Église de Saint-Julien de Villejust (3) (1676-1719)
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Chronique du Vieux Marcoussy ---------------------------------------- _-------------------- --------- Avril 2011 JP. Dagnot C. Julien
Cette chronique est la troisième partie de la série donnant l'histoire de l'église de Villejust (*). Après avoir décrit l'antiquité de la paroisse, les visites archidiaconales du XVe siècle, et les évènements survenus aux XVIe et XVIIe siècles, nous poursuivons notre récit par les visites de l'archidiacre de Josas à la fin du XVIIe siècle et la vie de la paroisse « Saint-Julien de Villejust et Fretay » comme il était dit sur les papiers officiels. Rappelons que le dénombrement publié en 1709 donne 32 feux en comptant les hameaux de Fretay et La Poitevine (1).
La paroisse de Villejust sous Louis XIV Nous continuons d'explorer l'histoire sous le règne de Louis XIV, époque pendant laquelle l'agriculture du Hurepoix reste très primitive. La paroisse de Villejust est marqué par de grandes fermes : La Saussaye, Courtabeuf, la Plesse, la ferme seigneuriale qui occupent de grandes surfaces de terres labourable et des prés pour l'engrais des moutons. Le vignoble est limité sur le coteau qui descend vers la vallée de l'Yvette. Le lundy treizième jour de juillet 1676, après les fiançailles et publications de bans par trois dimanches aux prosnes de messes parroissialles de Gif et de Viljust, comme il m'est apparu par le témoignage verbal de Monsieur le curé dudit lieu, j'ay soussigné curé de l'église parroissialle de Villejust interrogé en ladite église Louis Chevalier de la paroisse de Gif et Anne Cyprien de cette paroisse de leurs consentement mutuel par moy pris, les ay par parolles de présent conjoint en mariage en présence de Messire Raoul Bournouf prestre curé de Gif, Hubert Chevalier, Henry Royer, Jacques Houdin, André Luillier, Nicolas Legrandbaron, Louis et Marguerite Ambou, Jean Vincent, Toussaint Redon, Simon Lermant, Gilles Cyprien, Martin Manon, André de Lants, Nicolas Pasquier et plusieurs autres parents et amys qui ont tous signés avec moy. Signé Burnouf. Il semble que les inhumations avaient lieu dans l'église puisque le 4 avril 1685 le curé écrit « a esté inhumé dans l'église par moy curé subssigné après avoir reçu les saints Sacrements Simon Bassonnet aagé de 40 ans en présence de Philippe Guezard et Rémy Bassonnet qui ont déclaré ne sçavoir signér ». Elisabeth, fille posthume du défunt et de Charlotte Huart, est baptisée huit jours plus tard dont Anthoyne Landaid et Elisabeth Marchais sont les parrain et marraine. Le 28 avril de la même année, le curé Henry Bourges enterre, dans le cimetière paroissial de Villejust, « un pauvre homme mendiant mort subitement estant à Courtabeuf, aagé de 45 à 50 ans, sur quoy m'a dit estre de Rambouillet sur lequel on a trouvé deux clefs sçavoir une grande qui peut estre d'une maison et l'autre d'un coffre. Le présent enterrement fait en présence de Daniel Saurot et Philippe Guyart qui ont déclaré ne sçavoir signer ». Le 4 septembre 1689, le même curé marie Jacques Amiat, âgé de 28 ans fils de feu Roger Amiat et de Pauline Pernaut avec Magdeleine Lemasyuvid âgée de 17 ans. Le 8 octobre, Guillaume Dujardin, 27 ans paroissien de Saint-Médard à Paris, épouse Marie Roussot âgée de 22 ans fille de feu Anthoyne Roussot, un certificat du vicaire de Saint-Médard est produi avec confirmation de Me François Proust, « notaire roial au diocèse de Coutance, pais de Normandie », les sacrements du mariage donnés devant de nombreux amis dont deux bourgeois de Paris
Les visites archidiaconales au XVIIe siècle À partir de 1660, les visites d'inspection de l'épiscopat parisien sont notées par le visiteur sur le registre paroissial de Villejust. Le 14 may 1660 l'abbé Champflours, archidiacre de Josas visite l'église Saint-Julien de Villejust. L'année suivante, la visite archidiaconale a lieu de 13 mai. Le 28 juin 1678, l'abbé de La Motte visite la paroisse Saint-Julien de Villejust où le prêtre Dom Auger tient la cure ; puis le 14 mai 1680, puis le 17 mai 1681. Au printemps 1684, Hector Bourges est nommé curé de Villejust et signe le registre pour la première fois le 22 avril.
Signature de l'abbé de la Motte, archidiacre de Josas (1671).
Signature de l'abbé de la Motte, archidiacre de Josas (1689).Depuis l'année 1689, l'abbé de La Barde est titulaire de l'archidiaconé de Josas, sous le pontificat de François Harlay de Champvallon, archevêque de Paris (2). Ce prélat, d'une famille du Gâtinais, prit une part active de la politique de l'Église sous Louis XIV. Chanoine de Notre-Dame de Paris, archidiacre, docteur en Sorbonne, président de la Chambre des enquêtes au Parlement, il participa au différend avec les religieuses de Port-Royal. Il était le neveu de Denis de La Barde, évêque de Saint-Brieuc. À partir de 1690, l'abbé de La Barde occupe le siège de Président au Parlement et délègue ses fonctions archidiaconales à Jean de Cuporly, curé de Clamart, doyen de Château fort ; celui-ci écrit à plusieurs reprises sur le registre de Villejust : « Veu par nous curé de Clamart doyen de Chasteaufort soubzigné au cours de la visite par commission de Monsieur l'abbé de La Barde, archidiacre de Josas, le 4 aoust 1693 », ou encore « par commission de Monsieur l'abbé de La Barde archidiacre de Josas et président au Parlement de Paris ». Nous retrouvons une visite de l'église de Villejust faite par l'abbé de La Barde le 19 septembre 1699.
Signature du doyen de Chasteaufort (4 aoust 1693.
L'Ordonnance de 1667 et le registre paroissial de Villejust Du point de vue de l'état civil, c'est l'Ordonnance Civile d'avril 1667, dite « Ordonnance de Saint-Germain sur la Réformation de la Justice Civile » ou « Code Louis » qui donna les principes des dispositions actuelles. Dans le recueil des questions de droit de 1828 par Philippe Merlin nous lisons à propos de jugements sur la filiation (3) : « Attendu que l'art. 7 du titre 20 de l'ordonnance de 1667 veut que les preuves de l'âge, du mariage et du décès soient reçues par des registres en bonne forme qui feront foi en justice… ». Voici les articles de l'ordonnance de 1667 relatifs à l'organisation de l'état-civil (4): Article VIII. Seront faits par chacun an deux registres pour écrire les Baptêmes, Mariages et Sépultures en chacune paroisse, dont les feuillets seront paraphés et cottés par premier et dernier, par le juge Royal du lieu où l'église est située; l'un desquels servira de minute et demeurera es mains du curé ou du vicaire, et l'autre sera porté au greffe du juge royal, pour servir de grosse ; lesquels deux registres seront fournis annuellement aux frais de la fabrique avant le dernier décembre de chacune année, pour commencer d'y enregistrer par le curé ou vicaire les Baptêmes, Mariages et Sépultures, depuis le premier janvier ensuivant, jusqu'au dernier décembre inclusivement. Article IX. Dans l'article des Baptêmes sera fait mention du jour de la naissance, et seront nommés l'enfant, le père et la mère, le parain et la maraine. Et aux Mariages, seront mis les noms et surnoms, âges et qualités et demeures de ceux qui se marient, s'ils sont enfans de famille, en tutelle, curatelle, ou en puissance d'autrui, et y assisteront quatre témoins qui déclareront sur le registre s'ils sont parents, de quel côté et en quel degré. Et dans les articles de Sépultures sera fait mention du jour du décès . Mais, cette ordonnance fut mal appliquée pendant plusieurs décennies, bien que le papier timbré devint obligatoire pour la confection des actes authentiques (5). La mise en place des registres paroissiaux est assurée par la justice laïque du roi, qui supplante celle de l'Église pour l'organisation de l'état civil. Le papier timbré est mis en place, officialisant les actes tout en remplissant les caisses du trésor royal au bord de la faillite par suite des guerres de Louis XIV. Nous trouvons plusieurs juridictions : la prévôté de l'élection au Châtelet de Paris, la prévôté de Montlhéry, le bailliage de Limours, le greffe de la Généralité de Paris, etc. En avril 1672, François Dedinan, prévôt de Montlhéry écrit en introduction du registre de Villejust « Le présent registre a commencé au premier feuillet d'estre paraphé par nous François Dedinan, conseiller du Roy, prévost de Montlhéry, en vertu et au désir de l'ordonnance pour servir au sieur curé de Viljust, faict ce cinquième apvril 1672. Signé Dedinan ».
Signature de François Dedinan, prévôt de Montlhéry (1672).
Le registre de la paroisse de Villejust et Fretay de 1701 est paraphé par Regnault Louis de Soixons, sieur des Buissons et de Vaux, conseiller du roi, lieutenant général civil et criminel du siège royal de Limours. Depuis le 22 avril 1684, ayant succédé à Dom Auger, le curé de Villejust est Hector Bourges. En 1702, le papier timbré « petit papier 1 sol 4 deniers la feuille. Généralité de Paris » provient de Jean Fontaine, « conseiller du Roy, prévost, lieutenant général civil et criminel, commissaire enquesteur et examinateur pour sa Majesté de la ville, prévosté et chastellenie de Montlhéry » paraphé par Louis le Mercier, greffier de l'élection et diocèse de Paris. Notons que, suivant les ordonnances du Code Louis, bien souvent le curé mentionne « qui ont déclaré ne sçavoir signér » avec la formule consacrée « et de ce interpellé suivant l'Ordonnance ». Toutefois, depuis 1685, le registre comporte un plus grand nombre de signatures, notamment lors des actes de mariage, signe que l'alphabétisation gagnait aussi les campagne par l'organisation des petites écoles tenues par le clergé..
Les fondations à la fabrique de Villejust Nous complétons l'inventaire du temporel de la fabrique de Villejust quant aux fondations obituaires du XVIIIe siècle. En l'an 1704, en l'église de Villebon une plaque est posée pour Claude Dolet, dame de Villejust, veuve de Hubert de Champy... 1701 - Plus en ce que concernent le testament de feu Messire Hector Bourges ancien curé dudit Villejust reçu par Le Roy notaire royal à Montlhéry le 16 octobre 1701, inventoriez sous la cotte treize dudit inventaire, par lequel testament ledit feu sieur Bourges a donné et légué à laditte fabrique toutes et chacune les sommes par luy arrivée des ses deniers… Le 28 décembre 1701, fondation de deux messes basses pour Noel Delapille et pour Marie Juhel sa femme (art. 13, Inv. de la fabrique ) . 1702 - Plus quarante sols pour l'obits de deux messes pour Jeanne Rousseau suivant et pour les causes portée au titre nouvel de huit livres quatre sols de rente passée par Jean Lesage au proffit de ladite fabrique devant Lhouillier tabellion de la prévosté de Montlhéry étably à Villebon le 20 juin mil sept cent deux faisant la dixième pièce dicelle inventoriées pour la cotte six dudit inventaire, cy 2 livres tournois (art. 7, Inv. de la fabrique ). 1712 - Plus six livres pour un service solennel avec vigilles et libera qui s'acquitte le 12 octobre pour Messire Gilles Boulard , prêtre et ancien curé dudit Villejust à la charge duquel service il a été par acte passé devant Le Roy notaire royal à Montlhéry, le 27 décembre 1712, inventoriez sous la cotte trois dudit inventaire, abandonné une somme de 223 livres pour être commise, elle a été mise en rente suivant les autres pièces de laditte cotte et par lequel acte l'honoraire dudit sieur curé a été fixé à la ditte somme, cy 6 livres (art. 3, Inv. de la fabrique ). Plus six livres pour deux messes hautes avec vigille et à trois libera et de profondis, l'autre à neuf leçons libera et de profondis qui s'acquittera l'une le mercredy des quatre temps de septembre, l'autre le lendemain de saint Julien pour Guillaume Gardenlorge et Jeanne Desforges sa femme à la charge desquelles ils ont délaissé à ladite fabrique six arpents de terre le tout suivant les titres actes, inventoriez sous la cotte sept dudit inventaire qui en donne aucune fixation aux honoraires dudit sieur curé pourquoy ils ont été fixés par ces présentes auxdits six livres, cy 6 livres (art. 8, Inv. de la fabrique ).
Villejust à la fin du règne de Louis XIV Chacun sait que la fin du règne de Louis XIV fut une époque de disette et de misère pour les gens de la campagne. Bien que les origines soient multiples, le climat joua un grand rôle. La récolte déficitaire de 1661 eut des effets terribles : les maladies et la mortalité dans les campagnes comme dans les villes. Pour lutter contre le fléau, le grand ministre Colbert donna un essor à l'industrie mais n'eut jamais de véritable politique agricole. La récolte médiocre de 1692 fut suivie à l'automne de pluies diluviennes qui détruisirent les semailles et provoquent, en juillet 1693, une moisson désastreuse. Le 17 juin 1706, Maurice Mullot, chanoine à Palaiseau remplace de curé de Villejust lors de l'enterrement de « Catherine Gouas [Goix] âgée de 40 ans en environ femme de Jacques Chevalier laboureur à la Saussaye après avoir resceu les sacrements a esté enterre par moy soussigné pour en en absence de Monsieur le curé dans l'église et présence de son mary… ». Pendant l'été 1708, messire Gilles Boulard est nommé à la cure de « Villejus et Fretay ». Alors qu'aucune visite n'avait eu lieu à l'église de Villejust, l'archidiacre Dorsanne inspecte la paroisse le 10 juin de l'an 1709. Les dispositions de l'Ordonnance de 1667 sont rappelées « Veu par nous archidiacre de Josas dans le cours de notre visite, nous avons ordonné que dorénavant dans les actes de bateme et d'enterrement le jour de la naissance et le jour du décès sera exprimé, et qu'on fera faire incessamment une aiguille de metail au vaisseau du Saint Chrême pour le tenir bien fermé. Fait à Villejust ce dixième juin mille sept cent neuf ». Le 20 juin, maître Charles Mesnager, écuyer, sieur de Grandmaison (à La Ville-du-Bois), capitaine au régiment d'Agenois est parrain du fils de Charles Redon. Le terrible hiver de janvier 1709 a marqué les esprits chez les gens de la campagne. Le curé Boulard écrivit sur les minutes paroissiales « Dans cette année 1709, lhiver a été su rude que tous les bleds ont gelez en terre, en sorte qu'il n'a point levé. Ce qui acausé une chère année où le bled a valu jusqu'à soixante et quinze livres le septier et l'orge quoy qu'il en eut en abondance il a néant moins valu jusqu'à trente trois livres, le vin à un prix excessif jusqu'à 100 livres le poinçon. Ce que je certifie véritable. Boulard, curé de Villejust ».
De nombreuses personnes n'ont pas survécu à cette vague de froid intense accompagné de fortes chutes de neige. Outre les enfants, plusieurs adultes comptent parmi les victimes. Le 16 février 1709, le curé de Longpont, accompagné du bedeau Miche Hardy, enterre le nommé Behory, jardinier de Madame de Bailliany à Villiers « dont le corps a été trouvé mort dans les vignes du vignoble de La Ville-du-Bois acause des neiges et du grand froid… ». Quant à Jacques Boulard, curé de Villejust, il écrit sur son registre en date du 10 janvier « a été par moy prestre soussigné, enterré dans le cimetière de cette paroisseJacques Boy manœuvrier de la paroisse de Saint-Clair que l'on atrouvé mort de froid, et qui a été reconnu de sa femme et de plusieurs autres habitans de la ditte paroisse de Saint Clair qui ont assisté à l'enterrement avec Jacques Terdet et Pierre Peynaire qui ont signé avec nous ». Le 16 octobre 1709, le curé à demi paralysé rédige son testament, il fait don pour les réparations à l'église, de plus de 1.200 livres tournois, et faire un service complet à trois messes à Paris... également pour son prédécesseur Ogier (Auger). Le vieux curé a été très marqué par la disette précédente puisqu'il mentionne « si la disette de bled comme en 1709 le revenu de la fondation sera employé à la nourriture des pauvres de la paroisse durant la disette seulement ». Nous trouvons un curé fatigué par la maladie qui reçoit les remontrances de l'archidiacre Dorsanne, qui, le 17 juin 1710 écrit « Veu par nous archidiacre de Josas dans le cours de notre visite avons ordonné que le jour du décès sera toujours exprimé dans les actes d'inhumation et que les actes du 30 janvier et du 4 février 1710 seront signé incessamment par le nommé Hector Bourges y denommé ». L'année suivante, la note d'inspection du même prélat du 6 septembre mentionne « Veuf par nous archidiacre de Josias dans le cours de notre visite avons ordonné que dorénavant pour tous les actes on se conformera à la formule insérée dans le nouveau rituel du diocèse ». L'abbé Dorsanne revient inspecter la paroisse le 23 juin 1713. L'archidiacre Goulard visite Villejust le 23 mai 1719.
Acte de sépulture de Gilles Boulard, curé de Villejust (1712).
Devenu impotent, le curé de Villejust est remplacé une nouvelle fois, le 9 octobre 1712, par Maurice Mullot, chanoine à Palaiseau « à cause de la maladie de Monsieur de curé de ce lieu » pour baptiser Spire fils de Michel Cosonet et de Catherine Trouillet. Le père Gilles Boulard décède le surlendemain, âgé de quarante quatre ans. Le 12 octobre 1712, lors de l'enterrement en l'église, le service funéraire est effectué par Morisot, curé de Villebon, en présence de Roux, curé d'Orsay, Charreine curé de Beauregard, Grener curé de Saulx, le curé de Massy, Le Bigot curé de Champlan, Bolet curé de Saclay et un membre de la famille Boulard. Le 13 octobre le vicaire de Saulx enterre Spire le fils de Michel Cosonet et Catherine Trouillet « pendant la vacance et après la mort du curé, en présence de Jacques Verdet bedeau et de la sœur de l'intendant Le Comte ». Le nouveau curé Dom Guillaume entre en fonction dès le mois de novembre. L'inventaire de la fabrique mentionne un acte passé le 18 juin 1710 pour la fondation de six obits ... pour de nombreuses personnes (article 21). Le 27 décembre 1712, on assiste à la fondation d'un obit pour dire une messe pour le repos de Gilles Boullard, ancien curé de Villejust. À suivre…
Notes (*) Pour des documents complémentaires, nous recommandons le site de l'Association Historique de Villejust « Regards en arrière » (http://asso.villejust.free.fr/). (1) Abbé J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris , t. IX (chez Prault, Paris, 1757) p. 303. (2) Avant le XVIIe siècle, le siège épiscopal de Paris faisant partie de la province de Sens. Jean-François de Gondi le premier archevêque de Paris par l'érection du 22 octobre 1622. (3) P.A. Merlin, Recueil alphabétique des questions de droit (Paris, 1828). (4) Daniel Jousse, Nouveau commentaire sur l'Ordonnance civile du mois d'avril 1667 (chez de Bure, Paris, 1753). 5) L'inscription aux registres de la paroisse étant devenue obligatoire à la suite de l'ordonnance de Villers-Cotterets d'août 1539, portant dans ses articles 50-54, la première prescription de la tenue par les ecclésiastiques de registres de l'état civil, « pour servir au jugement des procez ». Le défaut d'inscription pouvait entraîner la nullité du mariage et l'exhérédation des enfants. L'ordonnance de 1667 du Code Louis (titre 20, art. 14) reprend l'obligation de la tenue de registres paroissiaux.
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