déclaration d'intention d'ouvrir une école primaire libre de jeunes filles avec pensionnat.

Fin mars, le conseil départemental de l'instruction publique, a autorisé Madame David (Marie Palmyre), soeur Catherine, à recevoir 27 élèves internes dans le pensionnat primaire qu'elle dirige à Montlhéry, à charge par elle de faire surveiller le dortoir.

 

Plan de la propriété Demay devant servir à l'installation de la pension.

 

Plan développé des bâtiments.

Le plan ci-dessus permet de dire que l'établissement comprend:
- trois classes,
- deux dortoirs,
- un réfectoire,
- une cuisine avec office,
- un bûcher,
- un parloir,
- trois chambres,
- une lingerie.

Le tout se situe sur deux niveaux. De 1883 à 1888, l'enseignement est donc donné dans des lieux n'appartenant pas aux religieuses.

Le 30 octobre 1886, la loi dite Goblet confie l'instruction publique à un personnel exclusivement laïque. Comme nous le verrons dans une prochaine chronique spécifique à l'enseignement laïque, le conseil municipal vote, l'année suivante, le remplacement de la religieuse qui dirige l'école des filles par une institutrice laïque... Une donation avait été faite pour meubler l'école et accueillir les soeurs, et qui devient caduque au cas où la municipalité agit de la sorte...

C'est ainsi qu'en avril 1888, les lieux du pensionnat de la rue Christophe de Saulx vont être achetés: Ernest Demay, propriétaire, ancien avocat à la cour de cassation, demeurant à Paris, lequel a vendu avec garantie d'éviction, aux sept personnes ci-après nommées et à la survivante d'entr'elles, aux conditions ci-après exprimées par mademoiselle Marie Palmyre David, maîtresse de pension demeurant rue Christophe de Saulx agissant en son nom et comme mandataire de:
- Eusébie Quentin, maîtresse de pension demeurant à Goincourt (Oise),
- Angèle Bachelay, maîtresse d'orphelinat même lieu,
- Victorine Guelle , institutrice à Saint Aubin jouxte Boullens,
- Alice Duclos, institutrice à Rouen,
- Ismérie Carpentier institutrice demeurant au Havre,
- Aglé Bazin, sans profession demeurant à Saint Aubin jouxte Boullengs.
Ont convenu que l'immeuble dont il s'agit appartiendra exclusivement à la survivante desdites demoiselles... Que mademoiselle David aura seule l'administration de l'immeuble, qu'elles jouiront en commun des lieux pendant leur vie.
Suit la désignation: maison d'habitation, bâtiments divers, jardins et dépendances... La vente faite moyennant 18.000 frs dont 6.000 comptant. On ne voit pas apparaître l'ordre religieux du sacré coeur de Jésus dans l'acte d'achat. Les congrégations sont devenues méfiantes.

Des notes qui vont suivre, l'enseignement dépend néanmoins de la congrégation des soeurs du sacré coeur de Jésus qui siège à Saint-Aubin-les-Boullens (les Elbeuf). Cette congrégation administre également l'hospice communal.

Comme à Marcoussis, la chasse aux congrégationistes prend son plein effet début 1902. Une lettre du maire au sous préfet mentionne : la directrice du pensionnat du sacré coeur à laquelle j'ai posé un questionnaire a référé à sa supérieure. Il est dit dans cette réponse que le premier octobre dernier, elle avait été déposé au ministère une demande en autorisation pour toutes les maisons de la congrégation et qu'à l'appui de cette demande, toutes les pièces mentionnées dans la note ci-jointe avaient été données, non seulement à Paris mais dans tous les préfectures de tous les départements où la congrégation a des établissements, que le dernier avait été envoyé à Versailles pour tous leurs postes de Seine-et-Oise.

En avril, extrait du registre des délibérations, le maire donne lecture de la lettre du sous-préfet concernant la congrégation des soeurs du sacré coeur de Jésus dont le siège est à Saint-Aubin sous le Boulleng, qui possède deux succursales à Montlhéry et a fait une demande d'autorisation d'exercer, le conseil est d'avis d'accorder cette demande.

En juillet, un rapport d'inspection de Corbeil, dépendant de l'académie de Paris, rapporte au sujet des soeurs du sacré coeur de Jésus à Montlhéry:
- la valeur de l'enseignement est bonne,
- l'esprit qui y règne est assez modéré,
- la tenue de l'établissement est bonne,
- services qu'il rend, les enfants pourraient être reçus à l'enseignement public,
- cette école reçoit 33 externes et 38 intern
es qui envoient leurs enfants de Paris à la campagne.

Trois jours après, la sous-préfecture de Rambouillet envoie au maire une note d'extrême urgence demandant s'il s'est créé depuis le premier janvier 1900, un établissement congrégationiste...

En août , le sous-préfet écrit au préfet: je vous fait parvenir la délibération du conseil municipal qui donne un avis favorable à la demande formée par la congrégation des soeurs du sacré coeur de Jésus, en vue d'obtenir pour sa succursale à Montlhéry, l'autorisation prévue par la loi du premier janvier 1901:
- origine et but de l'établissement, fondé à Montlhéry en 1882, l'établissement consiste dans un internat et un externat payant de jeunes filles. Trois religieuses sont de plus détachées pour donner leurs soins aux malades de l'hôpital-hospice de Montlhéry,
- renseignements sur le personnel, composé de 9 soeurs pour l'école et de 3 pour l'hospice dont la liste est ci-jointe,
- renseignements financiers, l'immeuble où se tient l'école des soeurs du sacré coeur de Jésus a une valeur de 25 à 30.000 francs. Il appartient à la congrégation. À part les rétributions scolaires, les ressources de l'établissement ne sont pas connues.
- Conclusion, avis défavorable en ce qui concerne les soeurs de l'école libre. Favorable au maintient des soeurs de l'hospic
e. L'avis défavorable est basé sur le fait que l'école libre ne peut prétendre à aucun caractère d'utilité publique. Il existe à Montlhéry une école publique qui suffit à assurer l'instruction des enfants. L'école congréganiste a été créé et est soutenue par des personnalités, ... dans le but principal de faire donner aux enfants une éducation hostile aux institutions républicaines.

Début 1903, l'administration analyse la suppression de l'école privée congréganiste composée de 69 élèves dont 30 internes, il faudrait 500 frs en mobilier et créer un emploi.

En juin, en vertu des instructions du préfet de la veille, Augustin Valet commissaire spécial de police, s'est présenté à Soeur Marie Martial, remplaçant Mme David absente, l'informant du rejet de la demande d'autorisation, et de se retirer avant le premier août 1903, en fermant l'établissement. La soeur a refusé de signer.

En juillet, une fiche de la préfecture sur la congrégation des soeurs du sacré coeur de Jésus à Saint-Aubin, établissement de Montlhéry déclare que le propriétaire serait la ville d'après le directeur de l'enregistrement. Le même mois, le préfet informe le maire que le ministre de l'intérieur a décidé la dissolution de l'établissement du sacré coeur, selon la loi du premier juillet 1901 et du 4 décembre 1902. La semaine suivante, le maire informe le sous-préfet que la commune n'est pas propriétaire de l'immeuble occupé par les religieuses du sacré coeur de Jésus . Il a été acquis par sept personnes en 1888 , au nom desquelles la mutation a été opérée sur le cadastre en 1889. Cinq de ces tontinières sont encore vivantes, parmi elles Mme David Marie Palmyre. L'information remonte du sous-préfet au préfet concernant l'inexactitude du propriétaire de l'école, et nomme les cinq tontinières. En fin de mois, Jules Gond commissaire en vertu des instructions du préfet, notifie à Mademoiselle Marie David propriétaire ou présidant la société propriétaire, qu'elle a jusqu'au premier août pour que les membres de la congrégation se retirent.

Le trois août, un commissaire spécial de police de Juvisy-sur-Orge se rend à Montlhéry au sujet de la congrégation des religieuses du Sacré Coeur de Jésus: Nous Augustin Valet, agissant pour le procureur de la République, nous sommes transportés nous avons constaté que l'établissement d'enseignement dirigé par la congrégation du sacré-coeur était fermé et que celles ci s'étaient retirées.

Il en faut plus pour décourager les soeurs, le lendemain, Anaïs Louise Dussaussay, institutrice demeurant à Bihorel-les-Rouen, demande l'ouverture d'un pensionnat de jeunes filles rue Christophe de Saulx n°10 . Cette institutrice vient de Cauldre-les-Elbeuf et agit probablement pour le compte de la congrégation de St Aubin... Le plan mentionne dans la séance du conseil départemental, l'autorisation pour 26 élèves, à charge de faire surveiller les dortoirs par deux maîtresses.

 

Vue des 26 pensionnaires avec leurs deux maîtresses.

La période est agitée, en février 1904, Claire Bouffay , demeurant route d'Orléans, née au Havre, brevetée, 50 ans, demande à prendre la direction de l'école primaire privée de filles avec pensionnat annexé au 10 rue Christophe de Saulx . Les dix dernières années elle a exercé comme institutrice primaire titulaire à Trouville. Notons le changement de propriétaire et l'apparition de cette directrice notée sur le cadastre en 1909. Sur le plan relevons le conseil départemental a autorisé Melle Bouffay, institutrice privée à recevoir 26 élèves internes à charge de faire surveiller les dortoirs par deux maîtresses.

La première guerre mondiale va calmer les esprits. La congrégation des oblates de l'Assomption accepte de prendre la direction du pensionnat du Sacré-Cœur, à Montlhéry, sur la demande de plusieurs familles. En mai 1923, deux sœurs viennent prendre contact et s'installent le 1er août. Les classes reprennent en octobre : 40 pensionnaires, 12 demi-pensionnaires, 60 externes, encadrées par un personnel laïc qui sera remplacé progressivement par des religieuses. De ce fait, Marie Pauline Lamerand, âgée de 53 ans , déclare ouvrir un pensionnat rue Christophe de Saulx dans l'établissement dirigé précédemment par Melle Claire Bouffay . Le curriculum vitae mentionne une activité depuis mai 1923, au 33 grande rue. Le plan mentionne 26 pensionnaires surveillées par deux maîtresses.

 

Aquarelle de Charles Alfred Capaul.

 

Trois ans après, c'est au tour d'Eveline Cécile Lescure, née à Montlhéry. brevetée, qui déclare au maire son intention d'ouvrir une école primaire au 10 rue Christophe de Saulx . Le plan mentionne 35 pensionnaires surveillées par deux maîtresses.

Début 1929, dame Jacob Marie, brevetée, demande également le droit d'ouvrir une école rue Christophe de Saulx. Elle vient de Saint-Omer et le terme, dame, laisse à penser qu'il s'agit d'une religieuse. Que se passe-t-il, en septembre Simone Cuissard, agée de 22 ans, a l'intention d'ouvrir et de diriger une école privée de jeunes filles (externat), rue Christophe de Saulx. J'ai été institutrice adjointe dans cet établissement depuis le premier octobre 1928. Sur le plan de l'école il est indiqué accueil de 35 élèves en pensionnat avec surveillance de trois dortoirs par trois maîtresses.

La place ne doit pas être de tout repos, en 1930, Jeanne Hellez, brevetée du supérieur, demande également pour ouvrir une école rue Christophe de Saulx. L'année suivante, demoiselle Eugénie Devarre , âgée de 27 ans, pourvue du brevet élémentaire, déclare son intention pour ouvrir rue Christophe de Saulx. Le conseil départemental l'autorise pour 35 élèves dans trois dortoirs surveillés par trois maîtresses.

 

 

Monsieur Guilloux, historien de la Ville-du-Bois, se souvient qu'il voyait descendre du train de l'Arpajonais, des pensionnaires qui entraient dans l'école par la Nationale 20.

En 1938, le mauvais état de la maison exigeait une transformation complète et coûteuse. On trouva plus avantageux de saisir l'occasion qui se présentait à la Ville-du-Bois. Le transfert est autorisé par l'évêque de Versailles. Toutefois, deux classes enfantines totalisant une cinquantaine d'enfants, furent maintenues. Berthe Harlé, demande l'ouverture et la direction d'une école primaire privée de jeunes filles avec pensionnat, dans un local situé 10 rue Christophe de Saulx, actuellement affecté à une école libre. J'exerce à Montlhéry depuis septembre 1937. L'année suivante, Geneviève Fontaine, âgée de 42 ans, demande pour ouvrir et diriger une école primaire privée de filles sans pensionnat, au 10 rue Christophe de Saulx. L'accueil des internes a disparu et déplacé à la Ville-du-Bois.

Notons en 1943, la présence de soeurs à l'Hôpital hospice de Montlhéry.

En 1945, on y reconstitue une école paroissiale allant jusqu'à la préparation du C.E.P. Plusieurs sœurs s'y succédent comme titulaires, dépendant de la communauté de la Ville-du-Bois. Cet établissement relève toujours des oblates de l'Assomption. L'année suivante, demoiselle Agnès Laurent, pourvue du brevet de capacité pour l'enseignement primaire demande l'ouverture pour une école primaire 10 rue Christophe de Saulx. Elle a dirigé le pensionnat du Sacré-Coeur à la Ville-du-Bois de 1942 à 1946.

La dernière sœur directrice quitte l'école du Sacré-Cœur en juin 1980. Une plaque dans la cour de l'école de Montlhéry signale que la dernière religieuse, soeur Odile, a dirigé l'établissement de 1952 à 1980. Notons la même année le départ des soeurs oblates de l'Assomption de Montlhéry à Paris. Également la même année, Marie Claude Taxil, née Payen, demande l'ouverture d'une école primaire privée avec classes enfantines, rue Christophe de Saulx. La nouvelle directrice est une laïque.

Nous arrivons en 1986, Marie Claude Taxil déclare au maire qu'elle ferme l'école privée avec classes enfantines soit 13 classes. Sa remplaçante Marcelle Faujour, née Monnot, sollicite l'autorisation d'ouvrir l'école privée du Sacré Coeur en qualité de directrice.

L'année suivante, Monique Baumier, née Mouton, fait la même demande et déclare qu'elle se substitue à celle de 1986. Cette école, sous régime du contrat simple avec l'état, dispense un enseignement maternel et primaire. Les autorités diocésaines de l'enseignement libre ont agréé ma candidature au poste de directrice. L'inspection académique de l'Essonne, du ministère de l'éducation nationale, accuse réception de la demande d'ouverture d'une école primaire rue Christophe de Saulx par Monique Baumier. La lettre qu'elle adresse au maire décrit les classes:
- 3 classes de maternelle,
- 2 classes de cours préparatoire,
- 2 classes de cours élémentaire 1ère année
- 2 classes de cours élémentaire 2ème année
- 2 classes de cours moyen 1ère année,
- 2 classes de cours moyen 2ème année.
Elle déclare que madame Faujour a exercé de septembre à décembre 1986.

Début 1990, Madame Baumier directrice de l'école remercie la commune pour la subvention qu'elle a reçue pour l'année scolaire.

En mai 2010, un quotidien local, montre l'inauguration d'une nouvelle salle de classe. La directrice Martine Martin déclare également que l'établissement accueille 320 élèves dans 14 classes de maternelles et primaires.

De nos jours, l'école du sacré coeur est sous la tutelle de la direction diocésaine de l'enseignement catholique , les soeurs oblates de l'Assomption à Paris fournissent les lieux moyennant un loyer modeste, à charge d'entretien des locaux. Comme pour la plupart des écoles privées catholiques, l'O.G.E.C. association de 1901 veille au bon fonctionnement juridique et financier de l'établissement. Pour plus d'infos consulter le site de l'école.

Pour terminer, je vous conseille d'aller visiter le site consacré à soeur Odile de la Croix. Malgré quelques erreurs sur l'origine de l'école, il donne une bonne idée de l'école pour la deuxième moitié du XXe siècle.